» Avec plusieurs mois de retard sur l’échéance initiale de parution[1], le rapport conjoint de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) et du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE), « State of the science of endocrine disrupting chemicals », a été publié aujourd’hui lors d’une conférence de presse à Nairobi. Le rapport, qui constitue la somme la plus complète sur les perturbateurs endocriniens (PE) parue à ce jour, désigne la perturbation endocrinienne comme une « menace mondiale » pour la santé humaine et l’environnement. S’il pointe les lacunes de connaissances et les efforts considérables de recherche nécessaires pour comprendre tous les mécanismes à l’œuvre derrière la perturbation hormonale, le travail des experts de l’ONU souligne l’importance des preuves scientifiques accumulées sur le rôle des PE derrière plusieurs tendances sanitaires alarmantes comme les cancers du sein, chez la femme, ou de la prostate, chez l’homme, les troubles neurocomportementaux comme l’hyperactivité ou le déficit d’attention, les maladies métaboliques comme le diabète de type 2 et l’obésité et les problèmes de l’appareil de reproduction, testicules non descendus et infertilité. Pour André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé, « la question n’est plus de savoir si cette épidémie de maladies chroniques est liée aux perturbateurs endocriniens mais à quel point ces derniers y contribuent et quel est le coût humain et social de chaque jour perdu à ne pas prendre le problème à bras le corps ». Le rapport s’adresse d’ailleurs aux décideurs du monde entier, en sus de la communauté scientifique qui détient là une base pour enfin accorder ses violons. « Il est certain que la recherche scientifique est en première ligne et qu’il est de toute priorité de lui accorder les moyens financiers et humains de répondre à toutes les questions mais c’est à l’action des décideurs qu’invite l’adresse du rapport des Nations-Unies. Il valide ainsi à posteriori la position de la France sur le bisphénol A. Nous encourageons donc le gouvernement français à aller plus loin en élaborant une Stratégie Nationale sur les PE ambitieuse et tournée vers l’action. Il lui faut aussi convaincre ses partenaires européens de bousculer une Commission européenne retranchée dans son idéologie du marché avant tout[2] ». Sur les moyens de l’« action », le rapport est sans ambiguïtés ; il s’agit de résoudre les aberrations historiques d’une gestion impropre des substances chimiques : pesticides, additifs, rejets industriels et polluants de la chaîne alimentaire, l’ubiquité des PE reflète la crise générale de la chimie. « La réglementation Reach a entamé un travail de réforme mais, en partie sapé par les lobbys, il est incomplet et trop lent. Il est temps de retourner le problème dans le bon sens et de partir du droit à un environnement et à un corps vierges de substances industrielles pour donner une nouvelle mission historique à la chimie. L’industrie chimique doit prendre ses responsabilités et rebondir : cela ne signifie pas la mort de la chimie mais au contraire un nouveau départ dans une direction conforme avec la santé publique, la santé des travailleurs et la protection de la biodiversité » affirme Yannick Vicaire, chargé de mission au RES. Le rapport rappelle enfin les enjeux environnementaux des perturbateurs endocriniens, fortement suspectés dans l’effondrement des populations de plusieurs espèces animales, de longue date attribués à la pollution organique persistante sans qu’on en comprenne auparavant les mécanismes. « La SNPE française et les travaux en cours de l’UE ne doivent pas oublier la question écologique ; nul n’est dupe du jeu des lobbys agrochimiques à tenter de dessiner sur mesure une définition réglementaire des perturbateurs endocriniens qui n’entame pas trop leurs intérêts » avertit Yannick Vicaire, « il n’y a pas d’issue pour l’humanité au sein d’une biodiversité en déclin ». – rapport complet (289 pages) : [http://www.who.int/iris/bitstream/10665/78101/1/9789241505031_eng.pdf|http://www.who.int/iris/bitstream/10665/78101/1/9789241505031_eng.pdf|fr] – rapport résumé (38 pages) : [http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/78102/1/WHO_HSE_PHE_IHE_2013.1_eng.pdf|http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/78102/1/WHO_HSE_PHE_IHE_2013.1_eng.pdf|fr] [1]. Il était initialement attendu pour servir les travaux de la 3eme conférence internationale sur la gestion des produits chimiques (SAICM) de septembre 2012. [2]. Une réunion du groupe de travail de la Commission européenne sur les PE doit se tenir ce mercredi 20 février et, selon plusieurs signaux négatifs, risque bien d’accoucher d’une souris.
Archives de catégorie : Santé – Environnement
Retrouvez-nous au Festival International du Film d’Environnement du 19 au 26 février 2013 à Paris
((/images/HEAL prix documentaire sante et environnement.jpg)) » Pour la toute première fois, le FIFE 2013 décernera un Prix du meilleur documentaire Santé-Environnement, reconnaissance d’une filmographie en plein essor qui fait écho à la montée en puissance des enjeux spécifiques de santé environnementale dans la société. Ce prix est le fruit d’un partenariat entre le FIFE et HEAL (Heal and Environment Alliance). Le prix, doté de 5000€, sera décerné par un jury composé de personnalités actives dans le domaine de la santé environnementale. Un trophée HEAL/FIFE sera remis à l’équipe du film gagnant lors de la cérémonie du 26 février. 5 films en compétition
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» Précaution et substitution, les vrais moteurs du redressement industriel » Communiqué du RES ( Réseau Environnement Santé ), de CIEL ( Center for International Environmental Law ) et de ChemSec ( Chemical Secretariat )
((/images/RES CIEL CHEMsec 14022013.jpg)) Le site : __[RES|http://reseau-environnement-sante.fr/|fr]__ » Paris-Washington-Göteborg, le 14 février 2013 : Dans la foulée de la parution récente du volume II de « Signaux précoces et leçons tardives » par l’Agence européenne de l’environnement[1] mettant en lumière les coûts de la non-application du principe de précaution, le Réseau Environnement Santé s’associe aux travaux des organisations CIEL et ChemSec et presse le gouvernement français de placer la substitution des perturbateurs endocriniens et autres substances dangereuses au cœur non seulement de ses politiques sanitaires et environnementales mais aussi de sa stratégie économique et industrielle. Tandis que le ministère de l’écologie et du développement durable a présenté le 1er février une feuille de route pour l’élaboration d’une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE), le ministre du redressement industriel, M. Montebourg, multiplie, lui, les déclarations agressives à l’encontre des réglementations environnementales. « M. Montebourg s’est suffisamment penché sur les mécanismes de la mondialisation financière pour savoir que les standards environnementaux ne sont nullement responsables du supposé déclin industriel de la France. L’écologie et la santé ne doivent pas devenir le paillasson d’une stratégie de redressement industriel mais bien au contraire son tremplin » estime Yannick Vicaire, chargé de campagne au RES ; « la future SNPE devra permettre de réduire la facture sanitaire qui accable les finances publiques et de stimuler la recherche en chimie verte et l’innovation industrielle. Elle pourrait être ainsi le vrai moteur d’une reconquête de leadership économique qui ait du sens et qui serve l’intérêt public ». Un rapport publié aujourd’hui par l’ONG CIEL (Center for International Environmental Law)[2] appuie cette analyse. « Notre étude montre que le renforcement des lois régissant les produits chimiques dangereux peut non seulement stimuler l’innovation mais aussi assainir le marché » déclare Baskut Tuncak, avocat à CIEL et auteur du rapport. « Des lois bien conçues déclenchent l’invention de solutions de substitution et aident à définir de nouvelles règles du jeu pour permettre aux produits chimiques plus sûrs de surmonter les obstacles à leur commercialisation, tels que des économies d’échelle dont bénéficient les produits chimiques déjà sur le marché et les coûts externalisés des produits chimiques dangereux pour la santé humaine ». Le rapport de CIEL fournit, en outre, une série de recommandations aux décideurs politiques pour éviter que des substances chimiques dangereuses soient remplacées par d’autres substances préoccupantes. Ces recommandations incluent la substitution systématique des produits chimiques perturbateurs endocriniens ou présentant d’autres propriétés préoccupantes, l’internalisation des coûts par l’industrie et l’élaboration de traités internationaux fixant des règles du jeu équitables à l’échelle mondiale. Aujourd’hui paraît également une mise à jour de la liste SIN (Substitution Immédiate Nécessaire), réalisée par l’ONG ChemSec (Chemical Secretariat) et soutenue par les associations de protection de l’environnement et de la santé environnementale et les syndicats européens. La mise à jour 2.1 de la liste SIN est principalement basée sur les nouveaux dossiers d’enregistrement de la réglementation Reach. Cette mise à jour ajoute 249 nouvelles substances/groupes de substances[3] à la liste SIN qui compte dorénavant 626 entrées. « Avec cette dernière mise à jour, la liste SIN renforce sa vocation à devenir la liste de référence pour les décideurs politiques, les entrepreneurs et les consommateurs soucieux de prévention des risques sanitaires et environnementaux et d’innovations socialement responsables » conclut Anna Lennquist de ChemSec. Le RES appelle le gouvernement à doter la SNPE d’un volet économique et industriel qui s’appuie sur des substitutions ciblées comme en suggère la liste SIN, l’accompagnement des acteurs économiques, l’information du public, les politiques d’approvisionnement des collectivités et le soutien à la recherche appliquée sur les procédés et substances de remplacement. «
» LOI ALERTE-EXPERTISE : UN PRINCIPE RECONNU, MAIS UNE REFORME INABOUTIE » Communiqué du RES ( Réseau Environnement Santé )
((/images/LOGO_RES-120.JPG.jpeg)) Le site : __[RES|http://reseau-environnement-sante.fr/|fr]__ » Le rapport de l’Agence Européenne de l’Environnement Il y a une semaine l’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) publiait son 2ème rapport « Signaux précoces et leçons tardives » montrant à l’aide de 21 exemples, allant du plomb au bisphénol en passant par les abeilles, combien le retard dans la prise en compte des alertes se traduisait par des coûts sanitaires, environnementaux et économiques incomparable avec les coûts d’une mesure prise précocement. Ce rapport préconisait l’établissement d’un dispositif de protection des lanceurs d’alerte. Un premier rapport de l’AEE, 10 ans auparavant, avait traité d’alertes comme l’amiante. 10 ans après, le 2nd rapport constate que la situation n’a guère évolué. Les derniers exemples d’actualité en France le confirment qu’il s’agisse du Médiator (près de 2000 décès imputables à l’expertise complaisante de l’AFSSAPS), du Bisphénol A (4 millions de nourrissons contaminés suite à l’expertise complaisante de l’AFSSA en 2008, 13 millions depuis la mise en évidence du risque en 1996) ou de l’aspartame (Dose Journalière Admissible reposant sur des études frauduleuses prises en compte dans l’expertise complaisante de l’AFSSA en 2002, expertise non remise en cause aujourd’hui par l’ANSES) pour ne citer que des exemples les plus parlants.
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Journée mondiale contre le cancer: déconstruire les mythes pour contrer la fatalité » Communiqué de presse de Michèle RIVASI Eurodéputée EELV
Je suis pour une épidémiologie nationale et rigoureuse, comme dans les pays Nordiques, notamment ! Le communiqué de Michèle : » Le cancer est une cause majeure de décès dans le monde, à l’origine de 7,6 millions de décès en 2008, soit environ 13% de la mortalité mondiale. Une étude publiée le 1er juin 2012 dans la revue médicale The Lancet Oncology annonçait même une aggravation accélérée de cette épidémie: les cas de cancers dans le monde devraient augmenter de 75% d’ici à 2030 et de 93% dans les pays les plus pauvres. Pire, on constate une augmentation de 1 à 3% des cancers chez les enfants et les adolescents depuis les années 1970, qui s’est elle aussi accélérée récemment avec l’explosion du nombre de leucémies et tumeurs au cerveau. Pour Michèle RIVASI, députée européenne spécialiste des risques sanitaires, la France comme l’Union européenne doivent aller plus loin dans la prévention: « C’est une bonne chose de responsabiliser les gens, au travers de campagnes d’information sur la pollution intérieure ou à l’exposition au soleil. Oui, il faut évidemment réduire les risques par la promotion et l’adoption de comportements sains: faire de l’exercice physique, avoir une alimentation équilibrée, éviter l’usage nocif de l’alcool et s’abstenir de fumer. Mais pourtant, cette approche simpliste reste aussi irrationnelle que culpabilisatrice: le cancer n’est pas seulement choisi par l’inaction individuelle mais il est aussi subi par l’inaction politique ». « Aujourd’hui on dit à la population qu’il faudra travailler plus longtemps, car nous allons vivre plus longtemps. Pourtant, aujourd’hui rien ne garantit que nous vivions aussi longtemps que nos parents, qui ont grandi dans un environnement moins imprégné de produits chimiques que le nôtre. Les pouvoirs publics doivent cesser la politique de l’autruche et agir pour enfin gérer le progrès: ce ne sont pas quelques mesurettes qui rétabliront la qualité de vie que nous sommes en train de sacrifier par manque de volonté ». « L’inaction politique dans la lutte contre le cancer est criminelle, et l’application des principes de précaution et de prévention doivent guider l’action gouvernementale, d’autant plus qu’une grande partie des cancers (jusqu’à 10% selon l’Institut national de Veille Sanitaire) liés à des facteurs environnementaux sont des cancers d’origine professionnelle. Selon les sources, 2,3 à 5 millions de salariés seraient exposés en France à des agents cancérogènes et la part des cancers liés au travail est estimée entre 5 000 et 10 000 nouveaux cas par an. Il faut à tout prix renforcer les mesures de précaution afin de limiter les facteurs de risques: ce sont les conclusions même du dernier rapport de l’Agence Européenne de l’Environnement sur le principe de précaution, publié en janvier, qui dénonce l’absence de leçons tirées des scandales sanitaires précédents ».%%% Et Michèle RIVASI de conclure: « Suite à l’enterrement par le PS de la proposition de loi d’EELV sur les ondes électromagnétiques, je tiens à rappeler au gouvernement que le principe de précaution est loin d’empêcher le progrès technique: il stimule le débat public sur les choix technologiques et sur la nature de l’innovation, sans l’empêcher ».
» Ondes des mobiles, WiFi : comment le gouvernement a censuré les écolos » Encore un couac inadmissible dans le domaine Santé – Environnement !
Un domaine très sensible que je suis depuis longtemps et pour lequel je me bats depuis aussi longtemps ! Décidément ce domaine Santé Environnement n’est pas du tout bien traité par ce gouvernement. Le ministère de la santé comprend-il seulement ce que cela signifie ? Il faut croire que non ! Nous avons encore un long parcours à suivre pour faire comprendre la souffrance, les maladies, l’infirmité, mal vivre induits en plus des morts inutiles entraînées. La mollesse vis à vis du diesel qui se prolonge scandaleusement, par exemple, illustre aussi cela. A lire en entier sur __[RUE 89|http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/01/28/ondes-des-mobiles-wifi-comment-le-gouvernement-censure-les-ecolos-238960|fr]__ » Une proposition de loi contre les nuisances électromagnétiques va être discutée cette semaine. Elle a été expurgée de tout ce qui aurait pu fâcher les opérateurs. François Hollande regarde son smartphone dans les studios de Martinique première, le 4 juillet 2011 (Patrick Coppée/AFP) Y a-t-il, en germe dans les ondes électromagnétiques, un potentiel « scandale de l’amiante » ? Au nom du principe de précaution, les écologistes ont déposé une proposition de loi, en décembre dernier, pour protéger le public des technologies sans fil. Le débat, qui démarre jeudi prochain au Parlement, est un pétard mouillé. Il ne reste déjà presque plus rien du texte d’origine, après son passage mercredi en commission. Denis Baupin, vice-président Europe écologie – Les Verts de l’Assemblée nationale, résume : « La logique du gouvernement est plus dictée par l’envie de développer les services en matière de nouvelles technologies que de protéger la population. Nous, on pense que ce ne sont pas les opérateurs qui décident des politiques publiques. » C’était pourtant écrit en toutes lettres dans l’accord de gouvernement PS-EELV, signé avant la victoire de François Hollande : « Nous appliquerons le principe de précaution sur les champs électromagnétiques. »
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Proposition de loi du groupe écologiste relative à l’application du principe de précaution défini par la Charte de l’environnement aux risques résultant des ondes électromagnétiques
» ‘Assemblée nationale examinera le 31 janvier 2013 une proposition de loi du groupe écologiste visant à l’application du principe de précaution sur les ondes électromagnétiques. C’est la première fois, souligne ces députés à l’Agence France Presse, qu’un texte sur ce sujet sera examiné par cette assemblée. Cette proposition de loi sera présentée par la députée du Val-de-Marne Laurence ABEILLE, dans le cadre de la journée d’initiative parlementaire du groupe. La députée a rencontré depuis la fin du mois d’août dernier l’ensemble des acteurs concernés par ce sujet : des élus locaux, des associations comme Robin des toits, Priartem, les opérateurs de téléphonie… Sa proposition s’articule autour de cinq points : – Un abaissement du seuil d’exposition aux ondes électromagnétiques;%%% – Un renforcement des règles locales d’urbanisme sur l’implantation des antennes-relais;%%% – Le lancement d’une campagne de sensibilisation;%%% – La reconnaissance de l’électro-hypersensibilité;%%% – Une réglementation plus stricte du Wi-Fi.Les scientifiques ont été sollicités à de nombreuses reprises sur la dangerosité ou l’inocuité de ces ondes, mais les avis divergent radicalement. Pour les uns ( indépendants ) elles sont dangereuses, voire cancérogènes, pour d’autres elles sont inoffensives. De leur côté, partisanes du principe de précaution, deux eurodéputées EELV sont montées au créneau début décembre pour demander que les téléphones mobiles portent un avertissement informant les consommateurs des dangers qu’ils encourent. A suivre de très près car des amendements ( socialistes ) risquent de dénaturer ce projet indispensable pour la protection de notre santé. __Les commentaires de la coordination nationale » stop ondes maléfrics » __
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Rencontre Débat »Antennes relais, ondes électromagnétiques : une proposition de loi : pourquoi ? Y a-t-il danger pour la santé des français ? » avec Laurence ABEILLE, Députée et Michèle RIVASI Eurodéputée Vendredi 11 janvier à Nice
avec __MICHÈLE RIVASI__ %%% députée européenne Europe Ecologie Les Verts du Grand Quart Sud-Est %%% co-fondatrice du CRIIREM __LAURENCE ABEILLE__%%% députée Europe Ecologie Les Verts du Val-de-Marne%%% co-rédactrice et co-dépositaire de la proposition de loi française relative aux ondes électrmagnétiques et …. __MARIE BOVE__ secrétaire nationale adjointe d’EELV, déléguée à la coopérative parmi les représentants de la société civile seront présents : la coordination nationale des collectifs stop antenne, le coordinateur du collectif « pas d’antenne devant l’école 06 », Robin des Toits et une représentante des ElectroHyperSensibles « une terre pour les EHS », et un médecin co-fondateur du CRIIREM .Parmi les syndicats qui ont été invité, SUD-Solidaire à confirmé sa présence et enverra donc une représentante qui témoignera de son travail au sein du syndicat et des institutions. LIEU :%%% MUSEAAV, 16 bis place Garibaldi, 06300 Nice ACCES :%%% arrêt tram « Garibaldi »%%% à côté du cinéma Mercury%%% QUAND :%%% Vendredi 11 janvier%%% à partir de 18h30 » POURQUOI ?%%%
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Un week-end Commission Santé EELV ( Europe écologie Les Verts ) à Paris pour le Dr André MINETTO : au Sénat et au siège national
((/images/GroupeÉcologiste.jpg)) Comme souvent, j’ai une fin de semaine studieuse qui complète les actions associatives et politiques de la semaine. Et comme tous les mois travail au plan national, à Paris. Aujourd’hui séance de travail au Sénat où nous abordons le thème » La perte d’autonomie : de la prévention à la compensation » avec le Bureau de la Commission Santé d’EELV et des sénateurs EELV ( Jean DESESSARD et Leïla AÏCHI ). %%% Un thème de société où nous sommes novateurs … comme dans beaucoup d’autres domaines, et où nous connaissons bien les dossiers. Travail qui se concrétisera par des amendements ou des propositions de lois, comme d’habitude et apprécié par d’autres courants politiques au Sénat et à l’assemblée Nationale. Et demain réunion habituelle du Bureau de la Commission Santé à notre siège national joliement dénommé La Chocolaterie. Pour rappel, la liste de nos Sénateurs : Ronan DANTEC (Loire-Atlantique)%%% Corinne BOUCHOUX (Maine-et-Loire)%%% Joël LABBÉ (Morbihan)%%% Marie-Christine BLANDIN (Nord)%%% Jean DESESSARD (Paris)%%% Leila AÏCHI (Paris)%%% Jean-Vincent PLACÉ (Essonne) Président du groupe%%% André GATTOLIN (Hauts-de-Seine)%%% Aline ARCHIMBAUD (Seine-Saint-Denis)%%% Esther BENBASSA (Val-de-Marne)%%% Hélène LIPIETZ (Seine-et-Marne)%%% Kalliopi ANGO ELA (Hors de France)
» Sanctuarisons la Méditerranée : Stop aux rejets de boues rouges » une pétition à signer pour assainir la Méditerrnée de Gènes à Perpignan … en passant par Nice et le Parc National des Calanques !
((/images/Boues rouges Calanque parc naturel.jpg)) photo : Calanque de Morgiou Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Calanque_de_Morgiou.jpg __En effet, ces rejets nous intoxiquent, empoisonnent nos aliments issus de la Méditerranée. Et bien sûr, comme d’hab en France, tout va très bien, il n’y a aucun risque ! Piuisque tout le monde sait que titane, chrome, plomb, nickel, mercure, arsenic, cadmium et autres douceurs sont inoffensifs ! Et dire que cela fait CINQUANTE ANS que cela dure !!__%%% On retrouve la difficulté que nous avons dans le domaine Santé-Environnement, puisque les pathologies induites, graves et nombreuses, et souvent longues à se révéler sont déconnectées de la cause et niées en toute mauvaise fois par les producteurs de risque. Et rappelons que ces déversements toxiques se font dans le Parc National des Calanques créé en avril 2012, site qui pourrait être paradisiaque en réalité et pas seulement en apparence. Tout faux !! Et cela montre qu’un terme peut avoir des sens très différents selon la géographie : entre un responsable suédois et français, par exemple. Un peu comme pour les « farines » animales de triste mémoire, on commence à les retrouver de partout en dehors de la mer, suite à un « recyclage » intempestif et dangereux : « » Bauxaline » ou « Bauxsol » sont déjà vendus dans les secteurs des travaux publics, du bâtiment, de l’horticulture, de la dépollution des eaux et des sols et plus globalement dans des applications environnementales. On les retrouve dans nos champs, nos routes, nos décharges, nos bâtiments et ironie du sort, en mer, sous forme de récifs artificiels. » Voir aussi l’article sur __MEDIA PART__ dont voici le début : » __Stop aux rejets de boues rouges en Méditerranée__ Yann Arthus-Bertrand, José Bové, André Cicollela, Nicolas Hulot, Michèle Rivasi, les Amis de la Terre, Greenpeace, Robin des bois…: « des scientifiques, des personnalités publiques, des élus et des ONG se mobilisent et demandent l’arrêt immédiat» des rejets en mer de l’usine de Gardanne, qui « menacent directement la santé et l’environnement ». Depuis près d’une cinquantaine d’années, environ 30 millions de tonnes de « boues rouges » ont été déversées au large de Cassis, au cœur du Parc national des Calanques. Ces boues rouges, produites à Gardanne, sont des résidus industriels issus de la fabrication d’alumine, chargés en métaux lourds toxiques (titane, chrome, plomb, nickel, mercure, arsenic, cadmium, etc). … » Et pour signer : __[LA PETITION|http://www.petitions24.net/stopauxrejetsdebouesrouges|fr]__ : » Depuis près d’une cinquantaine d’années, environ 30 millions de tonnes de « boues rouges » ont été déversées au large de Cassis, au coeur du Parc National des Calanques. Ces boues rouges produites à Gardanne, sont des résidus industriels issus de la fabrication d’alumine chargés en métaux lourds toxiques (titane, chrome, plomb, nickel, mercure, arsenic, cadmium etc).
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» Pressing : une première avancée mais des délais trop longs ! » Communiqué de presse du RES ( Réseau Environnement Santé )
((/images/LOGO_RES-120.JPG.jpeg)) Le site : __[RES|http://reseau-environnement-sante.fr/|fr]__ » Le Réseau Environnement Santé, l’ADVEPP (Association des Victimes des Émanations de Perchloroéthylène des Pressings) et Générations Futures se félicitent de la décision du Gouvernement d’interdire l’utilisation du perchloroéthylène à compter du 1er mars 2013 pour les installations nouvelles. Cette décision confirme la dangerosité de cette substance chimique et le bien-fondé de l’alerte lancée par nos associations. Cependant pour les anciens pressings les délais accordés jusqu’en 2022, sont démesurément longs au vue de l’urgence sanitaire. On peut estimer que 100 000 à 200 000 personnes sont exposées en France aux vapeurs de perchloroéthylène dans les centres commerciaux et les appartements jouxtant une installation de nettoyage à sec. Aucune mesure concrète n’est prise pour assurer une protection immédiate de tous les riverains et employés de pressings. Il n’existe en effet aucun bâtiment actuel, capable d’empêcher la propagation des émanations de perchloroéthylène. La raison économique ne peut justifier à elle seule d’aussi longs délais, aux dépens de la santé des personnes exposées. Depuis 2001, les rapports successifs de l’INERIS ont alerté les gouvernements sur les risques pour les riverains liés aux émanations des pressings. Dès lors que les autorités ont eu connaissance de ces risques, elles se devaient d’en informer les citoyens. Il est nécessaire aujourd’hui de mettre en place un dispositif d’information systématique auprès des riverains, comprenant des mesures dans les locaux habités et dans les locaux voisins dans le cas de centres commerciaux, ainsi qu’un examen médical et un dosage sanguin, comme cela a été recommandé par le Haut Conseil de la Santé Publique [1]. Il est prévu de suspendre l’activité des pressings qui induiraient chez les riverains des concentrations supérieures à 1250 µg/m3, alors même que l’Agence de Protection de l’Environnement des Etats-Unis a diminué en février 2012 sa valeur limite environnementale à 40 µg/m3 sur la base du caractère cancérogène et non cancérogène du perchloroéthylène [2]. Rien ne peut justifier un tel écart de 1 à 30. Nos associations recueillent les témoignages de salariés de cette profession, qui éprouvent d’énormes difficultés à obtenir une reconnaissance de maladie professionnelle, pour les cancers, atteintes neurologiques, hépatiques… Le gouvernement doit prendre position sur cette question. Le RES, l’A.D.V.E.P.P. et Générations Futures demandent au plus vite à rencontrer Mme Batho, Ministre de L’Ecologie et du Développement Durable, afin d’obtenir un arrêt plus rapide du perchloroéthylène dans les 4800 pressings restants, en se basant sur des raisons sanitaires et non sur des enjeux économiques. La région Rhône Alpes a déjà substitué le procédé au perchloroéthylène dans la moitié des établissements. Cela prouve qu’il est possible de faire disparaître cette substance plus rapidement. C’est une urgence de santé publique. La responsabilité de l’Etat sera à l’évidence engagée en cas d’atteinte grave de la santé de tous les riverains et des travailleurs qui vont continuer durant ces dix années, à être exposés au perchloroéthylène. » [1]. www.hcsp.fr/explore.cgi/hcspr20100616_techloethespclos.pdf [2]. http://www.epa.gov/iris/subst/0106.htm
Communiqué de presse de la Mutuelle Familiale relatif à la loi BPA ( Bisphénol A, un des nombreux PE – Perturbateurs Endocriniens – )
Voici le communiqué d’un de nos partenaires du RES ( Réseau Santé Environnement dont je suis Administrateur ), la Mutuelle Familiale : » La Mutuelle Familiale s’est investie depuis de nombreuses années dans la prévention des risques santé liés à l’environnement. Elle prend donc acte avec satisfaction de l’adoption par le Sénat puis par l’Assemblée Nationale, de la loi interdisant les conditionnements alimentaires à base de Bisphénol A, venant après l’interdiction des biberons en BPA en 2010. Elle déplore cependant l’échéance lointaine d’interdiction des contenants alimentaires comportant du bisphénol A, finalement fixée au 1er janvier 2015, à l’exception des bébés de 0 à 3 ans qui pourront en bénéficier dès 2013. Partenaire du Réseau Environnement Santé, la Mutuelle Familiale réitère sa demande d’une politique globale de réduction des expositions aux perturbateurs endocriniens, comme l’ont fait d’autres Etats membres de l’Union Européenne, tels que le Danemark. Elle salue l’action déterminante des associations actives dans le domaine de la Santé/Environnement, et en particulier celle du RES, qu’elle accompagne depuis longtemps par un partenariat actif autour d’initiatives de sensibilisation aux risques environnementaux sur la santé. La Mutuelle Familiale est résolue à poursuivre son action pour dénoncer ces risques auprès des adhérents mutualistes et du grand public. Elle le fait actuellement par le biais d’une exposition itinérante qui pointe les effets néfastes et envahissants des perturbateurs endocriniens dans notre vie quotidienne, et fait connaître quelques gestes conduisant à se protéger des effets des polluants chimiques. Ces gestes sont à recommander en particulier pour la protection des femmes enceintes, des nourrissons et des jeunes enfants. Cette exposition a été réalisée en partenariat avec le RES et la Mutualité Française Ile-de-France. «
» Fertilité masculine : Il est temps d’enrayer la menace des perturbateurs endocriniens » Communiqué de presse d’EELV ( Europe Ecologie les Verts )
((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) » Les écologistes ne peuvent qu’être satisfaits de voir le débat sur la fertilité sortir au grand jour. Une dernière étude rendue publique hier, mercredi 4 décembre, fait état une nouvelle fois du déclin « significatif » de la quantité et la qualité des spermatozoïdes chez les hommes français. L’information n’est pas nouvelle : les études montrent depuis des dizaines d’années une baisse inquiétante de la production de spermatozoïdes par les hommes.
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» Journée mondiale de lutte contre le sida : Des soins pour toutes et tous, en France et partout dans le monde » Communiqué de presse d’EELV ( Europe Ecologie les Verts )
((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) » A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, EELV appelle la France à accentuer son effort pour permettre l’accès aux soins de toutes et tous, en France et partout dans le monde.
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» Maladies Environnementales Émergentes : il faut sortir du déni et développer la recherche. » Communiqué de presse d’un collectif d’association « Santé – Environnement «
» L’association Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages (E3M) a entamé lundi 26 novembre une grève de la faim illimitée [1], que soutient sans réserve le Réseau Environnement Santé. En effet, après avoir épuisé toutes les ressources habituelles de la démocratie et constaté que les engagements de campagne ne se traduisaient pas dans les faits, E3M a estimé qu’il ne lui restait plus d’autre recours. Si elle peut sembler radicale, cette forme de protestation répond à la brutalité d’une politique de santé qui, refusant de s’assainir et de se réformer pour prendre en charge les enjeux sanitaires contemporains, continue de raisonner selon un logiciel aux conséquences insupportables.
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