» EELV soutient les manifestations contre TAFTA et dénonce la répression policière  » à Bruxelles

 » Ce matin même à Bruxelles, la police belge a procédé à plus de 500 interpellations et arrêté trois députés Ecolos lors d’une manifestation qui rassemblait des agriculteurs, des artistes, des militants et des citoyens qui souhaitent alerter l’opinion publique sur les dangers du Traité transatlantique (TAFTA) en cours de négociation entre les Etats-Unis et l’Union européenne.

Pourtant, cette manifestation bon enfant souhaitait simplement alerter l’opinion publique sur les dangers que ce traité fait peser sur nos régulations environnementales, sociales et sanitaires.

C’est tout simplement inacceptable.

En effet, la Commission Européenne négocie en ce moment même dans le plus grand secret un accord commercial avec les Etats-Unis. Cet accord prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique soit « harmonisées » pour faciliter le libre-échange, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants. Si les gains attendus de ces échanges sont flous, les risques sont bien réels.

Pour EELV, la mobilisation contre ce traité doit être un enjeu majeur pour le prochain mandat des députés européens. Les élus écologistes ont été parmi les premiers à dénoncer les risques que ce traité fait peser sur notre avenir.

EELV dénonce en particulier la procédure qui permettrait à des multinationales de contester en justice des décisions prises par des Etats pour protéger leur populations ou l’environnement.Ainsi, Philipp Morris attaque l’Australie pour ses restrictions sur le commerce de tabac, l’Allemagne est poursuivie pour sa sortie du nucléaire et Novartis et d’autres laboratoires pharmaceutiques harcèlent juridiquement l’Inde pour qu’elle cesse de produire et exporter des médicaments génériques.

Demain, des multinationales pourraient forcer le gouvernement français à signer les permis d’exploitation de gaz de schiste ou à accepter les OGM ou l’importation de boeuf aux hormones ou encore du poulet à la dioxine.

Europe Écologie Les Verts réaffirme son opposition la plus ferme au traité TAFTA dans son ensemble : « Nous refuserons et combattrons toutes tentatives d’affaiblir les régulations nationales et européennes en matière d’environnement et de santé, de protection des travailleurs et des consommateurs et des données » explique Yannick Jadot, député européen

Avec TAFTA et sa zone de libre-échange élargie au détriment de tou-te-s, on est loin de l’Europe protectrice au fonctionnement démocratique pour laquelle se mobilisent les écologistes.  »

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

« 1er mai place Maurice Thorez » pièce de Patrick Mottard mise en scène par Bernard Gaignier avec Frédérique Grégoire Concas …

1er mai place Maurice Thorez

C’est avec un très grand plaisir que j’ai assisté ce soir à la pièce de Patrick Motard joué au Théâtre  de l’Eau vive. Pièce jouée par la Compagnie du Petit théâtre des affranchis avec Catherine Coquempot, Huguette Veschi, Eva Siègle, Didier Veschi, Joffrey Giovanetti, Georges Cruzalebes, Bernard Gaigner et donc Frédérique Grégoire Concas.

Frédérique qui revient sur les planches après 25 ans d’absence. Et qui a une sacrée vocation d’actrice et tout le talent ( … et un poil de trac, juste ce qui faut pour cette grande dame politique ) qui va avec !!

Une mise en scène fort adaptée, une équipe théâtrale soudée et qui joue avec délectation le texte de Patrick. Texte qui pousse vers la complicité totale ceux qui, comme moi, ont suivi pas à pas les méandres et péripéties du long roman fleuve du communisme d’Etat sur toutes ses trop longues décennies, ainsi que les luttes de libération des peuples du Tiers monde trompés par le décor-spectacle-pubicité mensonger du marketing  » rouge « . Ce  » modèle soviéto-russe  » qui a hélas sévi, asservi et décomposé pas mal de sociétés en Europe et ailleurs. Le raccourci est osé pour notre Countea de Nissa mais la magie … enfin plutôt noire cette magie, la magie ensorcelante prend la ou le spectatrice-teur qui se laisse emporter dans cette univers ubuesque et truculent ! Du Pagnol aux pays des Soviets ! Un vrai régal.

Le hasard a fait que nous étions assis à côté de l’Auteur … incognito ( enfin presque !! ) dans la salle … comble comme à chaque représentation de la pièce.

Je vous encourage à aller la voir. Il reste encore quelques places pour samedi ou dimanche.

photo 1 - copiePatrick au travail pour la dédicace de son livre

 

Question au gouvernement de Cécile Duflot députée écologiste sur l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre en France, une redevance efficace sur la pollution des poids lourds et sur la Conférence de Paris sur la Climat de 2015

 » Ma question s’adresse à Monsieur le Premier Ministre

Nous sommes en train d’atteindre le point de non-retour : la fonte accélérée des glaciers de l’Antarctique est désormais irréversible. Le GIEC alerte depuis des années, les glaciologues le confirment. Dès maintenant cela a des conséquences dramatiques et le dérèglement climatique touche déjà les côtés landaises ou la Bretagne.

Alors qu’en Europe, les émissions de gaz à effet de serre diminuent, elles continuent d’augmenter en France. Notre pays doit engager enfin la transition écologique qui n’est ni l’affaire d’un ministère, ni celle d’une majorité mais bel et bien un enjeu de civilisation. Ceux qui ergotent aujourd’hui encore sur la nécessité de mettre en place une redevance efficace sur la pollution des poids lourds sont aveugles à l’urgence.

Les commissions environnement et industrie du Parlement européen ont en effet  voté le 9 janvier 2014 en faveur d’un trio d’objectifs contraignants d’ici à 2030 : au moins 40% de baisse des émissions de GES, au moins 30% d’ENR, et au moins 40% d’économies d’énergie. Le Danemark et l’Allemagne se sont déjà positionnés en faveur de ces trois objectifs contraignants.  Mais la France,  à ce jour s’est contentée de prendre position uniquement sur les 40% GES de manière contraignante.

Cette  tiédeur ne s’explique pas et augure mal de la Conférence de Paris sur la Climat qui aura lieu en 2015.

En 2009, lors du Sommet de Copenhague, la France a freiné des quatre fers un accord contraignant avant de faire de l’esbroufe durant la conférence. Monsieur le Premier Ministre, en 2015, la France ne peut pas être uniquement l’hôte d’une conférence, elle doit être à l’avant-garde. Pouvez-vous nous dire quelle sera la position précise et chiffrée de la France sur le paquet énergie-climat européen  et quelle position la France adoptera t’elle lors du Sommet convoqué par Ban Ki Moon en Septembre pour préparer la conférence de Paris ? « 

 » Ukraine : que fait l’Europe ?  » par Joël Roman co-fondateur de  » Sauvons l’Europe  » et candidat sur la liste Europe Ecologie Île de France des Européennes

A lire en entier dans SAUVONS L’EUROPE

http://www.sauvonsleurope.eu/ukraine-que-fait-leurope/

« L’Europe et le monde ont besoin d’une Russie indépendante, démocratique et stable. Et cette Russie n’a pas besoin de Poutine. »  

Adam Michnik historien, journaliste, essayiste et ancien militant de l’opposition polonaise dans les années 1960, 1970 et 1980; directeur de publication de la Gazeta Wyborcza, le plus important quotidien national de Pologne

Le texte de Joël Roman :

 » Certes, l’Union européenne a fini par signer avec l’Ukraine l’accord d’association que l’ex-président Yanukovich, après l’avoir préparé, avait in fine refusé de ratifier, ce qui avait entraîné la colère des manifestants de Maïdan et le changement de régime. Certes, les trois ministres des affaires étrangères allemand, polonais et français sont parvenus à négocier l’accord du 21 février, entre l’opposition ukrainienne et Yanukovich, avec l’accord de la Russie (le représentant de la Russie a paraphé l’accord le 21 au matin, mais était introuvable au moment de la signature le 21 au soir. Le 22, Yanukovich fuyait en Russie, privant l’accord de sens). Mais depuis le début de l’offensive russe, l’Europe est comme paralysée. Elle a assisté impuissante à l’annexion de la Crimée, puis aux troubles probablement suscités par des soldats russes infiltrés et des activistes russophones dans l’Est de l’Ukraine.

Personne ne lui demande d’intervenir militairement, l’escalade serait trop risquée, et de toute manière elle n’y est pas prête. Il lui faut en revanche faire preuve de fermeté, et imposer à Moscou d’entrer dans la voie des négociations. Pour cela les quelques sanctions économiques prises à l’encontre d’une poignée d’oligarques du Kremlin sont notoirement insuffisantes. L’économie russe ne va pas bien : “Après 15 ans de croissance due à l’envolée des prix du pétrole, la croissance économique annuelle est tombée à 0,2 %, contre 1,3% l’an dernier. La crise ukrainienne a fait une chose : aggraver la situation de l’économie russe. Qui doit s’attendre à perdre des investissements d’au moins 100 milliards de dollars, pour partie à cause de l’incertitude de la crise ukrainienne. Et le rouble a perdu 8% de sa valeur“, écrit Kim R. Holms dans Foreign Policy. Aussi l’Union européenne peut-elle se montrer intraitable économiquement, car elle dispose de capacités de sanctions qui ne sont pas seulement symboliques. Le gel des importations de gaz russe mettrait la Russie en grande difficulté financière. Certes, cela obligerait l’Union européenne à se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement, sans doute plus onéreuses dans un premier temps, qui obligerait de mutualiser les coûts des importations de substitution. Dans un deuxième temps, ce serait un e occasion formidable de s’engager dans un programme ambitieux de transition énergétique pour réduire se dépendance énergétique envers les énergies fossiles. Il lui faudrait aussi, par ailleurs, mutualiser le coût des annulations d’échanges économiques avec la Russie : on pense bien sûr au gel, avec la menace d’annulation, des contrats signés par la France portant sur la fabrication de deux bâtiments de projection et de commandement construits à Saint-Nazaire pour le compte de la marine russe. Les 400 marins russes ne doivent pas venir à Saint-Nazaire le 1er juin.

L’autre aspect de la résistance à Poutine est idéologique : l’Europe doit fermement résister à la désinformation poutinienne, qui fait des ravages dans une Russie privée de moyens d’information libres, mais aussi dans un grand nombre de cercles complaisants envers cette désinformation en Europe, qui ne se limitent pas aux habituels dictatolâtres à la Jean-Luc Mélenchon. Par exemple, dans l’Express, Jacques Attali , que l’on a connu mieux inspiré, écrivait le 23 mars : « Aujourd’hui, la Crimée, et la Russie ont choisi de profiter du chaos issu de l’arrivée à Kiev d’un gouvernement fortement antirusse pour se retrouver. En quoi cela nous gêne-t-il ? Pourquoi refuserait-on aux habitants de la Crimée de vouloir choisir leur destin, contre l’avis du pays dont ils sont membres ? » Mais tout simplement mon cher Jacques Attali, parce que une décision prise sous la pression des chars et des canons, en un mois, sans négociation avec le gouvernement de Kiev, ne saurait être une décision légitime. En outre, il y aurait sans doute beaucoup à dire sur ce soi-disant « référendum », opération que Moscou s’apprête à réitérer aujourd’hui dans l’Est de l’Ukraine en faisant mine d’être débordé par des pro-russes locaux plus radicaux. Avec un taux de participation qui varie de 30 à 50% et une approbation de l’annexion de 50 à 60 %, selon Slate.fr , on est loin de la quasi-unanimité proclamée par Moscou et par les autorités sécessionnistes de Crimée. Et on dispose aujourd’hui de sondages qui montrent que même dans l’Est de l’Ukraine, la partition du pays n’a pas la faveur de la population. Selon une étude du Pew Research Center, 93 % des Ukrainiens souhaitent l’intégrité territoriale de leur pays, (chiffre qui dans l’Est de l’Ukraine atteint quand même 70 % et 58 % des russophones). Il sera difficile de faire la même opération qu’avec la Crimée.

La vérité est que Poutine a engagé une guerre idéologique et une stratégie de puissance d’un nouveau genre, fondée sur une confrontation permanente avec les Etats-Unis et l’Europe. Il est moins post-communiste que post-fasciste. Il a commencé par s’opposer par tous les moyens aux condamnations visant la Syrie de Bachar El Assad, par lui apporter un soutien diplomatique, économique et logistique impressionnant. Devant l’absence de réaction occidentale, il s’est enhardi et a pu se sentir libre d’agir à sa guise en Ukraine. Encore une fois, seules des sanctions économiques effectives et une contre-offensive idéologique peuvent ici le faire fléchir, et permettre aux forces démocratiques en Russie, qui sont systématiquement combattues et oppressées, de trouver un peu d’espace. Car, comme le rappelle Adam Michnik, « l’Europe et le monde ont besoin d’une Russie indépendante, démocratique et stable. Et cette Russie n’a pas besoin de Poutine. »  »

Joël Roman est avec Jean-Pierre Mignard l’un des deux principaux co-fondateurs de Sauvons l’Europe. Candidat en 7ème  place sur la liste Europe Ecologie Île de France qui a manifesté le souci d’ouvrir ses listes à la société civile et d’accueillir quelqu’un de Sauvons l’Europe dans ses rangs, il nous propose jusqu’au 25 mai une série de billets, qui sont le reflet de sa vision de la campagne européenne et de ses enjeux.

 » De l’Oural au Bosphore, le rêve européen doit vivre encore  » par Pascal Durand, Karima Delli,Yannick Jadot, Clarisse Heusquin, José Bové, Eva Joly, Michèle Rivasi, Sandrine Bélier, Nicole Kiil-Nielsen, Catherine Grèze, candidat-e-s EELV pour les européennes 2014 et Danielle Auroi, députée EELV

A lire en entier dans RUE 89

http://rue89.nouvelobs.com/2014/04/16/loural-bosphore-reve-europeen-doit-vivre-encore-251542

 » N’ayons pas l’Europe timide « 

 » A l’approche des élections européennes du 25 mai prochain, l’escalade actuelle en Ukraine, de même que les récentes crises turque et russe, appellent à la nécessité d’un changement urgent et beaucoup plus ambitieux de la politique européenne de voisinage.

LES SIGNATAIRES
Pascal Durand, Karima Delli,Yannick Jadot, Clarisse Heusquin, José Bové, Eva Joly, Michèle Rivasi, Sandrine Bélier, Nicole Kiil-Nielsen, Catherine Grèze, candidat-e-s EELV pour les européennes 2014, et Danielle Auroi, députée EELV à l’Assemblée nationale.

Ecologistes et citoyens européens, nous sommes conscients de cette responsabilité historique et en appelons à un sursaut européen !

Affrontements violents et répression sanglante à Kiev, virage autoritaire et liberticide en Turquie, annexion éclair de la Crimée et nouveaux procès politiques à Moscou…

Depuis Bruxelles, Paris, Londres ou Berlin, la diplomatie européenne regarde trop souvent en simple spectatrice les crises se multiplier à ses frontières. Confrontée à la perte de confiance, au chômage de masse et aux dérives austéritaires impuissantes à enrayer la « finance casino », l’Europe en oublierait presque que l’Union des Européens constitue encore la garantie d’un miracle de paix et de démocratie bien fragile sur un continent qui pas plus tard qu’hier constituait le théâtre principal de deux guerres mondiales.

La « dépression » européenne actuelle nous ferait presque oublier ce miracle, en enfants parfois gâtés que nous sommes de la démocratie, tandis qu’à quelques kilomètres de nos frontières, l’UE représente encore pour des millions de personnes un espace de paix, de liberté et d’état de droit.

Les élections européennes approchent et l’on observe déjà depuis des mois les nationalistes de tout bord et leurs gros sabots imposer des thèmes dans la campagne : immigration, frontières, identité nationale…

Pour les tous les progressistes résolument pro-européens, ignorer ces thèmes serait abandonner en rase campagne la construction européenne aux mains des populistes les plus dangereux. Surtout que le révisionnisme des frontières est un poison qui peut contaminer l’Europe et le rêve de Poutine fait des émules comme Viktor Orban en Hongrie. Il ne s’agit pas d’être « euro-béats », il s’agit de sortir de la facilité pour porter un projet européen ambitieux susceptible de redonner de l’espérance au sein de nos frontières et bien au-delà. Cela commence par une réforme en profondeur de la politique européenne de voisinage.

A Kiev, à Istanbul, à Moscou ou à Minsk, des milliers de personnes attendent de nous un virage audacieux. Mais en face, à Kiev, à Istanbul, à Moscou ou à Minsk, d’autres, qu’ils soient au pouvoir ou soudainement dans l’opposition, parient sur l’échec de l’UE pour « récupérer leur dû » et imposer par la censure, la propagande, les armes ou des élections truquées leur volonté afin de museler les derniers insoumis et de faire échouer leurs espoirs de changement. Notre responsabilité est immense, car en dépend non seulement l’avenir de millions de personnes aux frontières de l’UE, mais également celui de tous les Européens.

Alors que faire ? En 1989, l’Europe occidentale a su tendre la main aux anciennes « démocraties populaires » qui se libéraient tour à tour du joug communiste. La chute du Mur de Berlin reste à ce jour célébrée comme une victoire historique de la démocratie.

En 2004, c’était au tour de l’Ukraine de changer pacifiquement de régime pour se tourner vers la démocratie et les valeurs européennes. Qu’avait alors répondu l’UE à cette soif d’ouverture du peuple ukrainien ? Raideur, mépris, lenteurs et bureaucratie… Aujourd’hui, face au nouveau soulèvement ukrainien menacé par les hommes en uniforme de Poutine, l’Europe doit agir très rapidement, efficacement et d’une seule voix.

La question n’est pas uniquement celle des sanctions à imposer à la Russie : des sanctions contre les proches de Poutine, ses financeurs et les fidèles de son régime (qui paradoxalement, préfèrent tous la Cote d’Azur à Sotchi pour leurs vacances et Oxford aux facs moscovites pour l’éducation de leurs enfants) sont importantes et nécessaires.

Mais les sanctions économiques contre le pays peuvent avoir l’effet l’inverse, risquant de renforcer le sentiment anti-occidental déjà fortement ancré au sein de la population russe et donc d’affermir le pouvoir de Vladimir Poutine. La question est également et surtout de savoir comment construire un avenir meilleur avec les Ukrainiens.

Premièrement, et de toute urgence, une aide financière est nécessaire à ce pays, mis à genou par l’incompétence et la corruption du régime de l’ex-président Viktor Ianoukovitch. Toutefois, nous mettons en garde contre toute volonté d’assortir cette aide de contraintes austéritaires qui ne feraient que renforcer la crise économique et la manque de confiance d’une partie de la population ukrainienne contre le nouveau pouvoir à Kiev.

Deuxièmement, il faut ouvrir les frontières de l’UE pour les citoyens ukrainiens. La volonté de mobilité, d’échanges et d’ouverture est grande dans les pays voisins de l’Union européenne. Si notre politique de voisinage se résume au renforcement de « l’Europe forteresse », elle ne fera que renforcer ceux qui refusent l’ouverture. Enfin, il ne faut pas sous-estimer les craintes de changements au sein d’une partie des populations, notamment des minorités, qui sont nombreuses aussi bien en Ukraine qu’en Turquie. L’Europe est basée sur les principes de respect des minorités et de leur volonté d’autonomie, de préservation de leur langue et de leur culture. Nous ne devons pas l’oublier dans notre dialogue avec les pays voisins.

Lorsque l’Europe tarde trop à prendre ses responsabilités, les tournants autoritaires et nationalistes deviennent quasi-automatiques dans les pays voisins. C’était le cas à Kiev avec la dérive sanglante du régime de Ianoukovitch, c’est le cas à Ankara avec la dérive liberticide d’Erdogan marquée par la censure progressive des médias et des réseaux sociaux.

Prenons-en enfin conscience, ces dérives sont également le fruit de la crainte et du mépris dont a souvent fait preuve l’UE à l’égard de ses voisins, raison pour laquelle une réforme en profondeur de la politique de voisinage est nécessaire. Il ne s’agit pas d’intégrer des dizaines de nouveaux pays dans l’UE sans critères précis mais au contraire de renforcer les critères d’adhésion, notamment dans les domaines du respect des droits et des libertés, de la liberté d’expression et des droits des minorités. Il faut également introduire davantage d’étapes dans le processus de rapprochement et d’ouverture. Par exemple, les partenariats et coopérations, aujourd’hui essentiellement économiques et commerciaux, doivent s’élargir à l’éducation, à la culture et à la mobilité.

L’Europe ne peut continuer à porter un message de liberté tout en érigeant sans cesse des murs toujours plus hauts le long de ces frontières.

Une réforme ambitieuse de notre politique de voisinage serait la meilleure réponse aux nationalistes de tout bord qui clament déjà la fin du projet européen. Cette audace pourrait également redonner aux citoyens un peu de foi et de confiance en la construction européenne et sa capacité d’agir.

Enfin, cela constituerait une réponse pertinente à celles et ceux qui, comme Vladimir Poutine, freinent le changement en jouant sur les faiblesses actuelles et l’effondrement programmé de l’Union européenne. Le sursaut de cette dernière signerait la fin de leur privilèges. Enfin, une politique extérieure crédible, c’est aussi une politique énergétique ambitieuse : 40 % d’efficacité énergétique en Europe d’ici 2030, c’est deux tiers d’importation énergétique russe en moins.

…  »

Les écologistes pour réformer une niche fiscale qui tue plus qu’elle n’emploie : le DIESEL

 » Aline Archimbaud, sénatrice écologiste, a déposé une proposition de loi pour réformer la niche à 7 milliards d’euros qui favorise le diesel. Cette proposition de loi sera examinée le 17 juin.

La réalité est crue, les véhicules diésel polluent et cette pollution a un coût humain considérable : jusqu’à 42 000 morts prématurées par an. Ces chiffres ne tiennent pas compte des cas d’asthme notamment chez les jeunes enfants, des conséquences cardiovasculaires quotidiennes et des broncho-pneumopathies chroniques obstructives.

Que mettre en regard de ce sujet de santé publique majeur ? Le gouvernement répond emplois. Oui le diesel, parce qu’il bénéficie d’un soutien majeur de l’Etat, emploie… mais seulement 10 000 personnes. Il emploie donc moins qu’il ne tue. Un simple bilan avantages/coûts devrait nous alerter sur l’urgence de supprimer les avantages fiscaux accordés en France au Diesel.

Cet avantage par ailleurs a d’autres effets nuisibles sur le plan économique : les entreprises françaises, certaines de leurs débouchés, ont construit des véhicules diesel sans se soucier d’innover. Aujourd’hui alors qu’elles pourraient être en pointe d’innovations technologiques permettant la réduction massives des gaz à effet de serre et des risques pour la santé, elles paraissent comme des géants aux pieds d’argile, exposées au risque de retournement de conjoncture du marché automobile. D’autres activités pourraient pourtant aujourd’hui être lucratives et pérennes: le recyclage, la revalorisation, le développement de véhicules partagés, de voitures support de nouveaux transports collectifs plus flexibles. Nous en avons besoin, comme nous avons besoin des 7 milliards d’euros que représente cette niche fiscale.

Quant aux ménages, c’est leur faire un faux cadeau que de subventionner le diesel: les véhicules coûtent plus cher à l’achat et il faut rouler beaucoup (donc dépenser beaucoup en carburant) pour amortir la différence de prix entre un véhicule diesel et un essence.

Pour Aline Archimbaud, il est inconcevable de dilapider des milliards dans une technologie mortelle. C’est pourquoi sa proposition de loi prévoit un renchérissement progressif des motorisations Diesel à l’achat, pour aboutir à une quasi extinction de la filière d’ici 10 ans. Cette mesure permet de ne pas pénaliser les possesseurs actuels de véhicules diesel et de d’acter le début d’une reconversion complète de la filière industrielle concernée. Le rendement de la taxe pourra être affecté à une prime à la reconversion à destination des ménages qui souhaiteraient passer d’un véhicule polluant à un véhicule propre, prime qui serait une chance pour l’industrie automobile d’intensifier sa reconversion

Pour toutes ces raisons, EELV souhaite que la proposition de loi déposée par le groupe écologiste au Sénat puisse être adoptée par une majorité de sénateurs qui marqueront ainsi leur volonté de changer de modèle de développement et leur détachement des lobbies nuisibles à tous. « 

Sandrine Rousseau, Julien Bayou, porte-parole nationaux d’EELV

 » Réhabilitons l’estuaire du Var  » dimanche 4 mai à 10h avec l’Asso Green

1402213_446414815492838_2147617801797595817_o« Pourquoi cette opération?

Le contexte:
L’estuaire du Var est une réserve ornithologique (Zone de Protection Spéciale des oiseaux) ainsi qu’une Zone Naturelle Protégée (Natura 2000) mais aucune surveillance effective n’est mise en place, Le manque de panneaux de réglementation et d’information est aussi un sérieux problème

Notre objectif: 
Mettre le focus sur le site avant la saison estivale pour avertir les citoyens et les élus du département de la grande fragilité de cette zone humide (la plus importante des Alpes-Maritimes !) et de la nécessité de tout mettre en place pour la préserver car elle est absolument nécessaire à la migration et à la nidification de nombreux oiseaux.

Le déroulé de la journée:
RDV à 9h30 au centre nautique de l’AGASC ou à partir de 10h sur la plage de l’embouchure du fleuve ‘derrière le bloc d’enrochement du club de voile Var/Mer)
Le matin: nous nettoierons le site des divers déchets présents et nous poserons des barrières et panneaux informatifs symboliques
A midi: un pic-nic participatif est prévu (l’apéritif et la boisson sera offerte à tous les participants)
L’après-midi: nous pourrons prendre le temps d’observer les oiseaux présents au moyen de longue-vues et jumelles ou alors bronzing et farniente au choix ! « 

Plaine du Var : Journée et Concert de soutien pour la famille Venturino, menacée d’expulsion, samedi 10 mai 2014

 » Le cri du Coeur !
Une journée et concert de soutien est organisée pour cette vieille famille de 85 ans native de la plaine du Var.
La métropole veut les faire partir pour construire la voie de 40 m, inclue dans le projet mégalomaniaque qui va ruiner les Niçois sur tous les plans, qui s’appelle Opération d’Intérêt National (OIN/Ecovallée) plaine du Var.Une plainte est en cours de dépôt pour des menaces téléphoniques de la part de services concernés: « si vous ne partez pas de chez vous avant fin Aout, vous verrez bien quand les bulldozers détruiront votre maison… »

Notre plaine du Var, réserve de Vie pour les Niçois, est en passe d’être bétonnée sous le silence des médias locaux. Ici, ce n’est pas 2000 hectares qui sont menacés (NDDL), c’est 10 000!!!

La maison de cette famille se situe sur le tracé d’une voie initialement non prévue à cet endroit, afin d’éviter les propriétés de certains « amis »du Maire.

Aujourd’hui, notre avocat a fait appel de la 1ere décision des juges Niçois, et a trouvé une faille juridique sur l’étude d’impact socio-économique du projet: Le Cabinet, employé par la mairie, démontre que non seulement le projet n’est absolument pas VIABLE financièrement pour les Niçois, mais qu’en plus, le cout du Tramway publicité n’est pas inclut dans cette étude, or, cela fait une différence de 400 MILLIONS d’ EUROS!!!!
Il démontre également de graves problèmes de sécurité, circulation, pollution et cout d’ entretien.

Outre cela, le danger nous guette tous:

Il y a pour la population de Nice 2 possibilités d’alimentation en eau potable: l’eau de la Vésubie (dont les installations sont vétustes) et l’eau de la nappe phréatique de la plaine du Var (qui alimente aujourd’hui environ 100 000 personnes sur les 2 rives:

Scénario possible:
la plaine du Var bétonnée, l’eau de la nappe phréatique sera polluée. Si le canal de la Vésubie vient à céder, que va t il advenir de nous?
Pas d’eau = pas de Vie

Tous les bénéfices de cette journée serviront à payer les avocats (la famille a très peu de revenus et l’aide juridictionnelle ne couvre pas tous les frais).

Les artistes scéniques et ornementaux se mobilisent (concours de graff sur la maison, artistes floraux..) et la première à avoir répondu à l’appel est Zine.

Le prix d’entrée sera de 10 € avec une boisson offerte.

une expo photo est en cours, et d’autres activités sont en cours de préparation, nous alimenterons au fur et a mesure des réponses des artistes.

Un lâcher de lanternes est prévu à la nuit tombée. (sous réserve)

La Famille a prêté, sous contrat, le terrain de 1000 m² à l’association « les Jardins Partagés de Terra Segurana « afin de cultiver à nouveau des légumes.

La rève-o-lution n’est pas toujours ce que l’on croit. « 

Rassemblement à l’appel appel du « Collectif pour une Paix juste et durable au Proche Orient » à Nice samedi 26 avril 2014 place Garibaldi à 17h

 » Contre la mascarade des pourparlers de paix

  • Pour la libération des prisonniers palestiniens

Contre le silence des médias face aux injustices frappant les Palestiniens en particulier le blocus de Gaza

  • Pour la campagne de Boycott,Désinvestissement,Sanctions : la France et l’Europe doivent agir

Seul-e-s les citoyennes et les citoyens peuvent faire bouger les lignes

Ne soyons pas complices par notre silence mais citoyennes et citoyens engagé-e-s
Participez au RENDEZ-VOUS MENSUEL POUR LA PALESTINE »

Engageons-nous pour la Palestine et participons nombreuses et nombreux aux prochains rendez-vous pour la Palestine !

  • « N’oublions pas que bientôt auront lieu les élections européennes.

France Palestine vous enverra les réponses des candidat-e-s concernant la Palestine et l’Europe 

  •  Ne nous abstenons pas !!!!!

EUROPÉENNES 2014 – L’UE, UN ACTEUR MAJEUR

CAMPAGNE D’INTERPELLATION DES CANDIDATS – mars 2014 / mai 2014

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Les élections européennes se dérouleront le 25 mai 2014. A cette occasion, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine propose à ses membres un argumentaire pour interpeller les candidats autour de 3 sujets :

  • La coopération UE-Israël et les colonies ;
  • Les destructions d’infrastructures financées par l’UE ;
  • La levée du blocus de la Bande de Gaza et la continuité territoriale entre la bande de Gaza et la Cisjordanie.

Les parlementaires européens peuvent jouer un rôle important au sein de l’Union européenne pour le respect du droit international par Israël et la mise en place d’un Etat palestinien dans les frontières d’avant 1967 afin d’aboutir à une paix juste et durable entre Israël et la Palestine. Nous invitons les membres à mobiliser leurs groupes locaux pour agir collectivement dans leurs circonscriptions.

  • Rendez vous à la fin du mois d’avril pour le rassemblement pour la Palestine place Garibaldi (Nice) ou 
  • le dimanche 18 mai pour la semaine du commerce équitable place du Palais de Justice à Nice «