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« Esther Benbassa, sénatrice écologiste du Val-de-Marne, rappelle que l’antisémitisme n’est pas une solution au conflit israélo-palestinien » Communiqué de Presse

Un extrait significatif, réaliste et honnête :

« … Les moyens militaires mis en œuvre par les belligérants ne sont ni de même nature ni de même niveau. Les dégâts « collatéraux » qui résultent de leur usage ne sont évidemment pas de la même ampleur. Et rien ne saurait faire oublier que sont ici en présence d’un côté une enclave soumise à un dur blocus, et de l’autre un Etat doté d’une armée puissante. …« 

Le communiqué en entier :

« Esther Benbassa déplore les incidents survenus, le 13 juillet, aux abords de la synagogue de la rue de la Roquette à Paris, ainsi que ceux qui ont ponctué, le 19 juillet, la manifestation pro-palestinienne qui, quoique interdite, s’est tenue dans le quartier parisien de Barbès. Elle condamne les actes de violence et de vandalisme à connotation antisémite dont Sarcelles a été le théâtre le 20 juillet dans le sillage d’un rassemblement pro-palestinien, lui aussi interdit.

Esther Benbassa partage l’insupportable sentiment d’impuissance de tant de nos compatriotes devant ce qui se passe à Gaza. Elle est comme eux profondément révoltée par la mort de centaines de Palestiniens tombés sous les bombardements israéliens, au nombre desquels tant de femmes et d’enfants innocents, ainsi que par les dégâts innombrables dont la bande de Gaza est victime. Elle a aussi une pensée compatissante pour les familles des soldats israéliens tués dans les combats d’une guerre vaine ainsi que pour les habitants d’Israël, simples civils, sans cesse idéologiquement travaillés, et vivant quotidiennement dans l’angoisse des roquettes envoyées par le Hamas dans leur direction.

Toutes les souffrances infligées par ce conflit impitoyable aux civils des deux bords méritent notre respect et notre empathie. Toute comparaison simpliste, en ces matières, n’en est pas moins à éviter. Les moyens militaires mis en œuvre par les belligérants ne sont ni de même nature ni de même niveau. Les dégâts « collatéraux » qui résultent de leur usage ne sont évidemment pas de la même ampleur. Et rien ne saurait faire oublier que sont ici en présence d’un côté une enclave soumise à un dur blocus, et de l’autre un Etat doté d’une armée puissante.

Aussi bien la population israélienne que les Gazaouis, cependant, se trouvent pris en tenaille par leurs ultras respectifs. D’un côté, les uns exercent leur pression sur un Netanyahou soucieux de ne pas malmener leur rêve de « Grand Israël ». De l’autre, c’est le Hamas qui tient les Gazaouis en otage. Sans oublier bien sûr les intérêts politiques internes qui, d’un côté comme de l’autre, animent l’action des va-t-en-guerre.

Les priorités sont claires. Il faut demander dans l’immédiat un cessez-le-feu, puis exiger sans délai des négociations entre Israéliens et Palestiniens pour la création d’un Etat palestinien viable et indépendant, au côté de l’Etat d’Israël, dont la sécurité doit être garantie. Dans l’enclenchement et l’aboutissement d’un tel processus, les Etats-Unis et l’Europe doivent enfin mettre tout leur poids, sans faiblesse et sans arrière-pensées. A plus long terme, il conviendra de travailler à la constitution d’une confédération, sur le modèle de l’Union européenne.

Les pionniers bâtisseurs d’Israël, s’ils furent bien animés d’un idéal national, ne rêvaient pas d’un Grand Israël messianique, mais d’abord d’un pays pour accueillir les Juifs en butte à l’antisémitisme et aux pogromes. L’occupation des territoires palestiniens par Israël depuis 1967 et ses dramatiques retombées bafouent depuis des décennies l’éthique juive ancestrale, en mettant en porte à faux avec leurs principes aussi bien les Juifs de diaspora que les Juifs d’Israël. 

Quant au danger qui nous menace ici, il est clair : il serait de transformer le conflit de nature politique qui fait rage là-bas en un conflit religieux ou intercommunautaire en France, un pays où le vivre-ensemble est si fragile. Il est parfaitement légitime de manifester pour exprimer ses opinions. Les slogans antisémites, le saccage des magasins juifs, les attaques de synagogues ne relèvent en revanche en aucun cas de la liberté d’expression. Les provocations des membres de la Ligue juive de défense et du Betar, émanation du Likoud, doivent être surveillées et empêchées par les instances communautaires juives. Un encadrement strict par l’État et les organisateurs des manifestations pro-palestiniennes est de même une nécessité.

En ces heures d’emballement et d’inquiétude de chaque côté, appelons à la raison et à la retenue pour éviter les amalgames et les dérives. Dans d’autres pays européens, les manifestations pro-palestiniennes n’ont pas pris pareille tournure. Réfléchissons aux rancœurs qui travaillent nombre de nos concitoyens pour analyser ces débordements et les prévenir.


Nous vivons dans un pays démocratique, respectons-en les principes. La guerre n’est pas en France. »

« Israël – Palestine : EELV soutient une solution à deux Etats et condamne toute violence » Communiqué d’EELV

Les frappes sur Gaza ont repris dans la journée et les violences envers les civils se poursuivent.Europe Ecologie Les Verts rappelle sans ambiguïté sa position sur le Proche – Orient.

1) Seule la reconnaissance de deux Etats distincts et indépendants permettra d’installer durablement la paix au Proche- Orient.

2) Europe Ecologie Les Verts dénonce toute violence d’où qu’elle vienne. La réponse à la violence par la violence ne peut en aucun cas conduire à un processus de paix. Les frappes ciblées que promeut Israël ne sont qu’un leurre. Dans la bande de Gaza, le territoire le plus peuplé du Proche Orient, les populations civiles sont forcément en danger. Le nombre des victimes montre d’ailleurs la disproportion de la violence. A des actes terroristes répondent des frappes dix fois plus meurtrières qui alimentent en retour le terrorisme et la tension.

3) Europe Ecologie Les Verts appelle la communauté internationale à se mobiliser pour imposer un cessez-le-feu puis une paix durable. L’Europe peut jouer un rôle prépondérant dans l’atteinte de ces objectifs, elle doit parler d’une seule voix, prendre une position ferme de condamnation des opérations israéliennes dans la bande de Gaza.

4) Europe Ecologie Les Verts condamne par ailleurs toute forme de violence à l’encontre des lieux de culte, des personnes ou des institutions en France comme au Proche Orient.

5) Europe Ecologie Les Verts soutiendra sans réserve toute initiative d’acteurs, d’Etats ou d’institution promouvant la paix.

Pour toutes ces raisons, EELV appelle à aller manifester :
Rassemblement mercredi 16 juillet
– attention nouveau lieu place des Invalides-  18h30 aux côtés du Collectif National pour la Paix Juste et Durable entre Israeliens et Palestiniens.

Sandrine Rousseau et Julien Bayou, porte-parole nationaux

« Raids sur Gaza : non toutes les mesures ne sont pas bonnes à prendre pour protéger sa population et non les raids aériens non ciblés ne protègent pas du terrorisme à long terme » Communiqué d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

COMMUNIQUÉ

« Le Président de la République française a témoigné son entière solidarité envers Benyamin Netanyahou et apporté son soutien à la politique de représailles menée par Israël, laquelle frappe aveuglément les populations civiles palestiniennes. EELV s’oppose à ce point de vue qui justifie par avance toutes les opérations militaires (raids aériens et attaques terrestres), particulièrement sur la bande de Gaza, au motif de prévenir le terrorisme.

La violence armée ne saurait être une réponse efficace. Les morts civiles sont autant d’obstacles à la poursuite de l’objectif de paix au Proche Orient. EELV appelle à la cessation des combats, à la mise en place d’un cordon humanitaire sur Gaza et estime indispensable et urgente une action volontariste de l’Europe et de la France en ce sens. Il est de la responsabilité de la communauté internationale de faire cesser l’escalade meurtrière.

EELV rappelle sa solidarité sans faille avec les populations civiles menacées et son soutien résolu à tous les acteurs qui œuvrent pour la paix. »

Europe Ecologie Les Verts

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« Loi de transition énergétique et déchets nucléaires: CIGEO était enfoui dans les détails. » Communiqué de presse d’EELV (Europe Ecologie les Verts) – Ou le diable ne va-t-il pas se fourrer !!

Tiens, Sarkozy était coutumier de cette entourloupe qui consiste à cacher quelque chose d’embarrassant dans un projet de loi bien ficelé … et sans le dire bien sûr. Et au contraire, en faisant grand tapage sur l’excellence du projet pour détourner et hypnotiser les parties prenantes et le public.

Triste époque où le mensonge, où la dissimulation honteuse deviennent un moyen d’agir au sommet. Hollande – Sarkozy même combat ???

Sale temps pour notre pays !

Le communiqué :

 » Les écologistes avaient donc raison d’être prudents. La présentation des grandes lignes du texte du projet de loi transition énergétique sans que les parties prenantes disposent du texte final cachait bien quelque chose.

C’est avec stupéfaction que nous avons découvert que « la nouvelle version finale » du projet de loi transition énergétique comportait deux nouveaux articles sur l’enfouissement des déchets nucléaires, alors que la ministre avait annoncé que cette question ne serait pas abordée dans cette loi.

Pire, ces deux nouveaux articles prévoient que l’enfouissement des déchets en couche géologique profonde (c’est le projet CIGEO à Bure) pourrait être démarré par décret, sans passer par l’étape de la loi et un débat public devant l’Assemblée et le Sénat.

Les écologistes s’insurgent doublement contre cette manière de faire. Sur le fond, le Parlement doit être respecté et on ne peut imaginer qu’un sujet aussi explosif soit traité par décret alors qu’il engage le pays sur des milliers d’années. Sur la forme il est scandaleux de glisser en douce des dispositions aussi peu consensuelles sans même les avoir présentées en amont à la commission spécialisée du Conseil national du débat sur la transition énergétique qui travaille depuis plusieurs mois à l’élaboration du texte.

Pour EELV rien ne justifie la précipitation. La loi sur la transition énergique doit au contraire être l’occasion de recadrer le processus en prenant vraiment en compte les conclusions du débat public. Celui ci a montré que le projet CIGEO doit être revu car il n’est « pas mûr », comme l’a reconnu la Directrice de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs lors de son audition en mai par la commission parlementaire d’enquête sur les coûts du nucléaire. Son calendrier doit être revu, ce qui permettra de « donner du temps au temps », pour reprendre et développer les recherches alternatives au stockage en profondeur trop rapidement exclues (notamment l’entreposage en subsurface), et pour mener un test préalable en grandeur réelle avant toute décision.

EELV réclame le retrait de ces articles permettant d’enfouir les déchets par décret et l’application des conclusions du débat public sur le projet CIGEO. « 

Julien Bayou, porte-parole national

Sandrine Rousseau, porte-parole national

« Transition énergétique : après les belles paroles, pas de grands moyens ? » Communiqué de presse de EELV (Europe Ecologie Les Verts)

« Ségolène Royal a présenté ce mercredi les grandes lignes de la loi sur la transition énergétique. Alors que le projet de loi n’est toujours pas connu, les écologistes font preuve de scepticisme : si les objectifs de réduction de la consommation d’énergie, de part du nucléaire dans la production française d’électricité et de réduction des gaz à effet de serre ont été rappelé, ils s’inquiètent de ne pas voir certains objectifs et les moyens permettant de les concrétiser inscrits dans la loi.

Les écologistes demandent ainsi que les engagements de plafonnement de la production d’électricité d’origine nucléaire à 50% en 2025 soient inscrits dans la loi, que la durée de vie des centrales soit actée, que la fermeture de réacteurs et centrales anciennes et moins sûres comme Fessenheim précisée et que l’État ait la main sur la politique énergétique et puisse réellement l’imposer à EDF.

En matière de logement, les mesures annoncées pour favoriser la réhabilitation thermique vont dans le bon sens en facilitant l’accès au financement à court terme, mais pêchent sur le développement d’une vision stratégique à long terme. Sur les énergies renouvelables, l’enjeu est autant industriel que de production et de consommation. L’ambition est là aussi de mise pour changer de braquet.

Un seul exemple illustre facilement cette mécanique : l’obligation de rénover les bâtiments est un outil formidable et structurant pour notre économie pour tout à la fois créér des emplois non-délocalisables, baisser les factures des ménages et réduire les émissions de gaz à effets de serre. Mais l’obligation sans les aides au financement, c’est faire peser une lourde charge sur les ménages. L’épargne et les moyens doivent être réorientés pour faciliter ces investissements, et le tiers financement – qui permet la prise en charge des travaux de rénovation d’un logement par un opérateur sans que le propriétaire ne débourse un euro – doit être facilité.

Chômage, urgence climatique, péril nucléaire, risques d’insécurité énergétique liés à notre dépendance aux ressources fossiles… Face à ces défis, les écologistes rappellent que la loi sur la transition énergétique est une opportunité historique, qu’il est urgent de changer notre trajectoire de consommation et de production. Pour cela il faut s’en donner les moyens.  »

Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux d’EELV

« Soutien aux intermittents et propositions pour une refondation des politiques culturelles » Communiqué de presse d’EELV (Europe Ecologie Les Verts)

 » Europe Ecologie Les Verts apporte son soutien aux professionnels du spectacle en grève pour dénoncer la signature de l’agrément de l’accord Unédic par le Ministre du travail. Sur l’ensemble des territoires, les intermittents en grève, pourront compter sur le soutien des élus et des militants écologistes.

Plutôt que de fragiliser les conditions de vie des intermittents, le rôle des pouvoirs publics et partenaires sociaux doit être de travailler à la sauvegarde et l’amélioration d’un régime qui joue un rôle fondamental dans le maintien d’un tissu culturel riche sur l’ensemble des territoires.

EELV appelle à la réouverture de négociations basées sur les travaux des commissions parlementaires et propose la contribution de sa Commission culture au débat. « 

 Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole

Elections Européennes 2014 : Pascal Durand (EELV), tête de liste aux européennes en Ile-de-France, invité de #DirectPolitique ce mardi 20 mai à 10h – Posez vos questions

Pascal Durand (EELV) invité de #DirectPolitique

« L’ancien secrétaire national d’Europe-Ecologie-Les Verts, tête de liste aux européennes en Ile-de-France, est l’invité de l’émission de Linternaute.com avec 20 Minutes et Ouest-France, ce mardi 20 mai 2014 à 10 h.

La campagne des européennes s’achève déjà sans avoir jamais vraiment commencé. Mis à part des discutions sur le traité Transatlantique (Tafta), il faut bien l’admettre : peu de débats sont parvenus à mobiliser les médias et l’opinion pendant cette campagne. Comment expliquer ce désintérêt généralisé pour l’Europe et pour ces élections européennes ? Est-il lié à l’euroscepticisme voire à l’europhobie qui devrait se matérialiser dans les urnes le 25 mai si l’on en croit les sondages ? Qui sont les responsables de cette situation ? Faut-il changer l’Union européenne pour la faire aimer des Français ? Comment donner corps à l’Europe et la tourner vers les peuples ? Après avoir interrogé les représentants des principaux partis, #DirectPolitique recevra Pascal Durand, tête de liste EELV aux européennes en Ile-de-France, ce mardi 20 mai 2014 à 10 h. Il sera le dernier invité de l’émission de Linternaute.com avec 20 Minutes et Ouest-France avant le scrutin.

Posez votre question sur :

http://www.linternaute.com/actualite/politique/pascal-durand-eelv-invite-de-directpolitique.shtml?utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml276_photosdelirante

Pascal Durand

Proche de Nicolas Hulot en 2007, comptant parmi les principaux contributeurs de son « pacte écologique » lors de la campagne présidentielle, Pascal Durand est depuis devenu un cadre du parti écologiste en France. Avec Daniel Cohn-Bendit d’abord, il va s’associer au succès des européennes de 2009, qui offriront plus de 16 % des suffrages à un nouveau mouvement, Europe-Ecologie, qui deviendra Europe-Ecologie-Les Verts après l’élection. Il soutiendra ensuite Nicolas Hulot à la primaire des écolos pour la présidentielle de 2012, puis restera loyal envers Eva Joly tout au long de la campagne.

Après l’alliance des Verts avec le PS et l’entrée de Cécile Duflot et Pascal Canfin au gouvernement, Pascal Durand est élu en juin 2012 nouveau secrétaire national d’Europe-Écologie-Les Verts par le conseil fédéral du parti. Il est alors considéré comme un « patron » de substitution, choisi pour ne pas faire d’ombre à Cécile Duflot et à ce que certains nomment « la firme » chez EELV. Sous sa direction, les Verts vont s’affaiblir, dans le sillage d’une majorité vacillante, mais aussi se diviser, entre ceux qui souhaitent maintenir un contrat avec le gouvernement et ceux qui pensent qu’il faut se retirer, faute de grande réforme environnementale. Après avoir vertement critiqué les reculs du gouvernement sur plusieurs mesures écologiques, le manque d’ambition de François Hollande pour la transition énergétique et même évoqué un « ultimatum », Pascal Durand va finalement montrer son indépendance. Mais il va aussi s’attirer de vives critiques à l’intérieur comme à l’extérieur du parti. Le 25 septembre 2013, il finira par annoncer sa démission de la direction d’EELV. Il sera remplacé par une proche de Cécile Duflot, Emmanuelle Cosse.

Désormais candidat aux élections européennes en Ile-de-France dans un ticket avec Eva Joly, Pascal Durand devrait aussi donner sa vision pour le parti écologiste, secoué de nouveau lors du remaniement.  »

Chaque mardi, Linternaute.com, 1er site d’actualités de France, 20 Minutes, 1er quotidien gratuit et Ouest-France, 1er quotidien français payant, reçoivent une personnalité du monde politique pour un entretien de 40 minutes avec les journalistes des rédactions et les internautes.

 » Motion portant sur la position des écologistes quant au vote de confiance du gouvernement  » votée lors du Conseil Fédéral d’EELV ( Europe Ecologie les Verts )

 » En 2012, les écologistes ont fait le choix de soutenir Francois Hollande au second tour de l’élection présidentielle et de participer à la mise en œuvre de l’accord de mandature signé par EELV et le Parti socialiste.

Depuis, les orientations, notamment sur le plan de la politique économique et sociale, définies par le président de la République et mises en œuvre par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, ont été avant tout déterminées par l’objectif de réduction du déficit public. Ce choix s’est fait aux dépens d’une politique volontariste en faveur de la nécessaire réduction des inégalités sociales et de l’engagement d’un nouveau modèle de développement non productiviste et respectueux de l’environnement.

Malgré les demandes répétées d’Europe Ecologie Les Verts en faveur d’un changement de cap et le signal envoyé par les Françaises et les Français à l’occasion des élections municipales de mars 2014, le Président de la République a confirmé, lors de son allocution annonçant la nomination de Manuel Valls comme nouveau Premier ministre, sa volonté de poursuivre une politique dictée par l’orthodoxie budgétaire et l’impératif comptable de réduction des budgets publics.

En conséquence, le Bureau exécutif d’Europe Ecologie Les Verts a pris la décision de ne pas participer au nouveau gouvernement.

Ainsi, considérant que le rôle du Conseil fédéral est de définir l’orientation politique générale d’Europe Ecologie les Verts et qu’il est demandé aux parlementaires écologistes de prendre en compte ces orientations dans le cadre de l’exercice de leur mandat,

 Le Conseil fédéral d’Europe Ecologie Les Verts réaffirme :

  • que la feuille de route du Président de la République confirmant la mise en œuvre de l’orthodoxie budgétaire portée par le TSCG et imposant une réduction brutale des dépenses publiques est incompatible avec la transition écologique ;
  • que la nécessité de la transition énergétique et environnementale passe par un programme d’investissement dans les filières d’avenir ;
  • la volonté des écologistes de voir mis en œuvre les engagements pris lors de la signature de l’accord de mandature avec le parti socialiste en 2011 ;
  • l’autonomie de l’écologie politique ;
  • que la confiance dans le gouvernement ne peut être accordée tant qu’une réorientation de la politique économique, sociale et environnementale n’aura pas été amorcée. « 

 » Ukraine : l’Europe doit répondre à l’appel à l’aide lancé par le peuple ukrainien  » par les têtes de liste Europe-Écologie Les Verts aux élections européennes

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 » LE PLUS. Face à la crise en Ukraine, Pascal Durand, tête de liste Europe-Écologie aux élections européennes en Île-de-France, Clarisse Heusquin, tête de liste Europe-Écologie aux élections européennes (région Centre), Karima Delli, député européenne Europe-Écologie et tête de liste aux élections européennes (région Nord-Ouest), appellent l’Europe à parler fermement et à agir vite.

Des Ukrainiens se sont réunis sur la place de l’indépendance à Kiev, le 9 mars 2014 (E. LUKATSKY/SIPA).

23h. Dans le train de nuit qui relie Kiev à Odessa, nous partageons un thé avec un commerçant pakistanais pachtoune. Il parle russe et vit à Odessa depuis plus de 20 ans. Nous sommes français, il nous parle de l’Europe.

« Nous voulons que l’Europe signe un accord avec l’Ukraine. Un accord, ce sont des règles qui délimitent ce que l’on a le droit de faire et de ne pas faire, qui déterminent où vont les taxes, qui a le droit de les prélever et pour en faire quoi. Des règles que l’Ukraine sera obligée de respecter. »

Ainsi vue de Kiev, notre vieille Europe, que l’on dit pourtant épuisée et dépassée, apparaît non seulement désirable, mais surtout indispensable. Elle illustre pour un peuple opprimé par des années de pouvoir arbitraire, oligarchique et corrompu, l’idéal d’un État de droit, démocratique et pacifié.

Les bruits de bottes ne doivent pas nous faire taire

L’EuroMaïdan est né de manière informelle, d’une alliance improbable entre des nationalistes souvent jeunes et démocrates, qui tentent, au prix du sang, de fédérer autour d’une culture commune un peuple vivant sous la tutelle d’un voisin autocrate. Loin des clichés propagandistes dignes des pires heures staliniennes, l’EuroMaïdan n’est ni un mouvement néo-fasciste, ni néo-nazi.

Il suffit pour s’en convaincre de débattre au hasard des rues ou de lever les yeux sur la foultitude de drapeaux bleu et jaune marqués des étoiles européennes qui flottent au vent.

Pour autant, si des forces xénophobes et racistes, paramilitaires ou politiques, existent bel et bien en Ukraine, elles seront d’autant plus promptes à agir que les forces démocratiques naissantes peineront à se regrouper pour préparer les futures échéances électorales.

Là est la responsabilité de l’Union européenne. C’est à nous de les aider, car pendant ce temps, Vladimir Poutine mobilise ses chars et ses milices. Au nom de la protection d’une population russophone qui ne demande pourtant aucune aide, Poutine cherche à s’assurer un contrôle total sur la Crimée, voire au-delà.

Ces bruits de bottes ne doivent pas nous faire taire. Dans cette crise ukrainienne, si l’Europe ne veut pas perdre le dernier crédit qui lui reste auprès d’une population qui la regarde encore les yeux pleins d’espoir, elle doit parler fermement et agir vite.

Suspendre toute coopération militaire avec la Russie

Il ne suffira pas de soutenir l’envoi d’une commission d’enquête indépendante, même si toute la lumière sur les exactions de l’ancien régime devra être faite.

Il faudra défendre le respect de l’intégrité du territoire ukrainien que les Russes et leurs affidés contestent en Crimée et sans un recul rapide et concret de Vladimir Poutine, l’annulation de la tenue du G8 à Sotchi constituera une première mesure minimale.

Il faudra également suspendre toute coopération militaire avec la Russie. Cela concernera en premier lieu la France qui doit encore livrer deux porte-hélicoptères achetés par la Russie en 2011 et qui doit accueillir fin mars plus de 400 militaires russes à Saint-Nazaire.

Il faudra très rapidement signer un accord d’association rééquilibré entre l’UE et l’Ukraine, qui attend de l’Europe qu’elle envoie des experts pour auditer les finances publiques, structurer la justice et surveillerle bon déroulé des élections.

Au niveau économique, l’UE devra être au rendez-vous. Une réponse concertée, avec la BERD et la BEI, hors ajustements structurels, devra être négociée afin de soutenir une économie déjà lourdement atteinte, par des prédations effectuées pendant des décennies au seul profit de quelques oligarques.

Mais pour parvenir à cela, il faut que l’Europe accepte de se regarder sans fard dans le miroir que lui tend le peuple ukrainien. Et qu’y verra-t-elle ? 28 États incapables d’organiser une riposte concertée et efficace à une opération de déstabilisation menée à ses portes et de répondre concrètement à l’appel à l’aide qu’un peuple qui se révolte pacifiquement lui adresse.

N’ayons ni l’Europe timide, ni l’Europe honteuse

À l’évidence, l’Europe, qui reste pourtant à l’extérieur de ses frontières, le puissant symbole d’un espace politique fondé sur la paix, la démocratie et la solidarité entre les peuples, est impuissante à mener une politique commune, dès lors qu’il s’agit de défendre ses valeurs historiques.

L’Europe politique s’est égarée en chemin d’une construction européenne, qui n’en fait plus qu’une réalité économique, un marché bientôt sans âme et sans souffle.

Cette Europe là ne fait pas rêver, ni en Ukraine, ni chez nous. Elle a renoncé à changer le cours du monde, elle le regarde ; indifférente ou impuissante.

L’Europe voulue par nos aînés au sortir de la guerre – celle qui nous a offert la possibilité de pouvoir agir sur le cours des choses sans risquer nos vies, ni entendre manœuvrer les chars – est celle qui a permis au peuple ukrainien de trouver la force de changer son destin. C’est elle que nous devons faire revivre.

… »

Tribune co-signée par Pascal Durand, tête de liste Europe-Écologie aux élections européennes en Ile de France, ex Secrétaire national EELV, Clarisse Heusquin , tête de liste Europe-Écologie aux élections européennes, région Centre et Karima Delli, Député européenne Europe-Écologie, tête de liste aux élections européennes, région Nord-Ouest.

« Faire décroître le diesel, maintenant » communiqué d’EELV ( Europe Ecologie les Verts )

Le diesel est une exception française à l’origine de 15 000 morts par an. Il est devenu un enjeu de santé publique. Pour cette raison il n’est pas envisageable de ne rien faire, comme cela a été le cas sur l’amiante. Pour les pouvoirs publics, le temps de l’action pour faire décroître le diesel est venu. Tous les leviers possibles doivent être utilisés, mis en perspective dans un plan de sortie du diesel.

Le diesel bénéficie d’un avantage fiscal qui non seulement a perdu toute justification mais est devenu mortifère.
EELV confirme une fois de plus sa demande que soit engagée sans tarder la convergence fiscale entre diesel et essence, et cela dès le budget 2014.

Il est impératif de mettre en place un dispositif pour que les ménages contraints de se déplacer en voiture pour leur travail et dont les ressources sont limitées ne subissent pas les effets de la convergence sur leur pouvoir d’achat. D’autant plus qu’ils n’ont pas choisi cette préférence nationale pour le diesel.

La part du diesel dans les parcs automobiles des administrations comme des collectivités devra rapidement décroître, de manière volontariste. Il n’est en effet pas imaginable que celles-ci continuent d’acheter des véhicules à moteur diesel.
Enfin, un plan de sortie du diesel ne peut manquer de comporter un volet réglementaire, les normes sont un levier puissant pour accélérer le changement de modèle.

Au moment où le Président de la République lance « 34 plans d’action pour préparer l’industrie de demain », il n’est pas imaginable de rester piégé dans le modèle du diesel du siècle précédent.

L’accord PS – EELV de novembre 2011 prévoyait le « rééquilibrage de la fiscalité des carburants pour accélérer la dépollution et réduire la puissance des véhicules ; [le] soutien à la conversion de l’industrie automobile vers les véhicules non polluants. » Mettons-le en œuvre, vraiment, maintenant.   »

 

 » L’écologie, une nouvelle prospérité  » par Pascal CANFIN ministre du Développement (EELV – Europe Ecologie Les Verts )

A lire en entier dans Libération :

http://www.liberation.fr/terre/2013/09/11/l-ecologie-une-nouvelle-prosperite_931155

« Il était bien sûr possible de laisser sans réponse la nouvelle charge de Pascal Bruckner contre l’écologie (1). Après tout, la pertinence de l’analyse de celui qui a soutenu la guerre de George W. Bush en Irak, fondé une revue proche des thèses des néoconservateurs américains et soutenu Nicolas Sarkozy est relative. Mais, bien au-delà de son auteur, cette tribune s’inscrit dans une offensive idéologique qui cible l’écologie. J’ai jugé qu’il était de ma responsabilité de ne pas la laisser passer.

Cette offensive se fonde en premier lieu sur une remise en cause des données scientifiques en matière environnementale. Les écologistes noirciraient le tableau. Cette ligne de communication n’est pas nouvelle. Elle est suivie méthodiquement par les lobbys industriels quels que soient les sujets.

Les groupes qui nient aujourd’hui le réchauffement climatique utilisent les mêmes arguments que ceux qui niaient hier le caractère cancérigène de la cigarette, de l’amiante, des particules diesel… Ce sont eux qui sont dans la négation des résultats scientifiques. En matière de santé publique, comme de lutte contre le changement climatique, les écologistes ne demandent qu’une chose : que les analyses des scientifiques soient enfin entendues.

Il y a donc une contradiction absolue, qui ne semble pas émouvoir notre philosophe, à faire l’éloge de la science… tout en jetant aux oubliettes les conclusions des scientifiques.

Le second argument réside dans le fait que les écologistes seraient, par nature, opposés à tout progrès. Sans doute Pascal Bruckner n’a jamais entendu parler de la vache folle, de l’amiante, de Tchernobyl, de Fukushima, de l’augmentation du nombre de cancers liés aux pesticides, chez les agriculteurs notamment… Ni lu Rabelais pour qui, déjà, «science sans conscience n’est que ruine de l’âme».

L’obscurantisme est bien du côté de ceux qui croient aveuglément que toute invention est bonne. Et la raison du côté de ceux qui veulent des innovations utiles. Car l’écologie appelle bien une nouvelle révolution qui porte en elle des myriades d’innovations qui demandent de l’intelligence et de la science. … « 

« Situation en Syrie : déclaration commune d’EELV (Europe Ecologie Les Verts) et de la Coalition nationale syrienne

Déclaration commune d’EELV et de la Coalition nationale syrienne à l’occasion des journées d’été EELV à Marseille le 24 Août 2013 :

declaration Syrie
Avec l’usage d’armes chimiques à Damas provoquant la mort de plus de 1300 syriennes et syriens dont de nombreux enfants, l’horreur a atteint un palier qu’on ne pensait plus possible dans notre histoire moderne.

Comme Ban Ki-moon l’a rappelé ce vendredi 23 aout, l’utilisation d’armes chimiques est un « crime contre l’humanité », relevant de la Cour Pénale Internationale.
Il faut permettre aux inspecteurs présents en Syrie de faire leur travail de vérification.
En Syrie, ne rien faire, c’est cautionner le massacre sinon il s’agit de non assistance à personne en danger !
Cela fait maintenant plus de deux ans que le peuple Syrien subit l’horreur des bombardements, tortures, déplacements de populations, exactions et maintenant usage d’armes chimiques.

Il est de notre responsabilité de protéger les populations civiles victimes de cette barbarie.
EELV et la Coalition nationale syrienne demandent au gouvernement Français et à l’Union européenne de prendre des mesures immédiates pour protéger les civils, en particulier contre les bombardements de l’aviation et l’artillerie de l’armée syrienne.
Le devoir de protéger implique également d’assurer l’accès à l’aide humanitaire et médicale sur tout le territoire Syrien, y compris dans les zones sous contrôle de l’opposition.
Le crime contre l’humanité que commettent Bachar Al Assad et son régime en Syrie doit cesser !  »

Mounzer Makhous, ambassadeur de la Coalition syrienne en France
Pascal Durand, secrétaire national d’EELV
Françoise Alamartine, secrétaire nationale adjointe, déléguée à l’international

EGYPTE : « L’armée doit rendre le pouvoir à un gouvernement civil d’union nationale » Communiqué d’EELV (Europe Ecologie Les Verts)

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Vous pouvez retrouver ce communiqué ainsi que tous les communiqués sur le site eelv.fr 

 » L’armée égyptienne s’enfonce dans une fuite en avant de violences inouïes contre les manifestants réclamant le retour du Président Morsi. Après avoir assassiné des centaines de manifestants le mois écoulé, la voici qu’elle disperse dans le sang ceux qui ne font qu’appliquer leur droit élémentaire à une libre expression.

En effet, les droits politiques ne doivent pas s’appliquer à géométrie variable, quand bien même il s’agirait d’adversaires. Rien ne peut évidemment justifier une telle répression qui discrédite absolument le pouvoir militaire. Il avait pu apparaitre comme répondant aux aspirations populaires face à la tentative de captation du pouvoir par les Frères musulmans. Mais loin d’être le garant d’une démocratie ravivée, avec l’instauration de l’état d’urgence, il apparait comme un pouvoir totalitaire et sanguinaire.

EELV condamne fermement le massacre de ce jour, comme ceux qui ont eu lieu auparavant. Avec toutes les forces réellement attachées au droits de l’homme, nous exigeons l’arrêt immédiat des violences et de la répression, ainsi que  le retour des militaires dans leurs casernes, et la mise en place d’un gouvernement de transition d’union nationale ayant une feuille de route claire pour la restauration d’un processus démocratique sans influence militaire.  »

Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, porte-parole

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