Contribution de l’Institut de l’économie circulaire à la table ronde « économie circulaire » de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre 2013

Économie circulaire, vers un nouveau modèle de prospérité
Contribution de l’Institut de l’économie circulaire à la table ronde économie circulaire des 20 et 21 septembre 2013TABLE RONDE « ECONOMIE CIRCULAIRE »
CONFERENCE ENVIRONNEMENTALE DES 20 ET 21 SEPTEMBRE 2013CONTRIBUTION DE L’INSTITUT DE L’ECONOMIE CIRCULAIRE
« L’ECONOMIE CIRCULAIRE, NOUVEAU MODELE DE PROSPERITE »

 » POURQUOI CHANGER DE MODELE ECONOMIQUE ?

Le modèle de production et de consommation qui prévaut depuis la révolution industrielle repose sur des ressources naturelles abondantes et un schéma linéaire :Matières premières extraites > production > consommation > déchets.Ce modèle de développement a permis d’accélérer le « progrès » et à des milliards d’individus d’accéder à une certaine prospérité matérielle.Le fondement de la société de consommation trouve aujourd’hui ses limites face aux défis environnementaux, d’emploi et de l’augmentation de la population mondiale qui devrait progresser de 43% entre 2012 et 2100. Nos prélèvements sur les ressources naturelles dépassent déjà largement la biocapacité de la terre, c’est-à-dire sa capacité à régénérer les ressources renouvelables, à fournir des ressources non renouvelables et à absorber les déchets.

La prise de conscience collective a permis d’engager des démarches de réduction des impacts environnementaux qui sont un premier pas indispensable. Cependant réduire l’impact du modèle de développement actuel ne fait que reculer l’échéance. Une démarche plus ambitieuse s’impose.

L’économie circulaire concrétise l’objectif de passer d’un modèle de réduction d’impact à un modèle de création de valeur, positive sur un plan social, économique et environnemental.

QU’EST-CE QUE L’ECONOMIE CIRCULAIRE ?

L’économie circulaire, en s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels, prouve déjà que l’efficience de l’utilisation des ressources créée à la fois de la valeur économique, sociale et environnementale.Son objectif ultime est de parvenir à découpler la croissance économique de l’épuisement des ressources naturelles par la création de produits, services, modèles d’affaire et politiques publiques innovants.Il s’agit par exemple de rallonger les flux de matière (réemploi, recyclage) et de produits (écoconception sans toxique ni obsolescence programmée, réparation, réutilisation puis recyclage) tout au long de la vie du produit ou service.Ce modèle repose sur la création de boucles de valeur positives à chaque utilisation ou réutilisation de la matière ou du produit avant destruction finale. Il met notamment l’accent sur de nouveaux modes de conception, production et de consommation, le prolongement de la durée d’usage des produits, l’usage plutôt que la possession de bien, la réutilisation et le recyclage des composants.

La gestion des déchets ne peut plus se réduire à une conséquence du modèle de production actuel. L’optimisation de l’utilisation des ressources par une écoconception pensée en amont transforme la gestion des déchets en une simple étape de la boucle matière.

1- Optimiser l’utilisation des flux de matière et d’énergie / Repenser le cycle de vie de l’objet / Un modèle de production inspiré du fonctionnement des écosystèmes

L’économie circulaire rompt avec le schéma traditionnel de production linéaire, qui va directement de l’utilisation d’un produit à sa destruction, auquel il substitut une logique de “boucle”, où l’on recherche la création de valeur positive à chaque étape en évitant le gaspillage des ressources tout en assurant la satisfaction du consommateur.

Des “boucles” de valorisation positives

Les produits sont appréhendés en tant que flux de matière et d’énergie qui sont réinjectés dans des “boucles vertueuses” successives (qu’elles soient organiques ou techniques). Comme dans les écosystèmes naturels, ce système de production sollicite le moins de ressources possible, et la matière et l’énergie ne sont ni perdues, ni gaspillées. Ce qui peut être considéré comme un déchet dans l’économie linéaire dont la seule issue est d’être enfoui ou incinéré peut – dans l’économie circulaire – avoir encore plusieurs vies.

A ce titre, il n’existe pas un parcours unique mais de multiples possibilités adaptées au produit, à ses composants et au besoin des usagers. Cette approche écosystémique permet d’optimiser le potentiel de création de valeur générée par la matière, le travail, et l’énergie.

Lors de l’achat, le consommateur doit disposer d’information sur l’empreinte écologique des produits, afin de favoriser le produit le plus économe et sain.

Eco-concevoir, anticiper la (les) vie(s) des composants et du produit 

Eco-concevoir, c’est minimiser l’impact du produit sur l’environnement en prenant en compte toutes les étapes de sa vie : matières premières, fabrication, utilisation, durée de vie, réparation, recyclage et retraitement final. Dans une logique circulaire, l’usage de produits toxiques est à proscrire et le recours aux ressources renouvelables, à développer.
Si les produits sont conçus pour être déconstruits et non pas pour être simplement détruits… alors l’utilisation des ressources et composants non toxiques pourraient avoir plusieurs vies dans un processus économiquement viable.

La durabilité du produit est une composante essentielle de l’éco-conception. Il doit pouvoir être réparé, démonté, réutilisé et les matières le composant doivent pouvoir être recyclées facilement, si elles ne sont pas toxiques. L’obsolescence programmée n’est donc plus la base de la création de valeur.

Réparer d’abord, réutiliser ensuite, recycler enfin

Au fur et à mesure des boucles l’objet et les matières qui le composent seront utilisés de manière optimale en fonction de leur usure. Chacune de ces boucles sera la plus longue possible et plusieurs boucles pourront être décrites à chacun des stades successifs de la vie de l’objet : conception, vente, utilisation, réutilisation, réparation, réemploi, recyclage.

Quand l’objet ne peut plus être utilisé, les flux de matière qui le composent peuvent être prolongés au sein d’autres boucles. Tout d’abord la réparation, puis le remanufacturing qui prévoit d’extraire ses composants en état de fonctionner pour les réintégrer au cycle productif. L’étape suivante est le recyclage. Le produit recyclé ne reste pas nécessairement au sein du même secteur.

En fin de cycle, quand la matière est trop dégradée pour être réintroduite dans une boucle, elle est valorisée énergétiquement ou utilisée en méthanisation ou compostage.

2 – Avant de produire s’interroger sur le modèle de vente 

L’économie circulaire est source de nouvelles logiques économiques, de bien-être social et de production de valeur 

De la possession à l’usage… de nouvelles formes de consommation

L’économie de fonctionnalité est un modèle de production, de distribution et de consommation de services qui repose sur le passage de la vente d’un bien à la vente de son usage. La valeur d’un produit réside désormais dans sa fonction. Cette logique encourage une conception adaptée des biens de consommation, leur mutualisation leur réutilisation, leur modularité et leur gestion en fin de vie par le fabricant. La durabilité des produits devient un facteur essentiel et évite l’obsolescence programmée. Cette logique permet de découpler le service fourni de la quantité de produits distribués.
Par exemple il est possible de vendre l’usage d’une voiture (ex autolib) ou l’usage d’une perceuse plutôt que le produit lui-même. Cela revient donc dans ce cas à utiliser et immobiliser moins de ressources naturelles, pour le même service rendu.
Un autre exemple est la possibilité pour un fabricant de moquette de la mettre à disposition de ses clients (soit à la vente soit en location) moyennant une condition de reprise au bout de x années et remplacement par une neuve ! La matière ainsi récupérée est réintégrée dans le processus de fabrication.

A la faveur de la crise économique et de l’essor des réseaux virtuels, la logique de réemploi et de mutualisation des ressources (revendre ou donner au lieu de jeter) se développe chez les consommateurs, en témoigne l’essor du secteur de l’économie collaborative. Source de valeur économique, d’un accès généralisé du consommateur à la satisfaction de ses besoins et  créatrice de liens sociaux, elle s’inscrit dans la “boucle” de l’économie circulaire.

3 – Une logique de coopération sur les territoires

L’économie circulaire invite à une coopération entre les acteurs sur les territoires, qu’elle contribue à redynamiser par un développement économique local. 

Une fabrication en synergie avec le tissu industriel : les déchets des uns sont les ressources des autres !

L’impact environnemental des process est pris en compte afin de limiter les matières premières utilisées, de faire appel aux énergies renouvelables, de réutiliser et recycler (eaux grises, chutes, récupération thermique..). Des synergies au sein de l’usine et des complexes industriels permettent de mutualiser l’usage des ressources à l’échelle d’un territoire et créer des emplois.

Une économie relocalisée créatrice d’emploi

D’une logique de concurrence non territorialisée, l’économie circulaire invite à passer à une co-construction territoriale, qui soutient le développement économique local et favorise le maintien ou la création d’emplois non délocalisables. Les territoires sont le terrain d’expérimentation privilégié pour l’économie circulaire. Fondée sur l’expérimentation, l’intelligence collective et l’entrepreneuriat, elle permet en effet de construire collectivement des équilibres durables et inventer des solutions plurielles, adaptées aux ressources et aux besoins locaux.
Pour que ce soit possible, il est nécessaire de connaître les flux de matières et de déchets sur un territoire… et mettre en place la structure permettant de mettre en relation les acteurs.

4. Une économie source de valeur économique et sociétale 

Selon le cabinet McKinsey, l’économie circulaire permettrait de réaliser une économie nette minimale de 380 milliards de dollars par an en matières premières en Europe. A cette exploitation des ressources évitée s’ajoute la création valeur positive, fondée sur la consommation relocalisée, le soutien à une activité industrielle et agricole sur les territoires et le développement de nouvelles filières dédiées à la réparation, au réemploi et au recyclage.

COMMENT CHANGER DE MODELE ?

Cette évolution peut-elle se faire spontanément, ou doit-elle être encouragée ?Si une évolution vers l’économie circulaire est déjà amorcée, il ne semble pas pour autant possible de généraliser ce nouveau modèle sans mettre en place des politiques volontaires. Les entreprises et les consommateurs peuvent modifier spontanément leur façon de faire, mais ils ne feront pas la totalité du chemin sans incitation et intervention publique.Ces enjeux sont aujourd’hui partagés au niveau européen : la Commission européenne, dans le cadre de sa feuille de route sur l’utilisation efficace des ressources, a inscrit dans ses axes de travail prioritaires le développement d’une économie circulaire.

LES PRECONISATIONS DE L’INSTITUT DE L’ECONOMIE CIRCULAIRE

La France doit affirmer sa vision stratégique et mettre en place une législation stable et pérenneVers une loi-cadre économie circulaireA l’instar d’autres pays comme l’Allemagne, les Pays Bas ou encore la Chine, la France doit affirmer sa vision sur le long terme en faveur de l’économie circulaire et mettre en place une législation stable et pérenne.La conférence environnementale devra acter le choix de la France de passer du système linéaire actuel à une économie plus circulaire avec comme objectif prioritaire l’élaboration d’une loi-cadre dans une approche interministérielle et européenne fixant cap et objectifs à moyen et long terme. La rédaction de ce texte devra nécessairement s’appuyer sur une réflexion collective et participative, impliquant l’ensemble des acteurs concernés, à travers des états généraux de l’économie circulaire qui pourraient être lancés à l’issue de la conférence environnementale.

L’Etat doit contribuer à la mise en place de leviers forts en faveur de l’économie circulaire. 

Afin de construire cette loi cadre, l’Institut de l’économie circulaire propose 10 axes de travail prioritaires pour la feuille de route de la conférence environnementale pour répondre aux questions suivantes

1.    Quel potentiel de l’économie circulaire en France en terme économique, social (emploi, qualité de vie) et environnemental (la réalisation d’une étude a été actée dans la loi consommation)

2.    Quel peut-être le rôle de la commande publique vers un soutien à l’économie circulaire avec la définition d’un ensemble de critères à respecter (taux de matières recyclées, externalités positives…), l’intégration de la notion de proximité dans les marchés liés aux matières premières et ressources et la mise en place des conditions nécessaire à l’expérimentation

3.    Quel rôle et potentiel de la fiscalité pour soutenir les acteurs qui s’engagent dans la voie de l’économie circulaire

4.    Comment accélérer le changement de comportement des industriels et des consommateurs finaux

5.    Comment réduire drastiquement le gaspillage des ressources mises en décharge ou incinérées alors qu’elles pourraient encore être utilisées

6.    Comment favoriser l’écoconception et l’anticipation des flux de matières en amont

  • Quels critères d’écoconception en favorisant les échanges entre les producteurs et les gestionnaires de déchets ?
  • Comment inciter les fabricants à allonger la durée de vie moyenne des produits selon des critères d’utilisation préalablement définis et ce pour éviter l’obsolescence programmée ?
  • Comment aborder les matières potentiellement toxiques ?

7.    Comment garantir la sécurité, la santé des  personnes et la continuité du fonctionnement de la chaine de valeur entre tous les acteurs et promouvoir la coopération multi acteurs

8.    Comment accélérer la mise en place de l’économie circulaire au niveau territorial

  • Comment mettre en place l’économie circulaire à l’échelle nationale avec l’ensemble des acteurs territoriaux des structures régionales dédiées d’appui technique et d’animation
  • Comment favoriser des expérimentations locales
  • Comment développer / soutenir les filières de réparation, consigne…
  • Comment développer / soutenir les filières permettant de maintenir les « matières secondaires» sur le territoire et le recyclage
  • Comment favoriser la recherche de nouvelles synergies entre différents acteurs d’un territoire, le développement des expérimentations locales, etc. ce qui nécessite aussi de repenser la gouvernance locale

9.    Comment favoriser l’innovation

  • Quel soutien aux  acteurs, entreprises et réseaux de recherche et formation centrés explicitement sur les thématiques d’économie circulaire
  • Comment favoriser l’accès au crédit impôt recherche ou aux aides de l’Ademe

10. De quelles connaissances et compétences nouvelles les professionnels actuels et future ont-ils besoin ? Au-delà de la création de filières d’expertise ou programmes d’excellence, comment s’assurer d’une dissémination des concepts de l’économie circulaire dans l’ensemble des cursus quel qu’en soit le programme suivi ? Quel impact sur la formation de formateur ? Comment favoriser la collaboration inter-établissements en termes de recherche ?

A propos : L’Institut de l’économie circulaire est une association nationale multi-acteur dont l’objectif est la promotion de l’économie circulaire en France et en Europe. Lancé en février 2013 l’Institut compte à ce jour plus de 150 membres ; entreprises, collectivités, associations, fédérations, parlementaires, centres de formation et de recherche…Président : François-Michel Lambert, député, Vice-président de la commission développement durableMarraine de l’Institut : Coline SerreauMembres fondateurs : Le Groupe La Poste, FEDEREC, La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, GRDF, Kedge Business School, Le Syndicat Français des Industries Cimentières, Ecofolio  »

Plus d’infos : www.institut-economie-circulaire.fr
Contact : contact@institut-economie-circulaire.fr

ATTENTION :  » La page soutien FB du bijoutier de Nice : gigantesque arnaque ???  » à lire dans Debunkersdehoax

Le drame subi par un bijoutier niçois et son agresseur mérite beaucoup plus que cet escalade médiatique et sociomédiatique déplacée et cette récupération politicarde par l’extrême droite et par la droite extrême locale.

Trouvons enfin des solutions pour éviter ces attaques criminelles de citoyens ( commerçants, pompiers, policiers, médecins, salariés divers …etc ) et leur réplique désespérée et parfois mortelle. Avec la volonté politique d’aboutir. Discutons posément, agissons pour prévenir, au lieu de faire du compassionnel dans un sens ou dans l’autre.

Disons BASTA et STOP aux agressions qui se banalisent de façon inadmissible dans une ville gorgées de caméras inutiles et impuissantes, et une ville qui a le plus grand effectif de policiers municipaux … mais pas nationaux depuis la destruction des services publics nationaux par Sarkozy. Une ville qui a les élus les plus sécuritaristes sans résultat. C’est l’Etat qui doit satisfaire à sa mission primordiale : assurer la protection des citoyens partout et à toute heure !

A lire dans Debunkersdehoax un article très important :  » une enquête qui mérite d’être prolongée, nous n’affirmons pas avec une certitude de 100% mais nous avons de TRÈS sérieuses preuves !!!

Un de nos membres avait la puce à l’oreille. Elle n’acceptait pas que la page de soutien du « Bijoutier de Nice » puisse obtenir autant de « like ».
Et elle avait apparemment raison de se méfier !!!

Notre enquètrice est allée fouiner sur un site fort intéressant « Socialbakers » qui détaille la provenance des like sur des sites/pages:

http://www.socialbakers.com/facebook-pages/510248039060920-soutien-au-bijoutier-de-nice

bijoutier nice1.jpg

Que montre ce site?

Que 80% des likes (!!!!!!!!!!!) proviennent de pays étranger!!!!!!

Et si on analyse plus finement:

bijoutier nice2.jpg

Que ces « like » proviennent de « pays mineurs »????????

Mais pour qui nous prend on????

Aux Debunkers nous savons qu’il existe des petits softwares pour augmenter le nombre de like d’une page, et nous avons toujours soupçonné certains sites fachos de les utiliser.
Mais cette fois, la manipulation est énorme si tout cela se révèle vrai!!!

QUI est derrière cette page?

Nous enjoignons nos lecteurs à partager cet article afin que chacun puisse réaliser ce qu’il se passe et devant quelle arnaque nous sommes! Arnaque qui surviens à un moment clé puisque le fn fait son université d’été à Marseille.

Il faut qu’une enquête soit ouverte afin de déterminer si manipulation il y a et le cas échéant de savoir de QUI proviens cette manipulation !  »

 

Un grand Monsieur nous à quitté, Albert JACQUARD – Et le communiqué de Michèle RIVASI, eurodéputée EELV ( Europe Ecologie Les Verts ) :  » Hommage à Albert Jacquard « 

Albert JACQUARD  avait soutenu Civilization International dès sa création. Un grand personnage qui a apporté plus que sa pierre à l’édifice national et planétaire. Un grand spécialiste aussi en plus d’être un grand philosophe et un Sage. Inconnu pour certains par rapport à certains amuseurs trop médiatisés … comme un certain suppôt de Poutine et de son grand sens de la démocratie, et qui joue aussi le faire valoir de l’immonde dictateur mis en place par la Russie en Tchétchénie.

Voici le communiqué de Michèle :

 » C’est avec une grande émotion que Michèle RIVASI, eurodéputée et vice-présidente du groupe vert au Parlement Européen, a appris le décès d’Albert Jacquard.

« Je suis très touchée par cette nouvelle, c’est une grande perte. Grand chercheur et généticien, cet humaniste s’est toujours battu, avec modestie, pour des causes justes, en faveur de l’intérêt général.

Dénonçant l’industrie du nucléaire civil comme étant le pire danger pour l’humanité, il avait également signé avec Stéphane Hessel un manifeste pour le désarmement nucléaire. Il considérait que la concurrence minait la société et il faisait plutôt « l’éloge de la différence », comme le titre de l’un de ses ouvrages, en valorisant les individus, leur coopération et la solidarité entre tous.

Engagé pour la défense des plus démunis, il milita pour le droit au logement pour tous et la régularisation des sans-papiers.

Il était venu à Valence dans le cadre d’une conférence à l’Université Populaire de l’agglomération valentinoise. Bien qu’affaibli physiquement, écouter son discours permettait d’oublier toutes les scories qui ternissent aujourd’hui notre monde.

Je tiens à rendre un immense hommage à ce Monsieur, sa voix et sa présence nous manqueront. »

 

 

 

 » EELV soutient la revendication des artisans sur la TVA à 5%  » Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts

Lettre d'information EELV

Les artisans étaient mobilisés aujourd’hui pour réclamer une baisse de la TVA dans le bâtiment. EELV soutient cette revendication et veut aller plus loin.

« Ecologistes = taxeurs » ? Rien n’est plus faux. Dans la perspective du budget 2014, les écologistes se sont prononcés contre une hausse du niveau général des impôts. Nous voulons une fiscalité intelligente qui taxe moins l’humain et les activités qui créent des emplois tout en taxant plus les pollutions et les gaspillages.

Une première avancée a été enregistrée avec la baisse de la TVA à 5% (au lieu de 10%) dans la construction et la rénovation du logement social. C’est une avancée importante qui permettra d’engager la France dans une politique de logement social plus ambitieuse. Mais nous voulons aller plus loin. Soutenir les artisans, l’activité et l’emploi durable et non-délocalisable c’est aussi agir grâce à l’impôt. C’est la raison pour laquelle dans le cadre du budget 2014 nous allons proposer de baisser la TVA également dans tous les secteurs du logement (construction, rénovation, isolation thermique…) et dans le secteur des transports en commun.

Pour favoriser l’activité durable et créer des emplois, EELV veut un budget ambitieux et stratège qui donne la priorité à ces secteurs indispensables pour les citoyens « .

Jean-Philippe MAGNEN, porte parole

« Faire décroître le diesel, maintenant » communiqué d’EELV ( Europe Ecologie les Verts )

Le diesel est une exception française à l’origine de 15 000 morts par an. Il est devenu un enjeu de santé publique. Pour cette raison il n’est pas envisageable de ne rien faire, comme cela a été le cas sur l’amiante. Pour les pouvoirs publics, le temps de l’action pour faire décroître le diesel est venu. Tous les leviers possibles doivent être utilisés, mis en perspective dans un plan de sortie du diesel.

Le diesel bénéficie d’un avantage fiscal qui non seulement a perdu toute justification mais est devenu mortifère.
EELV confirme une fois de plus sa demande que soit engagée sans tarder la convergence fiscale entre diesel et essence, et cela dès le budget 2014.

Il est impératif de mettre en place un dispositif pour que les ménages contraints de se déplacer en voiture pour leur travail et dont les ressources sont limitées ne subissent pas les effets de la convergence sur leur pouvoir d’achat. D’autant plus qu’ils n’ont pas choisi cette préférence nationale pour le diesel.

La part du diesel dans les parcs automobiles des administrations comme des collectivités devra rapidement décroître, de manière volontariste. Il n’est en effet pas imaginable que celles-ci continuent d’acheter des véhicules à moteur diesel.
Enfin, un plan de sortie du diesel ne peut manquer de comporter un volet réglementaire, les normes sont un levier puissant pour accélérer le changement de modèle.

Au moment où le Président de la République lance « 34 plans d’action pour préparer l’industrie de demain », il n’est pas imaginable de rester piégé dans le modèle du diesel du siècle précédent.

L’accord PS – EELV de novembre 2011 prévoyait le « rééquilibrage de la fiscalité des carburants pour accélérer la dépollution et réduire la puissance des véhicules ; [le] soutien à la conversion de l’industrie automobile vers les véhicules non polluants. » Mettons-le en œuvre, vraiment, maintenant.   »

 

 » L’écologie, une nouvelle prospérité  » par Pascal CANFIN ministre du Développement (EELV – Europe Ecologie Les Verts )

A lire en entier dans Libération :

http://www.liberation.fr/terre/2013/09/11/l-ecologie-une-nouvelle-prosperite_931155

« Il était bien sûr possible de laisser sans réponse la nouvelle charge de Pascal Bruckner contre l’écologie (1). Après tout, la pertinence de l’analyse de celui qui a soutenu la guerre de George W. Bush en Irak, fondé une revue proche des thèses des néoconservateurs américains et soutenu Nicolas Sarkozy est relative. Mais, bien au-delà de son auteur, cette tribune s’inscrit dans une offensive idéologique qui cible l’écologie. J’ai jugé qu’il était de ma responsabilité de ne pas la laisser passer.

Cette offensive se fonde en premier lieu sur une remise en cause des données scientifiques en matière environnementale. Les écologistes noirciraient le tableau. Cette ligne de communication n’est pas nouvelle. Elle est suivie méthodiquement par les lobbys industriels quels que soient les sujets.

Les groupes qui nient aujourd’hui le réchauffement climatique utilisent les mêmes arguments que ceux qui niaient hier le caractère cancérigène de la cigarette, de l’amiante, des particules diesel… Ce sont eux qui sont dans la négation des résultats scientifiques. En matière de santé publique, comme de lutte contre le changement climatique, les écologistes ne demandent qu’une chose : que les analyses des scientifiques soient enfin entendues.

Il y a donc une contradiction absolue, qui ne semble pas émouvoir notre philosophe, à faire l’éloge de la science… tout en jetant aux oubliettes les conclusions des scientifiques.

Le second argument réside dans le fait que les écologistes seraient, par nature, opposés à tout progrès. Sans doute Pascal Bruckner n’a jamais entendu parler de la vache folle, de l’amiante, de Tchernobyl, de Fukushima, de l’augmentation du nombre de cancers liés aux pesticides, chez les agriculteurs notamment… Ni lu Rabelais pour qui, déjà, «science sans conscience n’est que ruine de l’âme».

L’obscurantisme est bien du côté de ceux qui croient aveuglément que toute invention est bonne. Et la raison du côté de ceux qui veulent des innovations utiles. Car l’écologie appelle bien une nouvelle révolution qui porte en elle des myriades d’innovations qui demandent de l’intelligence et de la science. … « 

La fête qui défriche à Nice, le 21 et 22 septembre 2013 à Colomar avec Terra Segurana

Fete qui déchiffre 22 sept 13

 

 » Les associations « les Jardins Partagés de Terra Segurana » et la « Zonmé » organisent, Samedi 21 et Dimanche 22 septembre, avec le soutien du Pôle d’ECOnomie Solidaire des Alpes-Maritimes et du Collectif d’Association Pour des Réalisations Ecologiques (CAPRE 06), la « Fête qui défriche 2 ».

Le jardin partagé de Colomars, situé au chemin du Génie (le petit), est un potager de 4000 m² pédagogique et familial ou 6 familles cultivent une parcelle. Dans un cadre magique à quelques kilomètres seulement de Nice, en zone classée Natura 2000 dans le vallon de Magnan, les Jardins Partagés de Terra Segurana promeuvent une agriculture qui se passe de produits issus de l’industrie chimique, qui refusent les semences issues de manipulations génétiques et qui préserve les ressources essentielles aux générations futures.

Réconcilier l’Homme et la Terre, promouvoir les arts scéniques et ornementaux, retisser un lien social interculturel et intergénérationnel, créer des emplois et même redynamiser une économie locale, tels sont les objectifs de ces associations.

VENEZ METTRE LES MAINS DANS LA TERRE ET PROFITER DU PLEIN AIR GRACE AU CAMPING GRATUIT!

action week-end : aménagement de la parcelle collective en vue des plantations d’hiver, collecte de galets pour la création des allées, défrichage des ronces et de leur pied, remise en état du bassin de boue.

dimanche: cours de jardinage en 4 étapes: 1/exposition et surfaçage, rôle des haies. 2/différents types de terre et test PH. 3/apprivoiser les outils et techniques de travail du sol. 4/ enrichissement de la terre + familles et exigences des familles de plantes et légumes.

PROGRAMME : LES PETITS GARS LAIDS : Ces 4 musiciens vous proposent une musique festive, acoustique et chaleureuse imagée par des textes racontant des histoires de la vie quotidienne drôles et émouvantes.
http://www.lesptitsgarslaids.com/biographie

BENJAMIN FINCHER, Pop orchestrale, folk lo-fi, indie-rock, 8-bit électronique. www.benjaminfincher.com

SAI AFRONYMOUS : WALL-TSHIRT-SKATEBOARD-VYNIL-SOUND SOUUUUL !www.afronymous.com

MONSIEUR RÊVE : is a DJ and a music producer based in Nice along the French Riviera https://www.facebook.com/pages/monsieur-rêve/168381202923

ENTREE 3 euros
RESTAURATION de 2 à 6 euros
BOISSONS de 1 à 5 euros

L’Association Les Jardins Partagés de Terra Segurana, créée au mois de Mai 2013, a besoin de vous : Un appel à don est prévu pour les outils de jardinages qui permettront de commencer des cours réguliers pour 12 à 20 personnes dès cet automne.

Dans un jardin on récolte bien plus que ce que l’on sème ! »

 » Damas, Verdun de la Liberté ?  » par Alain LIPIETZ

« On ne « donne » pas la liberté, on ne peut qu’aider un peuple en lutte à la conquérir. Entre la non-intervention et les bombardements de confort moral, il y a peut-être une voie utile pour aider son prochain. » Alain LIPIETZ

A lire en entier dans le n° de Politis du 5 septembre qui ouvre le débat sur la non-intervention en Syrie. Voir à la suite, à lire en entier dans Politis, la contribution d’Alain LIPIET :

 » De mois en mois, les occasions de revisiter la crise des années 30 pour éclairer la crise présente se multiplient. Désormais :  la question de la guerre ou de la »non-intervention ». Mêmes causes, mêmes effets, mêmes punitions : comme disaient les Anciens, « Le capitalisme porte la crise et la guerre comme la nuée porte l’orage »…

Il y a quelques mois, je profitais d’une réunion politique à Madrid pour visiter le Musée de la Reine Sofia, un ancien couvent qui sert désormais d’écrin à Guernica. Cette fresque bouleversante et gigantesque fut peinte par Picasso pour mobiliser l’opinion mondiale contre le danger international des fascismes, désormais alliés. Elle dénonçait le premier bombardement aérien de terrorisation, crime commis par la Légion Condor de l’aviation allemande mise au service de Franco.

Guernica trône aujourd’hui dans une salle immense, encadrée par d’autres salles où sont exposé les tableaux ou affiches des artistes du camp progressiste international, mobilisé « pour l’Espagne ». Les panneaux explicatifs notent avec une pointe d’amertume que la Guerre d’Espagne a offert à la peinture mondiale quelques nouveaux thèmes : une certaine « hispanitude », des population civiles impuissantes, écrasées par le fer et feu tombés du ciel…

Je me penchai sur des « Une » du mensuel Regards, news magazine du PCF lancé en 1932. À l’époque c’est un précurseur du photojournalisme, pour qui travaillent des géants (Cartier-Bresson, Capa, Ronis…). Le titre a déjà le même graphisme que celui des années 2000 (coucou, Clémentine, Roger !) Une couverture crie : « Madrid, Verdun de la Liberté ».

Ce titre me glaça. Au même moment, les troupes aguerries du Hezbollah balayaient à l’est de la Bekaa les villes libérées par les insurgés syriens. La dictature baasiste de Assad écrasait sous les bombes et les Scud ses propres populations. Le TNT est-il plus politiquement correct que les gaz ? Le monde se taisait. Les derniers feux du Printemps arabe seraient-ils ainsi noyés ? Titrera-t-on un jour « La Ghûta, Guernica de la Liberté » ?

Aujourd’hui le monde s’ébroue. « Ça sent le gaz, c’en est trop ». Pas question évidemment de « faire tomber le régime ». Simplement, une bonne tape. Et encore… A l’époque de Guernica, les foules du Front Populaire s’époumonaient : « Des canons pour l’Espagne ! » et le pauvre Léon Blum, pathétique, leur répondait « Mais vous savez bien que je ne peux pas ! » Son ministre Pierre Cot, Jean Moulin, Malraux parvinrent à passer quelques avions aux républicains. Mais le gros du soutien viendra de Staline, et le Parti Communiste d’Espagne en profitera pour s’imposer sur le terrain, massacrant ses partenaires républicains du POUM et de la CNT.

Pourquoi Léon Blum n’a-t-il rien fait ? Bien sûr, la composante pacifiste de la gauche française (avec la puissante Fédération des instituteurs), traumatisée par le cauchemar de 14-18, refusait « l’engrenage ». Soutenir les républicains espagnols, c’était déjà affronter Hitler et Mussolini. Et surtout, l’Angleterre ne voulait pas, justement à cause de la composante stalinienne dans la résistance espagnole à Franco. Neville Chamberlain ne désespérait pas de jeter Hilter contre Staline…

Aujourd’hui, et jusqu’au gazage de la Ghûta (la banlieue de Damas tenue par les rebelles à la dictature), le monde « ne peut  pas », ne veut pas. Parce que le syndicat des dictateurs, avec à sa tête la Russie de Poutine, soutient Assad. Et la Chine, la vraie super-puissance, considère la Russie comme son ministre délégué aux affaires « à l’Ouest d’Aden ». Et surtout, parce que les forces sunnites jihadistes, proches d’Al Qaeda, sont maintenant la principale composante militaire de la révolte contre Assad. Parce que justement on n’a pas voulu aider la résistance quand elle était laïque et démocrate. Et comme Assad (bien aidé par le fanatisme de la composante sunnite des rebelles) est parvenu à transformer la guerre civile en guerre confessionnelle, les chiites radicaux, soutenus par l’Iran, sont entrés en guerre contre les sunnites radicaux. Et le monde ne désespère pas de voir Al Qaeda et le Hezbollah s’entre-dévorer.

…  »

Alain LIPIETZ

 

Suivez en direct  » Des paroles et des actes  » avec Christiane TAUBIRA, ministre de la Justice, ce soir sur France 2

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/des-paroles-et-des-actes/des-paroles-et-des-actes-du-jeudi-5-septembre-2013_403205.html

 » Christiane TAUBIRA, ministre de la Justice, est l’invitée de David Pujadas, jeudi 5 septembre. Elle vient notamment exposer et discuter les grandes lignes de la réforme pénale qu’elle souhaite mettre en place. Face à elle, les journalistes de la rédaction de France 2 reviennent sur le parcours au gouvernement de la garde des Sceaux, qui s’est illustrée dans le débat sur le mariage pour tous, et sur ses relations avec ses collègues ministres.  »

 

« Syrie : parions sur la voie du compromis » par Edgar Morin

Je partage entièrement cette analyse et cet avis, pointus, responsables et lucides. Une aide au début de la révolte populaire contre de dictateur immonde, soutenu, ne l’oublions pas, d’une façon ou d’une autre par beaucoup trop de responsables « européens » ( pays de l’UE, Russie, USA ), cette aide donc aurait été intelligente et efficace. Une intervention militaire aux finalités réelles équivoques, deux ans et demi après ce rejet populaire, une division qui s’installe et menace de détruire le pays, et tant de massacre perpétrés par ce régime, et continuité avec les dictateurs précédents, et tant d’aides à ce régime ignoble, anciennes ou récentes ….

A lire en entier dans __Le Monde__ :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/04/syrie-parions-sur-la-voie-du-compromis-par-edgar-morin_3471296_3232.html

 » Décider c’est parier. Décider l’intervention en Syrie, plus de deux ans après le début d’une protestation pacifique dont la répression a provoqué une horrible guerre civile, est un pari risqué. Une telle intervention dès le début pour soutenir des résistants en majorité démocrates aurait été risquée, mais elle aurait couru des risques moindres qu’aujourd’hui.

L’utilisation du gaz sarin sur une population civile est avérée. Reste à prouver que ces gaz ont été employés par l’armée régulière, et non par un éventuel groupe rebelle « al-qaïdiste » ou autre. Haute probabilité ne signifie pas certitude. Le mensonge américain sur les armes de destruction massive de Saddam Hussein crée un doute qui pèse sur les esprits.

Même s’il était enfin prouvé que M. Al-Assad a employé ce gaz contre son propre peuple, même si le gaz est une arme prohibée depuis la première guerre mondiale et n’a pas été utilisé même au cours de la seconde, cette arme immonde ne massacre pas plus les civils que les bombardements massifs à gros calibres et bien entendu la plus petite bombe atomique. Toutefois, c’est un pas de plus dans l’horreur d’une guerre. Que cette tuerie déclenche une réaction morale tardive qui se traduit en intervention militaire, cela se comprend. Mais nous sommes devant une contradiction énorme : intervenir, c’est parier dangereusement, mais ne pas intervenir c’est parier non moins dangereusement, et nous payons déjà les conséquences de ce pari passif, comme l’a été le pari passif de la non-intervention pendant la guerre d’Espagne en 1937. Les ennemis de l’intervention ont montré ses dangers. Les ennemis de la non-intervention ont montré ses dangers. Ajoutons que dans l’un et l’autre cas, il est impossible de prédire la chaîne des interactions et rétroactions qui vont suivre.

Le pari d’intervention est un pari limité à des frappes de « punition ». Il n’est prévu aucune intervention au sol, et il semble difficile de penser que ces frappes puissent atteindre des objectifs capables de renverser la situation en Syrie. La guerre civile est déjà en fait une guerre internationale : l’Iran, la Russie, le Hezbollah y participent du côté du régime ; des aides limitées parviennent aux rebelles de la part de pays arabes et occidentaux, des volontaires islamistes de multiples pays participent aux combats. Une intervention accroît les débordements du conflit hors Syrie, notamment au Liban, ce qui risque de transformer une guerre internationale limitée en un embrasement plus large : elle serait une aventure dont les effets sont inconnus.

EFFETS NÉGATIFS PROBABLES

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« Cancers : les risques environnementaux sont mal estimés » à lire dans Actu environnement

 » Un rapport de préfiguration du troisième Plan Cancer recommande de diminuer les seuils tolérés d’exposition de la population aux sources environnementales polluantes. En particulier les gaz d’échappement des moteurs diesel.

A lire en entier dans __Actu environnement__

http://www.actu-environnement.com/ae/news/cancers-risques-environnementaux-professionnels-Professeur-Vernant-Plan-Cancer-19333.php4

 » Un rapport de préfiguration du troisième Plan Cancer recommande de diminuer les seuils tolérés d’exposition de la population aux sources environnementales polluantes. En particulier les gaz d’échappement des moteurs diesel.

Jean-Paul Vernant, professeur d’hématologie à l’Université Pierre et Marie Curie, a remis le 30 août aux ministres chargées de la santé et de la recherche ses recommandations pour le troisième Plan cancer, qui couvrira la période 2014-2018.

Ces propositions doivent venir enrichir les réflexions des groupes de travail mis en place par les deux ministères en collaboration avec l’Institut national du cancer (INCa) pour élaborer ce plan. Ce dernier, qui s’appuiera également sur le bilan du deuxième plan rendu public il y a quelques jours et qui sera complété par une évaluation du Haut conseil de la santé publique, sera rendu public début 2014.

Des expositions pour la plupart multiples

« Les données épidémiologiques récentes et les estimations de risque attribuent aux expositions environnementales un nombre important de décès par cancer« , relève le rapport. Mais les risques environnementaux sont encore « mal connus et mal estimés« , juge-t-il, prenant exemple des perturbateurs endocriniens. En effet, « les expositions sont pour la plupart multiples et de nombreux facteurs de confusion existent« .

« Seul le radon a fait l’objet d’un objectif de la loi de santé publique de 2004« , déplore le document. Et encore ne portait-il que sur les établissements de santé et d’enseignement de 31 départements. De plus, si le diagnostic a été posé, les mesures de protection n’ont, quant à elles, pas été recensées. Le deuxième Plan cancer a certes étendu ce contrôle à l’habitat et prévu une information de la population, mais le rapport considère ce plan comme insuffisant.

Le rapport rappelle le classement par le Circ des champs électromagnétiques de radiofréquences comme cancérogènes possibles pour l’homme, de même que celui des particules fines rejetées par les moteurs diesel comme cancérogènes certains.

Les auteurs recommandent de diminuer les seuils tolérés d’exposition de la population aux sources environnementales polluantes, par une limitation des sources de pollution atmosphériques industrielles et urbaines, dont les gaz d’échappement des moteurs diesel, une limitation des toxiques polluant les eaux comme les pesticides, et la mesure des expositions aux perturbateurs endocriniens.

Autre objectif affiché : une augmentation du nombre d’équipes de recherche travaillant sur les liens cancer/environnement. Ce qui passe par le soutien à la constitution de cohortes, la caractérisation clinique et biologique des cancers d’origine environnementale en les comparant avec les cancers « spontanés » et un renforcement des études d’impact sur la santé.

Augmenter la déclaration des cancers d’origine professionnelle

…  »

« L’appel régularisé contre le passage en souterrain de la ligne 2 du Tramway » par Marc CONCAS, Conseiller Général ( PS )

A lire en entier sur le site de Marc :

http://www.marc-concas.com/spip.php?article63

« Le Tribunal administratif de NICE, par un jugement du 25 juin 2013, a rejeté notre recours contre la DUP du Tramway, sans répondre aux questions essentielles qui lui ont été posées, et particulièrement celles relatives aux expertises hydro-géologiques.

Nous avons donc régularisé un appel et je me permets de vous annexer ci-dessous le texte intégral de ce recours.

Bon courage pour la lecture, il fait 100 pages !

Je vous tiendrai comme toujours informés du suivi de cet important dossier pour le devenir de notre quartier.

Cour Administrative d’Appel de MARSEILLE

Appel c/ jugement du TA de NICE du 25 JUIN 2013 Bouloudhnine et autres c/ Etat et Métropole NCA

REQUETE D’APPEL

A Mesdames et Messieurs les Présidents et Conseillers composant la Cour Administrative d’Appel de MARSEILLE POUR

• Monsieur Marouane BOULOUDHNINE, né le 8 mars 1962 à TUNIS, de nationalité française, Chirurgien orthopédiste, Conseiller Municipal de NICE, Conseiller Métropole Nice Côte d’Azur, demeurant à NICE – 06000, 4 corniche des Oliviers.

• Monsieur Marc CONCAS, né le 20 novembre 1959 à TUNIS, de nationalité française, avocat, Conseiller Général des Alpes Maritimes, demeurant à NICE – 06000, 4 rue Blacas.

• Monsieur Hervé DE SURVILLE, né le 4 janvier 1962 à AIX EN PROVENCE, de nationalité française, consultant, membre de l’Entente Républicaine de NICE, demeurant à NICE – 06200, 123 avenue Durandy.

• Madame Frédérique GREGOIRE-CONCAS, née le 9 janvier 1970 à MONACO, de nationalité française, avocate, conseillère municipale de NICE, Conseillère Métropole Nice Côte d’Azur, demeurant à NICE – 06000, 4 rue Blacas.

• Madame Mari-Luz HERNANDEZ NICAISE, née le 20 août 1939 à Douarnenez – Finistère (29), de nationalité française, Professeur retraité, conseillère municipale de NICE, Conseillère Métropole Nice Côte d’Azur, demeurant à NICE – 06100, 7 Avenue Castellane.

• Monsieur Jean Auguste ICART, né le 27 mai 1947 à NICE, de nationalité française, Conseiller Général des Alpes Maritimes, demeurant à NICE – 06000, 11 rue Tonduti de l’Escarène.

• Monsieur Patrick MOTTARD, né le 9 novembre 1951 à MACON, de nationalité française, Professeur d’Université, Conseiller Général des Alpes Maritimes, demeurant à NICE – 06000, 6 avenue Bardi.

• Monsieur André MINETTO, né le 28 mai 1957 à NICE, de nationalité française, chirurgien dentiste, Délégué Europe Ecologie les Verts, demeurant à NICE …  »

« Situation en Syrie : déclaration commune d’EELV (Europe Ecologie Les Verts) et de la Coalition nationale syrienne

Déclaration commune d’EELV et de la Coalition nationale syrienne à l’occasion des journées d’été EELV à Marseille le 24 Août 2013 :

declaration Syrie
Avec l’usage d’armes chimiques à Damas provoquant la mort de plus de 1300 syriennes et syriens dont de nombreux enfants, l’horreur a atteint un palier qu’on ne pensait plus possible dans notre histoire moderne.

Comme Ban Ki-moon l’a rappelé ce vendredi 23 aout, l’utilisation d’armes chimiques est un « crime contre l’humanité », relevant de la Cour Pénale Internationale.
Il faut permettre aux inspecteurs présents en Syrie de faire leur travail de vérification.
En Syrie, ne rien faire, c’est cautionner le massacre sinon il s’agit de non assistance à personne en danger !
Cela fait maintenant plus de deux ans que le peuple Syrien subit l’horreur des bombardements, tortures, déplacements de populations, exactions et maintenant usage d’armes chimiques.

Il est de notre responsabilité de protéger les populations civiles victimes de cette barbarie.
EELV et la Coalition nationale syrienne demandent au gouvernement Français et à l’Union européenne de prendre des mesures immédiates pour protéger les civils, en particulier contre les bombardements de l’aviation et l’artillerie de l’armée syrienne.
Le devoir de protéger implique également d’assurer l’accès à l’aide humanitaire et médicale sur tout le territoire Syrien, y compris dans les zones sous contrôle de l’opposition.
Le crime contre l’humanité que commettent Bachar Al Assad et son régime en Syrie doit cesser !  »

Mounzer Makhous, ambassadeur de la Coalition syrienne en France
Pascal Durand, secrétaire national d’EELV
Françoise Alamartine, secrétaire nationale adjointe, déléguée à l’international