HOMMAGE à Nelson MANDELA lundi 9 décembre 2013 à 18h30 place Garibaldi à Nice

MANDELA-ARAFAT

Photo : AFP/Mohamed El-Dakhakhny

LE 29 JUIN 1993

Le président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, s’entretient avec Nelson Mandela, au Caire. Lors d’une visite à Gaza en 1999, Mandela avait, en présence d’Arafat, exhorté les Palestiniens à ne pas se décourager dans leur lutte pour un État. À la mort du dirigeant palestinien en 2004, Mandela a salué « l’un des plus remarquables combattants de la liberté de cette génération ». 

Cercle de silence de Nice organisé par RESF06 Place Garibaldi de 18h30 à 19 h mardi 10 décembre 2013 (65 eme anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’ Homme)

 » Mardi 10 décembre 2013 : 65 eme anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’ Homme.

A cette occasion, le cercle de silence de Nice organisé par RESF06 aura lieu exceptionnellement Place Garibaldi, de 18h30 à 19 h .

Animations prévues.

Si vous pouvez amener friandises et décos de Noël pour les enfants de sans papiers et de demandeurs d’asile dont plusieurs se retrouveront à la rue… « 

 » 10 JOURS POUR SIGNER  » campagne annuelle d’Amnesty International autour du 10 décembre


Vous avez 10 jours par Amnesty_France

 » CHAQUE ANNÉE AUTOUR DU 10 DÉCEMBRE, JOURNÉE DES DROITS DE L’HOMME, AMNESTY INTERNATIONAL ORGANISE UNE MOBILISATION MONDIALE POUR SORTIR DE L’OUBLI DES HOMMES ET FEMMES DONT LES DROITS SONT BAFOUÉS.
A cette occasion, de graves violations des droits humains sont dénoncées par Amnesty International : entraves à la liberté d’expression (prison, répression), torture, discriminations, menaces de mort, violences sexuelles,… Les citoyens du monde entier, choqués par ces injustices, sont invités à s’unir contre l’oubli et soutenir en nombre les personnes menacées.

« Nous appelons à agir pour sortir de l’oubli des personnes dont les droits sont bafoués. L’anonymat et le silence sont les meilleurs amis des bourreaux ».
Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France

En appelant les citoyens du monde entier à agir pour des personnes en danger, nous souhaitons démontrer que les droits humains peuvent et doivent être l’affaire de tous, et que la solidarité entre personnes des cinq continents est fondamentale pour le respect des droits de chacun.

Depuis un demi-siècle, la défense des droits des personnes est à l’origine et au cœur de la mission d’Amnesty International (AI).
Découvrez ce qui se passe près de chez vous.

NOUS SOMMES DÉPENDANTS DE VOTRE SOUTIEN POUR MAINTENIR NOTRE INDÉPENDANCE. CETTE INDÉPENDANCE NOUS GARANTIT UN POUVOIR DE DÉNONCIATION ET D’ACTION LIBRE DE TOUTES CONTRAINTES OU PRESSIONS EXTÉRIEURES. AINSI, POUR SOUTENIR LES VICTIMES DE VIOLATION DES DROITS HUMAINS PARTOUT DANS LE MONDE, NOUS SOMMES ENTIÈREMENT DÉPENDANTS DE VOUS. »

 » Radioactivité et impact sur le vivant  » par Mario Mulé référent Energie-Nucléaire de Greenpeace au Court Circuit Café, 4 rue Vernier à Nice le 9 décembre 2013 à 18h30

 

 » Après le 1er volet sur le risque nucléaire, le référent Energie-Nucléaire de Greenpeace groupe local de Nice, nous propose le 2ème volet de son cycle de conférences sur le nucléaire.
« Radioactivité et impact sur le vivant »Au programme:
1) Rappel très sommaire de l’épisode 1
2) Qu’est ce que la radioactivité
3) Impacts sur le « vivant »
4) Déchets et rejets nucléaires
5) Radioactivité naturelle versus radioactivité artificielle
6) Notions de faibles doses et d’effet de seuil
7) Conclusions
8) Questions et débat
9) Présentation très sommaire du « 3ème épisode » : « Le lobby nucléaire »Conférence présentée par Mario Mulé

Boissons et collations seront disponibles avant la conférence.

Cette conférence est ouverte à tous, adhérent ou non à Greenpeace.

Accès : participation libre  »

http://nice.greenpeace.fr/

Journée Internationale des Droits de l’Homme :  » Pas en Notre Nom ! » Appel à rassemblement le 10 décembre à 19h place Garibaldi à Nice

«   Dans la suite logique du rassemblement du 28 septembre dernier, et à l’occasion de la

Journée Internationale des Droits de l’Homme,

nous réaffirmons notre volonté de dénoncer les propos xénophobes, discriminatoires et réducteurs de certaines personnalités politiques de divers bords,
y compris des élu-e-s de notre département, en particulier le maire de Nice, Christian Estrosi, qui a fait pleuvoir des déclarations et arrêtés municipaux que nous
 jugeons contraires aux Droits de l’Homme, et qui ont été censurés par la Justice.
 
Récemment, l’expulsion de Leonarda Dibrani et sa famille a provoqué dans notre pays des réactions haineuses, et Christiane Taubira a elle aussi été victime d’attaques racistes indignes d’une République.
Nous, citoyennes et citoyens, nous sommes mobilisé-e-s en Collectif afin d’exprimer notre désaccord et de rappeler les valeurs de solidarité, d’égalité et de respect de la Déclaration des Droits de l’Homme et de notre pays.
 Vous trouverez ci-joints notre appel citoyen et notre manifeste.
Nous appelons à un rassemblement à l’occasion de la
*journée internationale des Droits de l’Homme*,
le *10 décembre à 19h place Garibaldi à Nice*.« 

 » Roms, uniques objets de mon ressentiment… (Acte I)  » par Maître EOLAS

Je viens de tomber par hasard sur un excellent article de Maître Eolas. Je ne résiste pas au plaisir de vous le faire partager !

Très bonne lecture !

http://www.maitre-eolas.fr/post/2010/08/28/Roms,-uniques-objets-de-mon-ressentiment…-(Acte-I)

 » Roms, uniques objets de mon ressentiment… (Acte I)

Par Eolas le samedi 28 août 2010 à 17:49 :: Actualité du droit :: Lien permanent

Le Gouvernement a donc décidé, pour des motifs d’opportunité politique assez évidents sur lesquels je ne m’étendrai pas, ayant assez de choses à dire par ailleurs, de mettre en œuvre une politique d’expulsion, au sens premier du terme : « pousser dehors », les Roms étrangers vivant en France.

Ils sont fous, ces Roms, hein ?

Avant d’aller plus loin, qu’est-ce qu’un Rom ? Rom vient du mot Rrom, en langue romani (l’orthographe a été amputé d’une lettre en français, la double consonne initiale n’existant pas dans cette langue), qui signifie « homme » au sens d’être humain (féminin : Roma ; pluriel : Romané). Il s’agit d’un peuple parti, semble-t-il (la transmission de la culture étant orale chez les Roms, il n’existe pas de source historique fiable, mais tant la langueromani parlée par les Roms que la génétique confirme l’origine géographique indienne), du Nord de l’Inde (Région du Sindh, dans l’actuel Pakistan, et du Penjab pakistanais et indien) aux alentours de l’an 1000 après Jésus-Christ, sans doute pour fuir la société brahmanique de l’Inde qui les rejetait comme intouchables (c’est donc une vieille tradition pour eux que d’être regardés de travers par leur voisin).

Ils sont arrivés en Europe via la Turquie au XIVe siècle, suivant les invasions des Tatars et de Tamerlan, et s’installèrent dans l’Empire byzantin (qui les appelle Ατσίγγανος , Atsinganos, « non touchés », du nom d’une secte pré-islamique disparue, dont les zélotes refusaient le contact physique ; quand les Roms arrivèrent, les byzantins, qu’on a connu plus rigoureux dans leur réflexion, les prirent pour des membres de cette secte), ce qui donnera tsigane, Zigeuner en allemand et Zingaro en italien. Ceci explique que leur foyer historique se situe dansles actuelles Turquie, Roumanie, Bulgarie, pays qui restent les trois principales populations de Roms, et dans les Balkans (ex-Yougoslavie).

Outre des professions liées au spectacle ambulant, les Roms se sont spécialisés dans des professions comme ferronniers et chaudronniers, Γύφτοs, Gyftos, ce qui donnera Gypsies en anglais, Gitano en espagnol, et Gitan et Égyptien en Français (dans Notre Dame de Paris, la Recluse appelle Esmeralda « Égyptienne » ; et Scapin appelle Zerbinette « crue d’Égypte »).

Le roi de Bohême (actuelle république Tchèque) leur accordera au XVe siècle un passeport facilitant leur circulation en Europe, d’où leur nom de Bohémiens. De même, le Pape leur accordera sa protection (Benoît XVI est donc une fois de plus un grand conservateur) Leur arrivée en France est attestée à Paris en 1427 par le Journal d’un Bourgeois de Paris (qui leur fit très bon accueil) — C’est d’ailleurs à cette époque que se situe l’action du roman d’Hugo Notre Dame de Paris.

Pour en finir avec les différents noms qu’on leur donne, Romanichel vient du romani Romani Çel, « groupe d’hommes », Manouche semble venir du sanskrit manusha, « homme », soit le mot Rrom en romani, et Sinti semble venir du mot Sind, la rivière qui a donné son nom à la province du Sindh dont sont originaires les Roms. Sinti et Manouche désignent la même population rom établie dans les pays germanophones et presque intégralement exterminés lors de la Seconde guerre mondiale C’est pourquoi le mot Tsigane, évoquant l’allemandZigeuner, d’où le Z tatoué sur les prisonniers roms, est considéré comme blessant aujourd’hui .

Il convient ici de rappeler que les Roms ont été, aux côtés des Juifs, les cibles prioritaires de la politique d’extermination nazie. Le nombre de victimes du génocide, que les Roms appellent Samudaripen (« meurtre collectif total »), se situe aux alentours de 500 000, avec pour les Sinti allemands entre 90 et 95% de morts.

Ces mots peuvent être utilisés indifféremment pour désigner les Roms, encore que les siècles d’installation dans des pays différents ont fait apparaître des différences culturelles profondes. Même la langue romani n’est plus un dénominateur commun, puisque les Roms d’Espagne et du sud de la France, les Gitans, parlent le kalo, un sabir mâtiné d’espagnol, depuis qu’une loi espagnole punissait de la mutilation de la langue le fait de parler romani (les espagnols ont un atavisme profond avec les langues, mais c’est un autre sujet).

En 1971 s’est tenu à Londres le Congrès de l’Union Rom Internationale (IRU) qui a adopté le terme de « Rom » pour désigner toutes les populations du peuple rom, d’où l’usage de ce terme dans ce billet (ce que les gitans refusent, eux se disent kalé). Le mot rom ne vient donc absolument pas de Roumanie, ni de Rome, bien que ce peuple se soit installé en Roumanie et auparavant dans l’Empire romain d’Orient.

Je ne puis conclure ce paragraphe sans vous inviter à lire les commentaires de cet article, où je ne doute pas que des lecteurs plus érudits que moi apporteront de précieuses précisions ou, le cas échéant, rectifications.

Tous les chemins mènent aux Roms

Les Gens du voyage sont-ils des Roms ? En un mot, non. Le nomadisme n’est pas une tradition chez les Roms, mais une nécessité historique. Aujourd’hui , entre 2 et 4% des Roms sont du voyage, c’est-à-dire ont fait le choix d’une vie nomade. Et beaucoup de gens du voyage ne sont pas roms, comme les Yéniches, que l’on prend souvent pour des Roms. Les forains sont aussi nomades, mais du fait de leur profession, et pour la plupart ne sont pas Roms. Et si demain, il vous prenait la fantaisie de vivre une vie nomade, vous deviendriez aussitôt Gens du Voyage, sans pour autant devenir Rom (sauf aux yeux des lecteurs du Figaro). Un abus de langage est apparu du fait que la Constitution française interdit toute distinction sur une base ethnique. Le terme de Gens du Voyage, neutre de ce point de vue, est souvent employé aux lieu et place du mot Rom. Or ce ne sont pas des synonymes.

Ce qui d’emblée montre que le problème des occupations illégales de terrains, publics ou privés, par des Roms ne vient pas uniquement du fait que la loi Besson (pas Éric, non, celui qui est resté de gauche, Louis) du 5 juillet 2000, qui oblige les communes de plus de 5000 habitants à prévoir des aires d’accueil, est allègrement ignorée par la majorité des maires.

Quand un Rom viole la loi, c’est mal. Quand l’État viole la loi, c’est la France. Laissez tomber, c’est de l’identité nationale, vous ne pouvez pas comprendre.

La majorité des Roms en France sont Français, et leur famille l’est même depuis plusieurs siècles. Les Roms ont de tout temps adopté le style de vie des pays où ils se sont installés, jusqu’à la religion (ils sont catholiques en France, protestants en Allemagne, musulmans en Turquie et dans les Balkans), et il ne viendrait pas à l’idée d’un Rom de donner à ses enfants un prénom qui ne soit pas du pays où il nait (lire les prénoms des enfants d’une famille rom permet parfois de retracer leur pérégrination ; exemple : Dragan, Mikos, Giuseppe, Jean-Pierre). Cela ne les empêche pas de garder vivace la tradition rom, à commencer par la langue romani, et l’importance primordiale de la famille élargie (la solidarité n’est pas un vain mot chez les Roms). Il est d’ailleurs parfaitement possible qu’un de vos collègues de travail soit Rom et que vous ne l’ayez jamais soupçonné.

Naturellement, ces Roms ne sont pas personnellement menacés par la politique actuelle, même s’il est probable qu’ils la vivent assez mal.

Les Roms étrangers sont donc quant à eux des migrants qui veulent une maison qui ne bouge pas, et habitent des habitations de fortune, triste résurgence des bidonvilles. Ils viennent de pays qui ont toujours refusé l’intégration des Roms, en faisant des parias dans leur propre pays. Même si l’intégration à l’UE de ces pays a conduit à un changement total de politique, les états d’esprit, eux n’ont pas changé, et le rejet répond hélas souvent au rejet. Certains Roms se sont sédentarisés et tant bien que mal intégrés, comme les Kalderashs (du roumain Căldăraşi, chaudronniers, habiles travailleurs du métal, en particulier du cuivre) ; d’autres, comme les nomades, forment une société fermée et hostile aux gadjé — aux non-Roms. La plupart des Roms de Roumanie qui viennent en France sont des kalderashs, et non des nomades, fuyant la misère et le rejet dont ils font l’objet dans leur pays. Donc, pas des gens du voyage.

Les roms des Balkans (ils sont nombreux en Serbie et au Kosovo) fuient eux aussi la misère, même si certains demandent l’asile (très peu l’obtiennent) prétendant faire l’objet de persécutions. Il faut reconnaître que lors de la guerre du Kosovo en 1999, des Roms ont été recrutés par les troupes serbes pour se livrer à des opérations militaires de nature à intéresser le tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), et se sont acquittés de cette tâche avec un zèle qui n’a pas laissé de très bons souvenirs auprès des populations kosovares (j’entends par là : albanais du Kosovo).

Des Roms, des stats et de la bière nom de Dieu

Une question se pose, et je ne tiens pas à l’éluder : celle des Roms et de la délinquance. Le lien est certain, les chiffres ne mentent pas. Partout en Europe, les Roms sont bien plus victimes de la délinquance que les autres populations. Destructions de biens, agressions racistes, sur lesquelles les autorités ferment bien volontiers les yeux, d’autant plus que les Roms, on se demande pourquoi, ont développé à leur encontre une certaine méfiance, quand ce ne sont pas des pogroms. Sans compter les crimes contre l’humanité subis par ce peuple, que ce soit le génocide nazi ou la réduction en esclavage en Valachie et en Moldavie —oui, des esclaves en Europe— jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle.

Ce n’est pas une boutade, c’est une réalité : la délinquance, les Roms en sont d’abord victimes. On a déjà vu que même en France, État de droit imparfait mais État de droit, l’État ne respecte pas la loi Besson. Vous verrez dans la suite de ce billet qu’au moment où je vous parle, il fait encore pire à leur encontre puisque la politique d’expulsion mise en œuvre est illégale. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les juges administratifs. L’Union européenne l’a remarquéLe Conseil de l’Europe l’a remarquéL’ONU l’a remarquéLe Pape l’a remarqué. L’UMP n’a rien remarqué.

Mais n’esquivons pas la question de la délinquance de Roms. De Roms, pas DES Roms. Elle existe, c’est indéniable, ne serait-ce du fait qu’aucun groupe humain n’est épargné. Est-elle plus élevée que dans les autres groupes sociaux ? C’est probable.

Évacuons rapidement une question sur laquelle je reviendrai dans le prochain billet : l’occupation sans droit ni titres de terrains publics ou privés. Il ne s’agit pas de délinquance, puisqu’au pire (occupation d’un terrain public), ces faits sont punis d’une contravention de grande voirie.

Les causes premières de la délinquance, au-delà du mécanisme intime et personnel du passage à l’acte, qui fonde la personnalisation de la peine, sont la pauvreté (liée au chômage ou à la précarité de l’emploi ; un CDD est aussi rare dans une audience correctionnelle que la vérité dans la bouche d’Éric Besson), l’exclusion (qu’entraîne mécaniquement le fait d’être sans-papier, notamment), le faible niveau d’instruction (qui empêche d’accéder aux professions rémunératrices), outre le fait que la délinquance concerne surtout des populations jeunes (le premier enfant a un effet remarquable sur la récidive).

Vous avez remarqué ? Je ne viens pas de vous dresser un portrait du jeune versaillais. Plutôt celui du jeune Rom des terrains vagues. Ou du jeune des cités, soit dit en passant pour la prochaine fois ou on tapera sur eux. À vous de voir avec votre conscience si vous voulez y ajouter une composante génétique.

Parce qu’aucune statistique n’existe sur la délinquance des Roms. Aucune. Tout simplement parce que ce serait interdit : Rom est une origine ethnique, or la loi prohibe la constitution de fichier sur des bases ethniques ou raciales — suite à un précédent quelque peu fâcheux.

Donc quand le ministre de l’intérieur Brice Hortefeux, que l’on a connu plus méticuleux en matière d’arithmétique ethnique, prétend présenter des statistiques de la délinquance des Roms pour justifier la politique du Gouvernement, il ment. Je sais, ça devient une tradition de ce Gouvernement, mais que voulez-vous, je n’arrive pas à m’y faire. Quelqu’un, je ne sais plus qui, m’a mis dans la tête l’idée saugrenue de République exemplaire, du coup, je fais un blocage.

Le ministre de l’intérieur a cru devoir présenter publiquement (sur RTL) le 25 août des statistiques fondées sur « une étude des services de police », non sur l’origine ethnique, interdite, mais sur la nationalité du délinquant, roumaine en l’occurrence.

Mes lecteurs ayant suivi jusqu’ici ont déjà compris l’inanité de l’affirmation. Rom ne veut pas dire Roumain, et le ministre joue ici sur la ressemblance des termes, et l’inculture de son auditoire. Mes lecteurs sachant faire la différence entre un mot sanskrit et un mot latin, je ne m’attarderai pas sur ce stratagème grossier, qui ne trompera que qui veut être trompé.

De plus, les services de police, même si on leur fait perdre un temps précieux depuis des années à collectionner des statistiques inutiles hormis à la communication gouvernementale, ne sont pas un service de statistique. La méthode de récolement des données n’a rien de scientifique et n’a jamais eu la prétention de l’être. Elle repose sur les délits constatés ou dénoncés, ayant donné lieu à élucidation. Donc préalablement à enquête. Or la distribution des effectifs et des moyens (limités, et de plus en plus du fait de ce même Gouvernement) dépend pour l’essentiel des directives données par ce même Gouvernement.

Je m’explique. Le Gouvernement estime que l’opinion publique, qu’il confond hélas trop volontiers avec le peuple souverain, est particulièrement remontée contre les vols à la tire (les pickpockets) ou à l’arraché (qui en est une variante un peu plus bourrin) dans les transports en commun. Le ministre de l’intérieur va demander aux forces de police de mettre la pression contre cette délinquance. Le commissaire de police va recevoir cette instruction et va redistribuer ses effectifs, qui préalablement luttaient contre les violences faites aux personnes, sur les voleurs du métro. Mécaniquement, le nombre d’interpellation pour des faits de violence va baisser. Les policiers interviendront toujours lors d’une bagarre, mais n’arrêteront personne pour des faits de violences légères, puisque leur mission est de surveiller les voleurs à la tire. Un délit constaté de moins = baisse de la statistique correspondante, sans que la réalité n’ait changé en quoi que ce soit. En revanche, plus de voleurs à la tire seront arrêtés (car la police reste malgré tout plutôt efficace dans son boulot). Augmentation de la statistique, sans lien avec l’évolution de la réalité. Voilà la méthodologie qui préside à la confection de ces statistiques.

C’est pourquoi le ministre peut proclamer des chiffres aussi aberrants, et sans hélas faire tiquer qui que ce soit, qu’une augmentation de 138% en un an de la délinquance roumaine. Personne ne fait le lien avec une autre donnée, qui indique que 13,65% des auteurs de ces vols seraient Roumains (sous-entendu : Roms). C’est-à-dire que 13,65% des délinquants sont responsables d’une augmentation de 138% des délits. Qui a dit que les Roms étaient des feignants ?

D’autant plus que pour fréquenter un peu les prétoires parisiens, je suis assez bien placé pour savoir qu’il existe aussi une délinquance roumaine non-rom, assez active ces derniers mois, dite de l’escroquerie aux « Yes-card ». Une Yes-card est une fausse carte de crédit qui, quel que soit le code que vous tapez, renvoie toujours une réponse positive au lecteur, faisant croire que la banque a accepté la transaction. Des Roumains achètent ainsi des vêtements de marque et des parfums, et vont les revendre à Bucarest. C’est une atteinte aux biens, commise par des Roumains, mais pas par des Roms. Sauf dans les statistiques de M. Hortefeux.

Brisons là, ce billet mérite je pense d’être soumis à vos commentaires. Le deuxième volet sera centré sur le droit des étrangers et portera sur les mesures actuelles d’expulsion, pour lesquelles le Gouvernement use selon les cas de deux méthodes : soit violer la loi, soit se payer votre tête.

Et fort cher, si ça peut vous consoler.  »

Nelson MANDELA : ma réflexion sur les réactions au décès de ce Sur-Homme, cet exemple majestueux pour la jeunesse du monde

Mandela

Ma réflexion sur ce que j’entends des hypocrites :

Beaucoup de chefs d’Etat qui encensent Mandela, mort, l’ont livré à ses bourreaux, vivant …mépris total pour eux, respect total pour lui !

Le racisme revient, la Ministre Christiane TAUBIRA l’a reçu en plein visage, ignoble et dégoulinant de crasse et d’appel au lynchage et au meurtre inconscients. La France et l’Europe ont besoin de se réveiller avant d’être happés par leur vieux démon.

Certaines populations fragiles basculent vers l’extrême droite, ce mouvement barbare qui n’ose plus dire son nom et mais qui met toujours en avant le mépris pour des futurs Sur-Hommes comme jadis Nelson MANDELA. ET ceci à cause de la couleur de leur peau, de leur religion, ou origine, mais surtout de leur pauvreté, ne l’oublions pas. Les victimes, aujourd’hui : d’autres hommes, qui s’appellent Rachid, Daoud, Issa ( des musulmans ),  ou Ibrahim, et même Dragan, Mikos, Giuseppe ou Jean-Pierre ( des Roms ), comme Shlomo ou David naguère. Ces populations ne réalisent pas qu’elles maltraitent et rejettent de personnes comme elles, qui souffrent et ont du mal à gravir l’ascenseur social en panne depuis des décennies. C’est une grave erreur de monter ainsi des populations en difficulté les unes contre les autres, alors que les deuxièmes ne sont pas responsables du malheur de premières ! Les responsables réels sont plus haut placés … mais il faut lever la tête pour les voir. Ceux sont les vautours qui pillent les ressourcent et mettent l’humanité en nouvel esclavage. Je ne parle pas des privilégiés qui colportent aussi ces idéologies nauséabondes; eux seront responsables ET coupables.

Ces louanges sur l’être d’exception qu’est et restera Nelson Mandela doit nous rappeler le martyr moral, physique et social que vivent des personnes comme lui aujourd’hui en France et en Europe. . Le rappel de la « Marche pour l’égalité et contre le racisme « , dont on vient tout juste de commémorer le 30ème anniversaire de l’arrivée à Paris ce mardi 3 décembre, et qui a inspiré le film  » La marche  » de Nabil Ben Yadir doit nous rafraîchir la mémoire et nous inspirer un « PLUS JAMAIS CA » salvateur pour les victimes, comme pour les bourreaux de ratonnades anciennes … ou futures, avec ce climat haineux qui pousse à nouveau dans les esprits.

Vous pouvez aussi lire  :

Pourquoi il ne faut pas parler de «Marche des beurs»

http://www.slate.fr/story/80627/marche-beurs-racisme-egalite

 

 

 

 » Concas tacle Allemand et lâche le PS  » dans 20minutes.fr

A lire en entier dans  20minutes.fr

http://www.20minutes.fr/ledirect/1259937/concas-tacle-allemand-lache-ps

Leur divorce est consommé. Le conseiller général Marc Concas a annoncé jeudi qu’il avait transmis sa démission au PS, taclant au passage Patrick Allemand, tête de liste socialiste pour les municipales à Nice. « Il est une moins-value pour le parti », a-t-il ainsi déclaré, expliquant qu’il lançait « le projet d’un rassemblement d’une gauche qui ne veut plus rester silencieuse ».

Président du groupe socialiste au conseil général, Marc Concas a ouvert la porte à un éventuel rapprochement avec Olivier Bettati, sans toutefois le confirmer. « Nous souhaitons un projet alternatif pour les Niçois », a-t-il indiqué. De son côté, le candidat Patrick Allemand peut se réjouir d’une chose : l’écologiste Rémi Gaechter a annoncé son ralliement à la liste d’union de la gauche. Il en prendra ainsi la neuvième place.

« Municipales 2014 : Marc Concas veut donner de la voix à une « gauche silencieuse »  » dans Nice Premium – Un rassemblement à Gauche et un pacte républicain pour bâtir un projet pour Nice

A lire en entier dans NICE PREMIUM

http://www.nice-premium.com/politique,3/municipales-2014-marc-concas-veut-donner-la-voix-a-une-gauche-silencieuse,13247.html

Marc Concas dec 2013

Après Olivier Bettati , Marc Concas a mis fin au suspense qui n’en était pas vraiment un en rendant public sa démission du Parti Socialiste (Il était adhérent depuis plus de 25 ans et conseiller général PS depuis 2001*) et dévoilant son engagement pour qu’une « gauche silencieuse » retrouve sa voix.

L’avocat niçois appelle à un « pacte républicain pour bâtir un projet pour Nice et créer les conditions d’une nécessaire alternance en mars 2014 ». Marc Concas a utilisé sa brillante élocution rhétorique pour accuser et fustiger, au même titre, Christian Estrosi et… Patrick Allemand. Le choix de cette date d’annonce, à quelques heures du meeting du leader socialiste, faisant certainement partie du tableau… de chasse !

Selon le nouveau partant dans la campagne des municipales niçoises : « Christian Estrosi doit être battu en mars 2014 car Il a ruiné la ville comme il a ruiné par le passé le Conseil Général des Alpes-Maritimes… Patrick Allemand, lui, est dans l’incapacité de battre Christian Estrosi. Loin de bénéficier d’un ancrage local, sa personnalité constitue malheureusement une moins-value pour la gauche. Christian Estrosi l’a compris en faisant de lui son adversaire favori ! ». La réaction de celui-ci (voir dans l’encadré) montre que le désaccord entre les deux hommes a pris une tournure fort personnelle.

Conclusion de cette analyse ? Marc Concas a envoyé sa lettre de démission au premier secrétaire du Parti Socialiste, Harlem Désir. Et maintenant ? L’ancien élu socialiste veut donner la voix, tout comme une voie, à cette gauche silencieuse qui ne se reconnait plus dans la politique des partis traditionnels.

Marc Concas le dit clairement :  » Je considère, en effet, qu’à l’échelle d’une ville, et compte tenu de la gravité des difficultés que nous rencontrons au quotidien à Nice, les partis politiques ne sont plus une réponse adaptée à l’urgence de la situation ».

La présence à ses côtés du socialiste Claude Giauffret, du vert André Minetto et du radical Georges Trova témoigne d’un premier intérêt de la part de militants qui pourraient être séduits par cette nouvelle alternative.

Mais, finalement, cette action s’inscrit dans quelle stratégie et comment se déclinera-t-elle ? La réponse est encore au stade de la condition préalable :  » Un pacte républicain et bâtir un projet pour Nice et créer les conditions d’une nécessaire alternance ». Ce qui est certes bien dit mais qui, tout au moins apparemment, reste insuffisant face au cuirassé Estrosi.

Mais, on sait qu’un secret, de Polichinelle pour certains, va être prochainement dévoilé avec la prochaine déclaration de Benoît Kandel. La définition de ce puzzle politique niçois sera alors complète et donnera une dynamique et la visibilité à une liste qui se voudra novatrice d’une nouvelle manière de faire de la politique en recherchant la démocratie de proximité face à un maire sortant « qui ne recherche qu’un seul objectif, celui d’utiliser la mairie de Nice comme un tremplin pour sa carrière parisienne.

Est-ce que les Niçoises et les Niçois sauront comprendre la démarche… Réponse dans les semaines qui suivent ?  »

 » Le lent suicide d’Europe Ecologie Les Verts » par Hervé KEMPF

 » Prisonnier d’une alliance politique désastreuse, EELV vient de tenir son congrès à Caen, reconduisant mollement la ligne incarnée par Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé. L’écologie politique est gravement malade. Il est urgent de penser son renouveau.

A lire en entier dans  » REPORTERRE »
http://www.reporterre.net/spip.php?article5086


En août 2012, le parti EELV m’avait invité à animer la session plénière de ses journées d’été, dont le thème était : « Des écologistes au gouvernement, pour quoi faire ? ».

Comme je ne conçois pas le rôle d’animateur comme étant celui d’un distributeur d’eau tiède, j’avais introduit la discussion en posant les questions que bon nombre des membres de ce mouvement se posaient, à savoir : jusqu’à quel point est-il utile d’avoir des ministres dans un gouvernement qui prend des mesures anti-écologiques ? Car en à peine deux mois, le gouvernement de M. Ayrault avait déjà relancé un surgénérateur (Astrid), viré une ministre de l’Ecologie qui s’opposait à l’exploitation de pétrole au large de la Guyane, réprimé violemment deux manifestations à Notre Dame des Landes et à Montabot (contre la ligne à haute tension Cotentin Maine).

On peut voir la vidéo de cette séance ici :.

Cette introduction agaça les ministres à la tribune, Cécile Duflot et Pascal Canfin, et le député François de Rugy.

Quand vint son tour de parole, Pascal Canfin, selon la méthode qui consiste à s’en prendre au messager plutôt que répondre au message, m’interpella : « Que fait un journaliste écologique dans un journal qui ne l’est pas ? Quand on voit la Une du Monde sur la croissance… La couleuvre que Hervé Kempf a avalé ce jour-là, c’est un boa ».

Mon rôle d’animateur n’était pas d’entrer dans un débat direct avec les orateurs, donc je ne répondis pas. Un an plus tard, considérant qu’effectivement, on ne peut pas avaler les boas, j’ai quitté le journalde MM. Bergé, Niel et Pigasse. Pascal Canfin est toujours ministre, et ne manifeste aucun désir de quitter ce poste. Depuis l’été 2012, le gouvernement Ayrault a cependant multiplié les mesures anti-environnement. Il semble que la conception des boas diffère selon que l’on est journaliste attaché à la liberté et militant politique.

Couleuvres et boa –

La question de la participation au gouvernement torture plus que jamais le parti né en 1984 pour porter sur la scène politique l’interrogation écologiste et la volonté de changement qui en découle. Porter sur la scène politique signifie que l’on entend peser sur les leviers de pouvoir, et accéder à ces leviers de pouvoir. On ne peut donc reprocher à un parti de chercher à gouverner. Mais cela n’a de sens qu’il pèse vraiment. En l’occurrence, ni M. Canfin, ni Mme Duflot, ne peuvent démontrer qu’ils pèsent sur la politique gouvernementale en matière d’environnement. Leur présence les contraint même à une solidarité avec toutes les décisions du gouvernement, ce qui les conduit et conduit ce parti à valider des mesures dont on peut juger qu’elles sont inacceptables.

Echec sur l’énergie, échec sur l’agriculture

Accepter de ne pas prendre la responsabilité du ministère de l’Ecologie était dès le départ une erreur. On voyait ainsi échapper la possibilité de peser sur un des deux grands problèmes au coeur du défi écologique pour la France : l’énergie.

Au moins, le portefeuille de ministre de l’Egalité des territoires et du Logement aurait-il pu permettre de peser sur l’autre grand problème environnemental français : celui de l’artificialisation des terres, qui porte avec lui la question agricole et celle de la spéculation foncière. Le bilan de Mme Duflot est ici particulièrement décevant : elle a clairement fait le choix de favoriser la construction de logements, plaçant la lutte contre l’artificialisation des terres en objectif secondaire.

Ne pas peser au gouvernement, mais y être présent, oblige les parlementaires à soutenir les actions nuisibles de ce gouvernement. En fait, EELV est prise dans la stratégie du PS que François Mitterrand avait déjà expérimenté, avec succès, dans les années 1980 : accueillir des ministres communistes au gouvernement pour étouffer ce parti. De même, François Holllande a-t-il attiré des ministres écologistes au gouvernement pour étouffer les écologistes.

Car le PS (parti « socialiste ») est caractérisé par deux traits fondamentaux :
- il ne raisonne qu’en termes de rapports de force et a à peu près abandonné tout idéal politique, ne fonctionnant plus qu’en machine à capter le pouvoir ;
- il n’a absolument pas intégré la question écologique, et considère les écologistes soit comme des gêneurs, soit comme des vassaux.

Aujourd’hui, les partisans du maintien au gouvernement d’EELV avancent deux arguments :
- il faut rester jusqu’à la loi sur la transition énergétique qui sera préparée à l’automne prochain ;
- si l’on part, on affaiblit encore le PS, ce qui favorisera l’extrême-droite.

En ce qui concerne la transition énergétique, ce qui s’est passé depuis plus d’un an autour du nucléaire comme la façon dont s’est déroulé le débat sur la transition énergétique devrait suffire à dessiller les yeux des plus naïfs. Mais il semble que l’amour du pouvoir rende aveugle.

Quant à la menace de l’extrême-droite, si elle est réelle, elle découle essentiellement de la trahison du PS à l’égard des classes populaires, trahison à laquelle s’associe de fait EELV. Rien ne sert de reculer pour mieux sauter : la continuation de cette politique médiocre ne peut qu’accentuer le désaveu croissant des électeurs envers les gouvernants.

Reculer conduit au précipice

A force de céder du terrain sur les choix essentiels, et d’accepter les reculs successifs sur l’environnement, EELV est en train de dilapider son capital, qui est l’idée que ce parti représente l’écologie.

Car tant à droite qu’à gauche, l’environnement commence à s’intégrer aux politiques : à droite, l’UDI de Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno développe une expertise réelle sur nombre de questions environnementales. Et même si c’est une vérité difficile à admettre, le bilan environnemental du quinquennat Sarkozy n’est au final pas plus mauvais que celui des deux années de M. Hollande. A gauche, le Parti de gauche avance dans la définition de l’« écosocialisme » et est présent dans nombre de luttes écogiques de terrain (souvent, d’ailleurs, en bonne intelligence avec les militants locaux d’EELV). Et dans les luttes concrètes, de plus en plus souvent on s’organise indépendamment d’EELV et parfois en opposition avec ce parti.

Le renouveau

Dans cet affaissement du parti écologiste, il reste deux points forts, d’où pourrait partir le renouveau. D’abord, l’ancrage à l’échelle locale. Car si le bilan ministériel est désastreux, le travail dans les municipalités et les régions est souvent très positif. Sans doute est-ce là l’échelle privilégiée de l’action politique écologiste, comme l’indiqueAntoine Lagneau. Ensuite, le travail au niveau européen : le Parlement de Strasbourg est une instance où il est bien plus possible d’influencer les politiques. Il est par exemple évident que Pascal Canfin était bien plus utile au Parlement – où il animait efficacement la bataille pour contrôler les puissances financières – qu’au gouvernement où il administre une aide au développement en peau de chagrin.

Enfin, il parait indispensable de… réfléchir. La pensée écologiste a besoin de se renouveler, de se remettre en question, d’intégrer en permanence les idées nouvelles qui jaillissent du corps social et de l’évolution historique rapide du capitalisme finissant. On sent chez nombre de responsables politiques écologistes une paresse intellectuelle qui explique largement leur médiocre bilan : on ne peut pas élaborer une bonne stratégie si l’on n’a pas une claire vision des choses.

De ce point de vue, un troisième point d’appui du renouveau écologique doit venir de l’effort de pensée. D’une part à travers un organe de réflexion à longue durée, comme Etopia, en Belgique, qui explique en partie le succès des écologistes belges. Et d’autre part d’un média, indépendant et qui affirme clairement la priorité historique que représente la crise écologique planétaire. Un média qui alimente en permanence la discussion écologique et nourrisse d’informations originales sa vision du monde. C’est ici le rôle deReporterre, qui s’intéresse, bien au-delà d’EELV, à toute la communauté écologiste, des anarchistes aux partisans du développement durable, sur le terrain des luttes comme sur celui des cercles de réflexion.  »

« Emmanuelle Cosse est élue secrétaire nationale des Verts », ex présidente d’Act Up et ancienne journaliste à « Tétu » et « Regard »

L’ex-présidente d’Act Up Emmanuelle Cosse est élue secrétaire nationale des Verts

( à lire en entier dans   » Le quotidien du medecin « 
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/politique/l-ex-presidente-d-act-emmanuelle-cosse-est-elue-secretaire-nationale-des-verts?ku=7xC76y8w-y59w-ay6E-yxaw-DCDawy8xwyB6Archiver    Imprimer  Envoyer par email)

Emmanuelle Cosse, 39 ans, a été élue samedi 30 novembre Secrétaire nationale d’Europe-Écologie-Les Verts (EELV) lors de leur congrès à Caen. Proche de la ministre Cécile Duflot, elle a obtenu avec sa motion« Pour un cap écologiste » 55,35 % des votes exprimés, devant « la motion participative » d’Yves Cochet et d’Alain Lipietz (36,53 % des voix) et la motion « Love » d’Éva Joly et Julien Bayou (8,12 %).

Emmanuelle Cosse succède à Pascal Durant qui a renoncé à se présenter à sa succession. Elle devra mener les batailles pour les élections municipales et européennes, et gérer un parti qui, pour la première fois, compte deux ministres et deux groupes parlementaires, en proie à des divisions et des critiques internes et externes.

Militante

Engagée à Act Up en 1992, Emmanuelle Cosse devient en 1999 la première présidente hétérosexuelle et séronégative de l’association jusqu’en 2001. « Nous nous souvenons qu’elle a été une bonne présidente d’Act Up-Paris. Peu de militants actuels de nos associations, malheureusement, sont en capacité de se souvenir d’elle car beaucoup son mort du sida », a déclaré l’association.

Ancienne étudiante en droit, elle est ensuite journaliste pour « Têtu » et « Regard » entre 2002 et 2010. En 2009, elle prend sa carte à Europe-Écologie-Les Verts. Elle est élue conseillère régionale d’Ile-de-France et nommée vice-présidente en charge du Logement.

Décrite comme une « chef » (par Jean-Vincent Placé, sénateur), une femme « hyper-déterminée, têtue, très bosseuse et à l’écoute » (Pierre Serne, conseiller EELV), avec « du tempérament et de la poigne »(Laure Lechatelier, vice-présidente EELV à la région Ile-de-France, en charge de la santé), Emmanuelle Cosse plaide pour une « écologie décomplexée ». « Il nous faut retrouver une parole audible et forte sur tous les sujets majeurs : transition énergétique, gaz de schiste, fiscalité », a-t-elle affirmé. Elle aspire à un « parti plus offensif, plus crédible et plus efficace pour porter ses propositions ».

Act-Up attend de son ancienne présidente qu’elle promeuve au plus haut niveau politique un système de santé solidaire. « Ancienne activiste, elle sera bien placée pour poser au sein d’EELV la question de leur participation à une majorité qui ferme des services hospitaliers, gèle la contribution française à la lutte contre le sida dans le monde, ne fait rien pour vider les prisons et y améliorer la santé, expulse encore et encore des sans-papiers séropositifs, stigmatise des populations exclues comme les Roms au prix de leur santé, refuse de lutter contre les discriminations dont souffrent les personnes vivant avec le VIH », déclare Act Up. « Nous ne lui passerons rien, comme avec n’importe quelle autre personnalité politique, comme avec n’importe quel autre parti », prévient l’association.  »

› COLINE GARRÉ

Emmanuelle COSSE nouvelle Secrétaire Nationale d’EELV ( Europe Ecologie les Verts ):«La politique économique et sociale menée par le gouvernement n’est pas celle pour laquelle nous avons voté en 2012»

« >

Toutes mes félicitations à Emma !

Et  je souhaite à Pascal, notre ancien Secrétaire National, de réussir à défendre nos idées au Parlement Européen à partir de juin 2014 !

« … Emmanuelle COSSE s’est prononcée en faveur d’une écologie de combat et en même temps a prôné le rassemblement de tous les écologistes. Mais elle s’est livrée à une attaque en règle du gouvernement, aussi bien de ses choix économiques et sociaux que de ceux en matière écologique. Elle a critiqué le CICE et les 20 milliards d’euros de recettes fiscales abandonnées aux entreprises, et qui, selon elles, auraient pu «servir à engager la transition énergétique». Elle a également rappelé l’engagement de son parti pour une baisse du taux de TVA. «La politique économique et sociale menée par le gouvernement n’est pas celle pour laquelle nous avons voté en 2012.» Avec des accents très «gauche», Emmanuelle Cosse a estimé ne pas partager avec les socialistes «la même vision sociale-libérale». «La radicalité n’exclut pas la responsabilité», a-t-elle affirmé. « 

NON A TAFTA ( ou TTIP – projet de libre échange entre U.E et USA ), manifestation à Nice place du Palais le 24 novembre à partir de 13h

 

Ce mouvement est à l’initiative du collectif citoyen des engraineurs, rejoignons-les on est tous concerné !!! Si vous n’agissez pas, l’Etat va continuer de nous entuber. Ce traité de libres-échanges entre les USA et l’UE va nous priver encore plus de nos libertés. Les multinationales vont gagner encore plus de pouvoir. Il faut agir tous ensemble main dans la main le 24/11 et dire NON à TAFTA.

 » Négocié depuis le mois de juillet 2013, TAFTA, l’accord commercial trans-atlantique ou Trans-Atlantic Free Trade Agreement (aussi connu sous le nom de TTIP, Transatlantic Trade and Investment Partnership ou Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement) est un projet d’accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis. Il concerne des domaines aussi variés que l’accès aux médicaments, la sécurité alimentaire ou le règlement des différents privés-publics. Les négociations, menées par un petit groupe de fonctionnaires non élus, sont censées durer au moins jusqu’à fin 2014.

Malgré le rejet de l’accord commercial ACTA en 2012 et les mises en garde de la société civile, les membres du Parlement européen se sont exprimés en faveur du renforcement de la protection des droits d’auteur, des brevets et des marques dans le mandat autorisant la Commission européenne à négocier TAFTA. En outre, ils ne se sont pas opposés à la tenue de ces négociations dans l’opacité, et n’ont pas exigé leur suspension en réaction à l’espionnage par la NSA des négociateurs européens.  »

 http://www.laquadrature.net/fr/TAFTA

Marchons contre le racisme : à Nice départ à 10h place Garibaldi

Appel unitaire à manifester le 30 novembre 2013

 » Un climat nauséabond s’installe dans notre pays. La garde des Sceaux, ministre de la Justice, Christiane Taubira, a subi ces dernières semaines des attaques racistes venues de temps obscurs que l’on croyait révolus. Les déclarations racistes d’une candidate du Front national, les invectives d’enfants, téléguidés par leurs parents, traitant la ministre de la Justice de « guenon », sont une souillure pour la République.
Ces propos attaquent frontalement des millions d’êtres humains originaires d’Afrique, des Caraïbes, des Amériques, de l’Océan indien, citoyens français ou non et dont les aïeux ont été jadis martyrisés du fait de leur couleur de peau. Ils constituent une atteinte violente contre toutes et tous car ils visent au cœur le pacte républicain.

Nous condamnons solennellement cette dérive raciste, de même que les actes et propos qui en ont permis la maturation. Nous n’admettons pas que des millions de personnes soient déniées dans leur humanité et leur citoyenneté, que ce soit en raison de leurs origines, de leur situation sociale, de leur culture, de leur religion… Nous ne supportons pas que des boucs émissaires soient désignés comme les responsables de nos maux et comme des menaces sur notre avenir.

Alors que la France doit affronter les énormes défis liés à la dégradation économique, au chômage et aux inégalités, face à ceux et à celles qui veulent aviver les souffrances sociales, les peurs et les colères, nous nous dressons pour affirmer avec force : la République n’a d’avenir qu’égale, solidaire et fraternelle.

C’est pourquoi nous appelons toutes celles et ceux qui ont à cœur les valeurs de l’humanité, toutes celles et ceux qui veulent opposer l’égalité et la fraternité aux visages hideux du racisme à participer à une marche le 30 novembre 2013 à Paris, dont le rendez-vous est donné à 14h30, place de la République, ainsi que partout en France métropolitaine et dans les Dom-Com.  »

Signataires :

Collectifdom – CM 98
Ligue des droits de l’Homme – Licra – Mrap – SOS Racisme
CFDT – CFTC – CGT – FSU – UNSA – Union syndicale Solidaires
UEJF (Union des étudiants Juifs de France) – FIDL – UNEF – UNL – UFAT FCPE, Ligue de l’enseignement, France Terre d’asile, EGAM, FNASAT, R=(Respect), Banlieues du Monde, Ni Pute Ni soumise, Collectif des écrivains nègres, Association ultramarine de France, Les amis du PPM en France, Haut Conseil des Maliens de France, Association pour la Promotion de la Langue et de la culture Soninké (APS) Association culturelle de musulmans de Drancy, Conseil de Coordination des organisations arméniennes La Maison des potes, Mémorial 98, Le Syndicat des Avocats de France (SAF), Le Syndicat de la Magistrature, Les Marianne de la diversité, RESF, Fédération des Mutuelles de France, Mouvement de la paix, Fondation Copernic, SNES, CIMADE, SNEP, SNUEP, Droit au logement – DAL,SNUIPP, Le 93 au cœur de la République, Collectif national droits de l’Homme Romeurope, Harkis et droits de l’Homme, Convergence services publics, Fédération initiatives des femmes africaines de France et d’Europe (Fédération Ifafe), Les sans voix, Paroles de femmes, Union syndicale de la psychiatrie, Collectif national pour les droits des femmes, Osez le féminisme, Comité Laïcité République, Collectif Urgence Darfour, Asiagora, Association réunionnaise « Noutkabar », ADEN, ACTEUR’S, ASSOUEVAM (Association de soutien aux étrangers du Val de Marne), Association Antillo-Val d’Oisienne des amis du Gosier, An Paj Bélè média promotion bélè, Nutricréole, Le Planning Familial, Paroles de Femmes, La Fabrique, GISTI, Solidarité laïque, le CRAN, Collectif des États généraux de l’outre-mers (CEGOM), Fédération Léo Lagrange, Cercle Frantz Fanon (Fondateur Marcel Manville), Cifordom, La Génération Gagnante, Fédération Total Respect, Association Tjenbé Rèd Prévention, LGBT/OM, Fédération lesbienne, gaie, bi & trans des outre-mers, ISOM (Initiative Sida Outre-Mers), Onzième Dom, Amicale des Français/es d’outre-mers du XIe arrondissement de Paris, OME | Outre-Mers Environnements, Black Caucus France, Union française des étudiant/e/s & diplômé/e/s africain/e/s & ultramarin/e/s, Rainbow Caucus France, Union française des étudiant/e/s & diplômé/e/s LGBT, Collectif VAN (Vigilance arménienne contre le négationnisme), Syndicat national des arts vivants (SYNAVI), la Confédération syndicale des familles (CSF)  »