A signer pour cette ligne que je défends depuis le départ de ce noble combat.
Plus de trains, moins de camions !!
« Le Gouvernement envisage une augmentation de deux centimes du prix du diesel pour pallier provisoirement (sic) le manque de recettes du péage poids lourds.
Les écologistes ne peuvent qu’approuver cette mesure, du fait de l’urgence sanitaire et du coût dû à la pollution de l’air.
Le produit de cette augmentation, estimé à environ 800M€, doit alimenter le budget de l’AFITF (agence de financement des infrastructures de transports de France). L’AFITF contribue au financement des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et fluviales, il est donc incompréhensible que cette hausse ne soit pas appliquée sur le gasoil professionnel.
Comment expliquer à nos compatriotes qu’ils doivent faire un effort par l’intermédiaire d’une contribution sur l’utilisation du gasoil pour améliorer et développer la mobilité des personnes et des marchandises, pour agir en faveur de l’égalité des territoires, mais que ceux qui polluent le plus, suite à l’usage professionnel, seront exonérés ?
Enfin, il convient de prendre en compte la situation de celles et ceux qui, faute de transports collectifs, utilisent leur voiture pour se rendre sur le lieu de travail. Une prise en charge doit être prévue (sous la forme d’un chèque transports par exemple) comme c’est le cas pour celles et ceux qui utilisent les transports collectifs. »
Jean Yves Petit
Vice-Président, délégué aux transports et à l’éco-mobilité
Président de la Régie Régionale des Transports
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
27 place Jules Guesde
13481 Marseille cedex 20
» Ma question s’adresse à Monsieur le Premier Ministre
Nous sommes en train d’atteindre le point de non-retour : la fonte accélérée des glaciers de l’Antarctique est désormais irréversible. Le GIEC alerte depuis des années, les glaciologues le confirment. Dès maintenant cela a des conséquences dramatiques et le dérèglement climatique touche déjà les côtés landaises ou la Bretagne.
Alors qu’en Europe, les émissions de gaz à effet de serre diminuent, elles continuent d’augmenter en France. Notre pays doit engager enfin la transition écologique qui n’est ni l’affaire d’un ministère, ni celle d’une majorité mais bel et bien un enjeu de civilisation. Ceux qui ergotent aujourd’hui encore sur la nécessité de mettre en place une redevance efficace sur la pollution des poids lourds sont aveugles à l’urgence.
Les commissions environnement et industrie du Parlement européen ont en effet voté le 9 janvier 2014 en faveur d’un trio d’objectifs contraignants d’ici à 2030 : au moins 40% de baisse des émissions de GES, au moins 30% d’ENR, et au moins 40% d’économies d’énergie. Le Danemark et l’Allemagne se sont déjà positionnés en faveur de ces trois objectifs contraignants. Mais la France, à ce jour s’est contentée de prendre position uniquement sur les 40% GES de manière contraignante.
Cette tiédeur ne s’explique pas et augure mal de la Conférence de Paris sur la Climat qui aura lieu en 2015.
En 2009, lors du Sommet de Copenhague, la France a freiné des quatre fers un accord contraignant avant de faire de l’esbroufe durant la conférence. Monsieur le Premier Ministre, en 2015, la France ne peut pas être uniquement l’hôte d’une conférence, elle doit être à l’avant-garde. Pouvez-vous nous dire quelle sera la position précise et chiffrée de la France sur le paquet énergie-climat européen et quelle position la France adoptera t’elle lors du Sommet convoqué par Ban Ki Moon en Septembre pour préparer la conférence de Paris ? «
Tribune dans le journal Libération (14 mars 2014) par Éva SAS DéputéeEurope Ecologie-les Verts (EE-LV), vice-présidente de la commission des finances de l’Assemblée nationale
« Le gouvernement s’alarme (enfin) de la pollution aux particules qui touche aujourd’hui la plupart des régions françaises. Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, annonce la gratuité des transports en Ile de France, et déclare faire de la qualité de l’air une priorité du gouvernement. Comment expliquer alors qu’un coup d’arrêt ait été mis au soutien de l’Etat à la mobilité durable en France ?
Depuis 2009, une dynamique était enclenchée, puisque l’Etat avait consacré 1,4 milliard d’euros au cofinancement de 128 projets de transports collectifs au travers des deux premiers appels à projets lancés en 2009 et 2011. Et pourtant, le mois dernier, l’agence de financement des infrastructures de transport a annoncé qu’elle ne financerait pas le troisième appel à projet de transports collectifs qui devait pourtant être lancé cette année.
Concrètement, ce sont des dizaines de tramways, de tram-trains, de bus à haut niveau de service qui ne pourront être réalisés ou seront largement retardés. Cent dix-sept projets allant du métro au bus à haut niveau de service en passant par la navette fluviale ou le téléphérique avaient été déposés en septembre 2013 dans le cadre de ce troisième appel à projets. Le ministère des Transports devait annoncer en décembre les dossiers sélectionnés, qu’il aurait cofinancés à hauteur de 450 millions d’euros. Las ! Le financement de ces projets est reporté sine die, victime du recul du gouvernement sur la taxe poids lourds, et de la priorité donnée à la réduction des dépenses publiques.
Faut-il rappeler également qu’au 1er janvier, la TVA sur les transports collectifs est passée de 7 à 10 % ? Que le diesel continue à bénéficier d’un avantage fiscal de 17 centimes par litre, et que la convergence avec l’essence n’est prévue qu’à hauteur de 1 centime en 2016 ? Que même l’introduction d’un malus sur les émissions de particules à l’achat de véhicules a été refusée, malgré les demandes répétées des élus écologistes ?
Alors la qualité de l’air est-elle réellement une priorité pour l’Etat ?Visiblement moins que la réduction des déficits, qui ne permet plus de dégager les marges de manœuvre nécessaires au financement des transports collectifs. Visiblement moins aussi que le soutien à la vente de véhicules diesel français, qui paralyse toute avancée sur le sujet malgré les conséquences avérées sur la santé de chacun d’entre nous des particules fines émises par cette motorisation.
Nous partageons, nous élus, locaux et nationaux, une responsabilité : celle de laisser à nos enfants une planète vivable et un environnement sain. Soyons à la hauteur de ce projet nécessaire et utile, et mobilisons-nous réellement pour que nos concitoyens puissent mieux vivre et mieux respirer en ville. »
Contrairement aux affirmations du maire sortant, le débat sur le futur tunnel de la ligne 2 du tramway est toujours d’actualité.
Il est un des enjeux majeurs de cette élection municipale car il engage l’avenir de Nice.
Nombreux sont ceux qui depuis plusieurs mois, alertent l’opinion publique niçoise sur le risque majeur qu’un tunnel souterrain ferait courir à vos habitations en raison de la nature particulière du sous-sol.
Je comprends ces inquiétudes et je les partage.
Soucieux de faire toute la lumière sur les risques encourus, j’ai sollicité l’expertise du
Professeur Eric Gilli
Professeur de géologie à l’Université Paris 8
Chercheur sur les séismes, tsunamiset mouvements de failles dans les grottes
Expert en géologie appliquée (étude de fondations et hydrologie)
Celui-ci vient de me remettre les résultats de son étude géologique. »
Olivier Bettati
« J’ai participé au recours judiciaire engagé contre ce tracé souterrain avec notamment Marc Concas ( à l’origine du recours ), Jean Christophe Picard, Christian Razeau .. etc
Au plaisir de vous rencontrer au Splendid à 17h30 vendredi 14 mars à Nice »
Dr André Minetto
La Cuneo-Nizza Unisce a partagé la vidéo de Jacques Boucharif
Notre chanson avec et par Diego Origlia au rassemblement à Nice
La nostre canzonne con é per Diego Origlia al GRAND RASSEMBLEMENT NICE-PRESIDIO A NIZZA
« Racines du Pays Niçois » était aussi présent au rassemblement de soutien à notre ligne du train des merveilles, Nissa-Cunèo.
Nous avons assuré nos amis des vallées de la Roya et de la Vermeniana du soutien des associations culturelles nissardes. On a chanté, on a dansé, on a discuté, on a partagé. Cela fait du bien de voir les « Nissart » se réunir pour défendre leur patrimoine !
» La section de Nice de la LDH soutient la lutte des amis du rail azuréen pour le maintien du service public.
Nous vous appelons à un grand rassemblement revendicatif et festif
SAMEDI 8 MARS :
à 11 h GARE de DRAP (organisé par les Amis du Rail)
à 15 h devant la GARE de NICE-VILLE (organisé par le comité de défense Nice-Tende)
Prises de paroles par les usagers, musique…
Tous ensemble pour la défense du rail et de notre ligne Nice-Tende-Cuneo/Ventimiglia !
EXIGEONS d’urgence :
– du Préfet la réquisition de la SNCF pour la mise en place de navettes ferroviaires de substitution entre L’Ariane et Breil (inutile entre Breil et Tende, avec la limitation de vitesse à 40 km/h imposée par RFF), et une programmation horaire de bus compatible avec les besoins vitaux des usagers.
– de la métropole de Nice : la mise en oeuvre urgente des travaux de purge et de dégagement de l’éboulement sur ses terrains 7 mois avant que la SNCF n’envisage de rouvrir une ligne internationale qui dessert 4 vallées ! Nous n’acceptons pas d’être des citoyens méprisés.
La liberté de circuler est une des bases de l’économie vitale des territoires, de leur égalité, et de la démocratie ! La SNCF doit assurer sa mission de service public . »
Ligue des droits de l’Homme
Section de Nice
courrier : Maison des associations 12, ter Pl Garibaldi 06300 Nice
MM. les Maires de Tende, La Brigue, Fontan, Saorge, Breil-sur-Roya, Sospel, l’Escarène, Peille, Peillon, Drap, La Trinité, M. le Député-Maire de Nice
Copie à :
M. le Député-Maire de Menton, M. Le Président du Conseil général des alpes-Maritimes, MM. les Conseillers généraux des cantons traversés par la ligne Nice-Tende
Monsieur le Maire,
Notre Comité de défense, en partenariat avec d’autres associations, œuvre pour la sauvegarde et le développement de la ligne ferroviaire Nice-Tende-Cuneo/Ventimiglia.
Vous n’êtes pas sans connaître la situation catastrophique de cette ligne, en particulier depuis les 14 et 15 décembre 2013, situation encore aggravée ces dernières semaines avec l’annonce officielle le 7 février de l’interruption totale de circulation des trains Nice-Tende, due à l’éboulement au niveau de Bon Voyage, ainsi qu’au manque de rames TER…
La SNCF n’assure plus décemment sa mission de délégation de service public de desserte des usagers.
Dans cette période critique, nous sollicitons toutes les bonnes volontés politiques, associatives, syndicales, et individuelles, afin d’engager et de poursuivre toute forme d’action qui vise à redonner à cette ligne toutes les perspectives pérennes qu’elle mérite. Celles-ci avaient pourtant été actées par la Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes-Maritimes, engagée sous la responsabilité de l’Etat et des collectivités territoriales en 2003.
Bien que bon nombre d’élus aient manifesté leur intérêt et envoyé de multiples courriers aux décideurs, force est de constater que, bien au contraire, la situation ne cesse de se dégrader.
C’est pourquoi il est indispensable que les élus s’investissent plus encore, initient et soutiennent des actions plus marquantes et visibles qui donneraient le sentiment aux administrés et aux usagers d’être pris en compte.
Aussi, nous vous proposons :
– de relayer la diffusion d’informations, par tous les moyens dont dispose une commune (affichage, mails, tracts, etc.), sur les dangers de fermeture qu’encourt la ligne, et sur les actions prévues en faveur de celle-ci ;
– de mettre en place une ou plusieurs grandes banderoles au-dessus de la route et aux abords des gares afin d’attirer l’attention d’un maximum de personnes ; tous les villages traversés par la ligne en France et en Italie pourraient arborer cette même banderole, dont le coût pourrait être pris en charge par les communes (ordre de prix : une banderole de 4 m x 1,5 m coûterait environ 60 €, à partir de 5 banderoles). Le texte pourrait reprendre l’un des messages qui figurent sur les badges ou les autocollants faits par le Comité, « Nice-Tende-Cuneo-Ventimilia ligne en danger », ou « che viva la Cuneo-Nizza », initié par le « Comitato ferrovie di Cuneo », avec qui nous avons créé le « Comité franco-italien pour la sauvegarde et le développement de la ligne », le 15 décembre 2013.
– de participer, vous et les conseillers municipaux, avec vos écharpes d’élus, aux rassemblements et manifestations futures, en France comme en Italie.
Nous vous remercions de l’attention que vous vous porterez à nos propositions dans le but d’unifier et renforcer toutes les bonnes volontés pour le bien commun de notre ligne de vie Nice-Tende-Cuneo/Ventimiglia.
Toutes propositions et initiatives sont bienvenues.
Avec nos sincères salutations, »
—
Comité pour la sauvegarde et le développement
Nice-Tende en train
Comité franco-italien
pour la défense et le développement
de la ligne Nice-Cuneo-Ventimiglia
http://nice-cuneo-ventimiglia.blogspot.it/2014/02/lettre-ouverte-aux-elus-sur-la-ligne.html
Malgré les annonces faites au sommet de Rome le 20 novembre, des citoyens et des associations de la Roya, du Piémont et de la Ligurie continuent à se mobiliser pour la défense de la ligne ferroviaire Nice-Vintimille-Cunéo.
De façon concrète, en contradiction avec les annonces de chefs d’Etat et de ministres, le niveau de la desserte va être fortement dégradé dès le week-end prochain:
Les conséquences sont connues : des déplacements en milieu rural encore plus difficiles, moins d’alternative à la voiture, l’enclavement des villages en cas d’éboulement sur la route et la liaison internationale coupée. La France et l’Italie seront de moins en moins reliées…
ll faut absolument rester vigilants et manifester notre attachement au train dans les vallées de la Roya, de la Vermenagna et entre le France et l’Italie.
» A l’attention de : Monsieur Le Premier Ministre, Monsieur Le Ministre du Budget et Monsieur le Ministre des Transports.
Votre gouvernement a décidé de suspendre l’Écotaxe dont le secteur du transport routier devait s’acquitter. Ce dispositif fiscal semble être repoussé aux calendes grecques.
Le produit de cette taxe était censé alimenter « l’enveloppe » destinée notamment à la modernisation de l’infrastructure ferroviaire. Et ainsi, promouvoir un transport éco-responsable.
Dans le même temps, des millions d’usagers qui vont travailler ou étudier avec les transports en commun (bus, tramway, métro, train…) dits « propres » vont avoir à subir les conséquences de l’augmentation de la TVA dans le secteur de l’éco-mobilité. Le taux passant de 7% à 10%.
Les opérateurs du secteur, comme la SNCF, ont fait savoir qu’ils répercuteraient la hausse de cette taxe sur les tarifs des billets et des abonnements.
Par ailleurs, cette TVA à 10% toucherait les revenus les plus modestes, les personnes les plus fragiles. Elle s’apparenterait à une injustice sociale flagrante.
Pour nous, une fiscalité juste est une fiscalité qui ne pénalise pas le contribuable soucieux de son environnement.
Les transports en commun sont des services publics de première nécessité. Nous vous demandons la suspension immédiate de cette mesure fiscale.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur Le Premier Ministre, Monsieur Le Ministre du Budget et Monsieur le Ministre des Transports, l’expression de notre très haute considération. »
Les « Bonnets Verts »
Willy Colin – Le mouvement des « Bonnets Vert » découle d’une protestation de plusieurs semaines (déjà) contre la TVA à 10% sur les billets de train. Protestation organisée par l’AVUC (Association des Voyageurs-Usagers des Chemins de fer) et soutenue par plusieurs associations d’usagers du train.
« Les Bonnets verts » s’inscrivent désormais dans une logique de collectif-citoyens. Des citoyens concernés par les transports en commun : bus, tram, métro et train. C’est un mouvement naissant, spontané, non sponsorisé et non manipulé par des groupes de pression. … «
» Alors que la Bretagne vit une véritable crise, la classe politique reste dans le déni, refusant toute remise en cause systémique d’une économie dépassée.
Alors même que le gouvernement prône l’apaisement et le dialogue,la provocation en Bretagne doit cesser. Réaction de Michèle RIVASI, eurodéputée EELV :
Deux poids, deux mesures dans la condamnation !
« Je suis effarée de voir un tel mouvement ne pas être condamné fermement par la classe politique, alors même que la taxe a été suspendue. Les bonnets rouges ont le droit et le devoir de faire connaître leur mécontentement, mais il y a des limites à tout. Le deux poids deux mesures affiché est inquiétant: n’importe quel mouvement social aussi violent aurait vu les arrestations pleuvoir et les condamnations politiques tomber. Pourtant rien de tel. Quel exemple montrent donc ces gens-là? Que le ras-le-bol fiscal donne tous les droits? Que le vandalisme est légitime? C’est inconcevable et pourtant c’est le message que la classe politique laisse transparaître, alors même que les bonnets rouges ont posé un dernier ultimatum ».
Deux poids, deux mesures dans les inégalités régionales !
« La taxe poids lourds, et non l’écotaxe (rétablissons une vérité sémantique indispensable), est un mal nécessaire après des années d’irresponsabilité politique dans les transports. À terme, le renchérissement des énergies fossiles va forcément desservir le transport routier, alors autant anticiper en finançant les infrastructures de report modal grâce à cette taxe: nous devons réorienter les flux de marchandise vers le fluvial et le ferroviaire en dissuadant le monopole actuel du tout-camion. La péréquation permettra d’ailleurs à la Bretagne de bénéficier grandement de la redistribution de la taxe pour le financement de ses infrastructures. Enfin, les Bretons doivent comprendre qu’ils ne sont pas seuls en France, et les Alsaciens ont aussi leur mot à dire: les infrastructures routières de l’Est sont engorgées par les poids-lourds qui esquivent les taxes poids lourds allemande et suisse, accélérant l’usure des infrastructures et mettant en danger leurs usagers. L’impact des poids lourds sur les infrastructures est supporté par le contribuable français, et donc aussi par les Bretons. Le gouvernement est prêt à un aménagement de la taxe, alors halte aux égoïsmes et profitons-en pour annuler le contrat liant l’État à Ecomouv’: les politiques publiques ne doivent pas servir à engraisser le secteur privé. Réapproprions-nous la collecte de l’impôt, pour le rendre moins coûteux! ».
Deux poids, deux mesures dans l’agriculture !
« La cause de la crise agricole bretonne ne trouve pas sa source dans son éloignement géographique mais dans son modèle agricole productiviste dépassé. Notre système économique est malade et les bonnets rouges eux-mêmes y participent par la non remise en cause du système agricole qui les maltraite. Comment refuser une taxe d’un côté et accepter de recevoir des subventions à l’exportation qui asphyxient elles-mêmes les économies locales des pays en développement? C’est d’un égoïsme aberrant. Notre pays doit-il forcément connaître un développement économique au détriment des autres? Je ne crois pas, d’ailleurs les paysans bretons convertis au bio ne connaissent pas la crise, eux: pourquoi n’en parle-t-on pas? Au lieu de polluer leurs terres et de détruire leur santé, les paysans devraient sérieusement songer à changer de voie pour ne pas mener leur activité dans l’impasse. Encore une fois, la dépendance aux intrants chimiques – eux-mêmes dérivés du pétrole – est un non-sens économique à court terme comme à long terme. Le productivisme a montré ses limites: investissons dans un modèle d’avenir respectueux de tous et cessons le gaspillage alimentaire ». «