((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) __[INSCRIPTION|http://jde.eelv.fr/bulletin-dinscription/|fr]__ » Adhérent-e-s, coopérateurs/trices, sympathisant-e-s, Poitevin-e-s curieux/ses, venez participer à nos (d)ébats Tou-te-s à Poitiers! Nous avons quitté la volcanique Clermont-Ferrand par une chaleur caniculaire, dirigeons-nous vers la douceur poitevine. Cette année, la grande migration des écologistes à la recherche de débats riches et conviviaux nous mènera jusqu’à la cité des Pictons, Poitiers, capitale de la Vienne et de Poitou-Charentes, la “ville au cent clochers”. Nous y poserons nos valises, nos carnets et nos smartphones du 22 au 24 août. __Les chemins de l’écologie__
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Archives de catégorie : Politique
Discours de Pascal DURAND, prononcé lors du Conseil fédéral du 23 juin 2012 lors de son investiture comme nouveau Secrétaire National d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )
((/agora/images/urand pres CF 23 juin 2012 copie.JPG)) Photos Dr AM© » Il est de tradition de commencer un discours d’investiture par un hommage appuyé à celles et ceux qui vous ont précédé ou qui vous ont permis de postuler. Qu’il me soit permis de démontrer qu’une fois encore les écologistes ne font rien comme les autres. Je souhaite dédier mon discours à un peuple sacrifié sur l’autel du productivisme, d’une économie carbonnée construite à base d’énergies fossiles et d’un reniement sur une lutte contre les émissions des gaz à effets de serre pour satisfaire les intérêts des grands groupes pétroliers: le peuple guyanais. La délivrance d’un permis d’exploiter une putative ressource fossile enfouie à 6000 mètres sous les profondeurs d’un océan situé au large des côtes de la Guyane porte atteinte, dans son principe même, à tout ce que les écologistes défendent, le respect de la mer, de la biodiversité et plus largement du vivant contre la loi du profit au mépris des risques. Pourtant, lorsque les Sénateurs écologistes sous la houlette de Roman Dantec ont organisé au Sénat un colloque préparatoire à Rio+20, j’avais entendu les mots prononcés par la Ministre de l’écologie. Ils étaient les nôtres : • contestation dans ses fondements du modèle de développement dominant, • refus de la facilité de la seule référence au terme fourre-tout du « développement durable » pour porter un « nouveau modèle » • évocation de la nécessaire transition écologique • mise en place d’une fiscalité innovante reposant sur un nouveau partage et d’une nouvelle solidarité. Ces engagements doivent avoir une concrétisation ; Il faut passer des mots aux actes et c’est cela que nous attendons de chacune et de chacun des politiques en responsabilité.
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Pascal DURAND très largement élu Secrétaire National d’Europe Écologie Les Verts lors de notre Conseil Fédéral du 23 juin – Infos Assemblée Nationale
((/images/Duflot près CF 23 juin 2012.JPG)) ((/agora/images/urand pres CF 23 juin 2012 copie.JPG)) Photos Dr AM© Nous avons voté pour remplacer Cécile DUFLOT ce soir lors de notre dernier Conseil Fédéral avant l’automne. Et comme toujours nous étions entourés de nombreux journalistes. Nous avons élu Pascal DURAND avec 96% des votes. Et aucune voix contre. 3 votes blancs et 3 nuls. Quelques phrases de son discours que j’ai appréciées, notamment celles ouvertes sur la triste réalité des peuples soumis de notre planète : L’introduction : « Je veux dédier mon discours au peuple guyanais sacrifé sur l’autel de la productivité »%%% Puis, ce que je dis souvent … aussi : « La démocratie n’est jamais définitivement installée » « Il faut sortir de l’anthropocentrisme » « Il n y a pas d écologie dans la guerre … y compris entre nous ! » « Mettre vos actes en conformité avec vos discours » « Sortir d’une économie carboné » Puis il nous a cité la phrase d’Aimé CÉSAIRE :%%% » On me parle de progrès, de « réalisations », de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d’eux-mêmes. Moi, je parle de sociétés vidées d’elles-mêmes, de cultures piétinées, d’institutions minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d’extraordinaires possibilités supprimées. ». __Autres infos__ Danièle AUROI devrait devenir Vice Présidente de l’Assemblée Nationale et Denis BAUPIN devrait devenir Président de la commission développement durable
» EELV et RPS : la stratégie gagnante » par François ALFONSI eurodéputé Vert / ALE
Un député européen qui fait très bien son travail et qui en plus sait faire une analyse politique intelligente et sérieuse. Ça change d’un certain autre qui se répand dans les médias, avec leur oreille complice et ravie, et qui règle des comptes personnels dont la population se fiche bien pas mal … et le fait de façon fielleuse et fausse en plus ! Cécile ( DUFLOT ), maintenant que tu nous quittes en tant que Secrétaire Nationale et que tu nous a annoncé que tu ne viendra plus au Conseil Fédéral, sauf comme ministre, puisque tu n’es pas Conseillère Fédérale comme nous, merci pour tout ce formidable boulot accompli et tout ce chemin parcouru par l’écologie politique depuis quelques années ! Grâce à toi et à bien d’autres qui ne crachent pas sur tout et n’importe quoi, et en flinguant, en plus dans des médias hostiles ou jaloux, tous ceux qui agissent pour porter toujours plus haut nos couleurs ! A un moment, la moutarde me monte au nez, et me donne envie de dire BASTA aux schtroums grincheux ! Ce ne sont pas ses incursions agressives inutilement dans les médias que les Français attendent de nous, alors que ces mêmes personnes sont efficaces dans leurs fonctions d’élus ! C’est d’être à leurs côtés et de les défendre dans leurs angoisses et leurs difficultés quotidiennes ou existentielles. Avec nos idées régionalistes, écologistes, sociales, solidaires, d’économie sociale et solidaire, de révolution énergétique en France, d’alter-économie mondiale, de justice dans tous les domaines, d’intégrité, de faire de la géopolitique humaine et solidaire, de respect mutuel, de suppression à l’échelon mondial des armes nucléaires, chimiques et autres …etc, etc. Nous avons une séquence capitale qui s’ouvre où nous devons tous ensemble montrer ce que nous savons faire dans toutes les instances politiques nouvelles : Sénat, Assemblée Nationale, Ministères. En compléments de toutes celles où nous sommes déjà et où nous faisons largement nos preuves par notre sérieux et notre efficacité avec tous nos élus ( Parlement Européen, Conseils Régionaux, Communes, Conseils Généraux …). Et bien sûr, merci aussi à François pour ce texte juste et bienvenu. Espérons que nous le trouverons dans de nombreux médias aujourd’hui ! Le voici : » En remportant un groupe de 18 députés à l’Assemblée nationale, dont le député breton RPS Paul Molac, le mouvement écologiste et le mouvement régionaliste ont atteint leurs objectifs. La stratégie RPS de lien structurel avec le mouvement écologiste leur permet d’obtenir un nouveau parlementaire, trois ans après l’élection au Parlement Européen. C’est dans le Morbihan, dans la circonscription de Ploermel, que Paul Molac a été élu avec 52,56% des voix au second tour, faisant basculer dans la majorité de gauche une circonscription jusqu’ici dévolue à la droite. Désigné par l’UDB, Paul Molac a bénéficié de l’investiture commune EELV et PS, dans le cadre d’une des 63 circonscriptions de l’accord national négocié entre Europe Écologie et le Parti Socialiste. Ce n’était pas, sur le papier, la plus « gagnable » des circonscriptions négociées en Bretagne administrative. Mais, au final, c’est la seule qui a vu la victoire du « candidat officiel » désigné par l’accord, des candidats dissidents s’étant imposés dans deux autres circonscriptions. Face aux dissidences qu’il a dû lui aussi affronter, Paul Molac a pu opposer la légitimité de son implantation locale, et son travail de longue haleine au service de la culture bretonne. Il a facilement dominé ses rivaux de premier tour, en ayant soin de bien positionner sa candidature d’union au service de toute la gauche bretonne. Et, au second tour, le rassemblement a été général, et facilité par l’inconsistance de la candidature UMP portée par le fils de Claude Guéant, prototype du candidat parachuté en terrain hostile aux parachutages. Ce succès de RPS est à resituer dans une longue stratégie de compagnonnage entre écologistes et régionalistes. Pour les Européennes 2009, l’objectif d’un député européen avait été fixé : il a été tenu. Pour les élections régionales 2010, chaque composante RPS partie prenante de l’accord a pu bénéficier d’élus régionaux alors que certaines n’en avaient jamais eu -Mouvement Région Savoie, mouvement Amazigh-, ou n’en avaient plus depuis fort longtemps -Partit Occitan, tandis que Bretons et Corses retrouvaient leurs groupes dans leurs assemblées régionales respectives. Puis, pour ces législatives, le Congrès RPS de Mouans Sartoux d’Août dernier, tout en soutenant la candidature d’Eva Joly à l’élection présidentielle, avait fixé son objectif, un député RPS au Palais Bourbon, et décidé que la priorité serait donnée à l’UDB. La négociation a été menée en ce sens, dans la solidarité la plus totale, puis l’investiture obtenue, Paul Molac a su mener campagne avec efficacité et succès. Il est désormais l’élu de référence de Régions et Peuples Solidaires au Parlement. L’autre stratégie gagnante, à l’évidence, c’est celle d’Europe Ecologie. Dans l’euphorie de la campagne présidentielle, Jean Luc Mélenchon et le Front de Gauche imaginaient avoir définitivement supplanté le mouvement écologiste dont la candidate était la tête de turc des médias. Puis, patatras ! A la fin du film, une fois les élections terminées, le Front de Gauche compte deux fois moins de députés qu’Europe Ecologie, ne réussissant pas à former un groupe, alors qu’ils en comptaient quatre fois plus que les écologistes lors de la mandature précédente. Alors que les observateurs avaient relégué le mouvement écologiste en « deuxième division », ils les retrouvent plus forts que jamais, avec un groupe charnière au Sénat et un groupe conséquent à l’Assemblée Nationale ! Certes, cela a été rendu possible grâce à l’accord avec le PS. Mais le PS aurait-il gagné seul l’élection présidentielle ? Et les députés socialistes auraient-ils été aussi nombreux sans la réciprocité apportée par l’accord ? En tous les cas la démarche stratégique qui a consisté à mettre en perspective la succession des scrutins, et de s’attacher à des objectifs concrets, est la preuve d’une maturité politique réelle. Le mouvement écologiste, avec de tels choix judicieux, s’implante définitivement dans le paysage politique français et européen. » François ALFONSI
« Les écologistes sont là et cela va se voir ! » par Jacques ARCHIMBAUD Secrétaire national adjoint d’EELV
» Au terme d’un an et demi de débat électoral soutenu, la partie de la société qui croit encore à l’utilité du vote a écarté pour cinq ans la droite de l’exercice du pouvoir et de la possibilité de faire des lois. Celle-ci a été sanctionnée pour la pierre apportée à l’implacable système de la finance dont la crise s’est ensuite retournée contre son gouvernement, pour l’énorme creusement des inégalités, pour son mauvais style de gouvernement, pour son irrépressible propension à diviser toujours et encore le corps social. Pour ses mensonges permanents en matière d’environnement. Sanctionnée enfin pour la dérive extrémiste d’une partie d’entre elle qui a cru malin de courir derrière les thèses de l’extrême droite xénophobe et antieuropéenne. L’état dans lequel dix ans de gouvernement de droite laissent la France est préoccupant : surendetté, mal outillé face à la crise globale, ayant négligé sa dimension écologique et peu préparé son appareil productif à l’inévitable transition énergétique, miné moralement par l’abandon de pans entiers de ses territoires et de ses populations ainsi que par le délitement démocratique depuis dix ans, notre pays se trouve confronté à des défis immenses.
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Pascal DURAND (EELV) : «Etre au gouvernement ou au parlement ne doit rien changer à nos convictions»
__ » Aujourd’hui, les écologistes tentent de réaliser la même transition démocratique pour parvenir à sortir du modèle dominant productiviste fondé sur l’idéologie de la croissance, afin de porter un nouveau mode de développement écologique et social. »__ Pascal DURAND A lire en entier dans __[MEDIAPART| http://www.mediapart.fr/journal/france/130612/pascal-durand-eelv-etre-au-gouvernement-ou-au-parlement-ne-doit-rien-changer-n|fr]__ Pascal Durand (EELV) : «Etre au gouvernement ou au parlement ne doit rien changer à nos convictions» 15 juin 2012 | Par Stéphane Alliès – Mediapart.fr Ancien responsable de la Fondation Nicolas-Hulot, l’avocat Pascal Durand est le successeur pressenti de Cécile Duflot à la tête du parti écologiste (il est pour l’heure le seul candidat), dont il est l’actuel porte-parole. Fils de résistants communistes et ancien compagnon de route de l’extrême gauche dans sa jeunesse, un héritage qu’il assume volontiers, ce soutier de la refondation des Verts en Europe Ecologie en 2008 est depuis le trait d’union entre « proches de Dany » et « proches de Cécile » dans le mouvement écologiste. Quitte à être le seul des dirigeants à ne jamais avoir été candidat au moindre scrutin, souvent sacrifié sur l’autel des équilibres de courants. Pour Mediapart, il dresse le bilan électoral d’Europe Ecologie-Les Verts, et trace les perspectives d’un mouvement écolo jamais autant institutionnalisé. Après avoir recueilli 16 % et 12 % aux européennes de 2009 et aux régionales de 2010, Europe Ecologie-Les Verts vient de réaliser 2,3 % à la présidentielle et 5,4 % aux législatives. Quel bilan faites-vous de la séquence électorale qui s’achève ? Tout dépend du point de départ que l’on prend pour commenter la courbe. Les régionales et les européennes sont des scrutins très différents, notamment parce qu’ils se déroulent au scrutin proportionnel. L’élection présidentielle est plus difficile pour les écologistes. Mais on ne va pas se le cacher, l’écologie politique n’est pas actuellement dans une phase dynamique de conquête et cela peut aussi, pour partie, expliquer la percée de certains dissidents aux législatives. Nous sommes confrontés à un paradoxe : nous nous situons dans les hautes eaux pour ce qui est de nos responsabilités dans les institutions tant nationales que locales, de la pénétration de nos idées au sein de la société et des autres partis, mais dans des basses eaux en termes électoral et militant, ainsi que sur la prise en compte effective de notre projet global. Pour peser, l’écologie politique a besoin de l’appui et de la reconnaissance de la société civile, comme la gauche a historiquement besoin d’un mouvement social fort. Nous ne sommes pas assez vus comme étant porteurs d’un projet alternatif crédible, et cela laisse la place au vote utile, voire utilitaire. Mais je remarque que Jean-Luc Mélenchon, qui avait réussi à reconstruire à gauche une espérance pendant la campagne présidentielle, n’a pu conserver cette dynamique intacte aux législatives. Que reste-t-il de votre accord avec le PS ? Deux fois moins de députés que prévu, notamment du fait de dissidences socialistes, et peu sur le fond programmatique… S’agissant du nombre de députés, je propose qu’on attende le résultat du second tour avant de tirer des conclusions. Pour le reste, Il y a d’ores et déjà, à ce stade, la nomination de Cécile Duflot et Pascal Canfin dans des ministères importants, en charge de secteurs essentiels pour les écologistes comme l’aménagement des territoires et le logement, la ville et le développement. Il y a également des prises de position fortes de François Hollande et de Nicole Bricq sur la transition énergétique, une fiscalité écologique et les engagements de la France à Rio+20 sur un nouveau modèle de développement. Nous allons évidemment être attentifs à ce que cela donne au-delà des discours, mais il n’y a aucune raison de faire des procès d’intention, comme nous ne l’avions d’ailleurs pas fait à Nicolas Sarkozy dans les premiers temps du Grenelle de l’environnement. En dehors de la question programmatique, le but originel de l’accord avec le PS était d’installer une majorité du changement à l’Assemblée nationale, comme au Sénat. Nous défendons depuis toujours une nouvelle république fondée sur une logique parlementaire et non présidentialiste. Un groupe à l’Assemblée, cela permet d’avoir l’initiative des lois, de peser sur l’ordre du jour, d’avoir une prise de parole régulière dans l’hémicycle, de participer à des commissions. Ça n’est pas de la cuisine mais de la démocratie. Disposer d’un groupe autonome, qui ne soit pas noyé dans celui des socialistes, c’est être en capacité politique d’exprimer notre différence et de porter notre projet. C’est cela qui compte. Et au-delà du nombre d’élus, si ce groupe est en position charnière, comme nous le sommes déjà au Sénat ou dans de nombreuses régions, cela renforce notre capacité à être écoutés. Cela est important, car l’hégémonie d’un seul est rarement la marque d’une démocratie efficace. Justement, que vous inspirent toutes ces dissidences socialistes, qui ont éliminé beaucoup de vos candidats ? Le PS en tant que tel a joué le jeu. Ils ont exclu les dissidents, et on a fait des réunions communes très positives localement. J’y ai vu des militants socialistes sincères, contents que l’on fasse campagne ensemble. Mais il y a aussi eu des comportements de coqs de village inadmissibles. Je remarque en passant que sur treize candidates femmes écolos soutenues par le PS, il y a eu onze dissidences masculines… Ces attitudes de petits barons s’expliquent souvent par la défense d’un pré carré et le désir de préparer des échéances futures, telles que les municipales de 2014, sans tenir compte de l’intérêt général, ni du fait que la victoire de François Hollande est le fruit d’un rassemblement qui, nécessairement, va au-delà du seul PS et intègre, notamment, les écologistes. C’est parfois dramatique, comme à Cavaillon où une dissidence a éliminé Jacques Olivier, un candidat EELV qui a fait 20 % et qui, pour quelques centaines de voix, doit laisser la place à un duel FN-UMP (droite populaire). Il y a aussi eu des méthodes indignes de la démocratie, comme celles des partisans de Gérard Collomb, pourchassant de manière quasi hystérique, dans les rues de Lyon, des ministres de la République (Cécile Duflot et Benoît Hamon) venus soutenir Philippe Meirieu. Les comportements agressifs, quasi guerriers, laissent des traces. Comme disait Clemenceau : « On peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s’asseoir dessus. » EELV n’est-il pas en passe de devenir le parti radical de gauche du XXIe siècle pour le PS ? Non plus partenaire privilégié, mais simple satellite… Le XXIe siècle n’est pas fini, gardons-nous des jugements définitifs ! Je peux comprendre que l’on se dise que le risque existe, mais le changement politique est affaire de temps, plus que de commentaires sur une seule élection. Le risque existerait sérieusement si nous en venions à faire l’aumône électoraliste sans même discuter du fond. Mais nous n’en sommes pas là, et je ne crois pas que l’intention de notre mouvement soit d’y parvenir. Nous avons fait le choix de négocier en toute transparence un accord programmatique de mandature, et si à la fin du quinquennat nous avons réussi à faire bouger les lignes, nous pourrons être jugés là-dessus… Tant que nous aurons un poids sur le fond et des propositions écologistes fortes, le risque d’une « PRGisation » ne sera pas au rendez-vous. Si vous souhaitez vraiment filer la métaphore avec le mouvement radical, nous aspirons plutôt à être son équivalent des débuts de la république plutôt que celui de l’après-guerre. Les radicaux ont instauré la démocratie et la république contre les monarchistes, les cléricaux réactionnaires et le Parti de l’ordre, et imposé démocratiquement le triptyque Liberté, Egalité, Fraternité, ainsi que la laïcité. Aujourd’hui, les écologistes tentent de réaliser la même transition démocratique pour parvenir à sortir du modèle dominant productiviste fondé sur l’idéologie de la croissance, afin de porter un nouveau mode de développement écologique et social. Les relations d’EELV avec le Front de gauche n’ont pas l’air des plus cordiales, et ce alors que vous pourriez vous retrouver à l’assemblée, sur certains votes… Il y a une nécessité de dialogue ! Nous souhaitons parler avec tout le monde, pas simplement rester entre écologistes. Mais l’idée ne peut pas être de se situer dans une logique Front de gauche et écologistes contre le Parti socialiste. Nous pensons que la majorité serait meilleure si elle était diverse et que l’on ne doit pas se mettre dans une logique d’opposition après dix ans d’attente d’un pouvoir de gauche. Bien sûr, il ne faut pas être naïf, mais il serait aussi malsain que dangereux de parier sur l’échec de cette nouvelle majorité en imaginant se refaire une santé électorale sur le dos du gouvernement, alors que l’on vient d’y entrer et que l’attente de la population est très forte. Lorsque l’on est en capacité d’agir sur les questions urgentes qui préoccupent nos concitoyens, notamment les plus défavorisés d’entre eux, refuser de le faire pour des intérêts purement partidaires ou de posture radicale n’est pas conforme à mon éthique de la responsabilité. Les communistes qui ont, par exemple, une véritable expertise sur la défense du service public des transports, mis à mal ces dernières années, auraient tort de dire “On verra plus tard”, plutôt que d’essayer de changer concrètement les choses, si la proposition leur en était faite. Les écologistes ont-ils choisi leur camp entre les deux gauches qui s’opposent ? Je ne sais pas si on peut dire ça. Nous avons fait le choix d’un partenariat constructif par souci d’efficacité dans l’action institutionnelle. Et on souhaiterait que le Front de gauche soit avec nous dans ce partenariat. Cela dit, il faut se méfier des étiquettes. Est-ce que le Chevènement du Ceres était vraiment plus à gauche que le Rocard du PSU ? Est-ce que Mitterrand c’était la première gauche, ou un effroyable conservateur ? Quand Jean-Luc Mélenchon se félicite de la vente d’avions Rafale en Inde, ça fait hurler dans son propre camp. Quand Martine Billard dit en meeting à Nantes son opposition à l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, elle se fait siffler. Est-ce que le développement d’énergies renouvelables et d’une industrie nouvelle, c’est plus à gauche que la conservation du modèle énergétique actuel ?… C’est pour cela qu’il y a une nécessité de dialogue entre nous tous, pour savoir quel projet on veut construire. Souvent, on pèse plus en étant autour de la table qu’en dehors. Je comprends le souhait d’indépendance du Front de gauche, mais nous avons pour culture commune de nous confronter au réel pour le changer, pas de rester dans la pureté – et la facilité – du seul discours critique. Vous êtes pressenti pour succéder à Cécile Duflot à la tête d’EELV, si vous êtes élus par le conseil fédéral des 23 et 24 juin prochains. A quoi va donc bien servir un parti écolo ces deux prochaines années sans élection, et alors que les principaux dirigeants sont ministres et parlementaires ? Mais la politique, et l’utilité d’un engagement collectif, ne s’arrêtent pas aux portes d’un gouvernement ! Il y a suffisamment à faire, à penser et à changer pour que nous ne nous posions pas ainsi cette question. D’une part, et c’est une bonne nouvelle, cela nous amènera à renouveler les cadres si nos principaux dirigeants sont appelés à de nouvelles fonctions. Par ailleurs, et surtout, l’écologie politique n’a pas vocation à être un simple parti de gouvernement. Elle porte, en synergie avec la société civile, un autre modèle de civilisation. Elle a vocation à développer dans l’ensemble des territoires des solutions concrètes et innovantes pour répondre aux problèmes du présent sans hypothéquer le futur, en termes d’emplois, de santé, d’alimentation, de logement, de transport, d’environnement… Etre au gouvernement ou au parlement ne doit rien changer à nos convictions. Il va falloir profiter de ces mois sans élection pour mener une réflexion et ouvrir un grand débat public sur le nouveau cycle qui s’ouvre désormais pour l’écologie politique. Cela impliquera d’être imaginatif, de savoir tirer le bilan de ces trois dernières années, depuis la création d’Europe Ecologie. Il faudra sereinement se pencher sur les succès comme les échecs, réfléchir au devenir de la coopérative, qui n’a pas encore su trouver sa place. Cela pourrait passer concrètement par l’organisation de grandes conventions locales, puis nationales. Il ne s’agit pas de dire que l’on va faire le « Bad Godesberg des écologistes », mais de réfléchir et d’échanger, afin de prendre la mesure des temps nouveaux. Libérés pour un temps des contraintes électorales, tant internes qu’externes, nous pouvons porter un débat intellectuel dans notre mouvement, afin de nous fédérer autour de ce qui nous rassemble, le projet et les idées, pour en tirer ce qui sera le plus utile pour la société. «
Conseil Fédéral d’Europe Ecologie Les Verts des 7 et 8 mai : motion du Conseil fédéral sur la participation gouvernementale
((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) Motion finale adoptée par 78 voix, soit 73% des suffrages exprimés, 15 contre et 14 “blancs”. » Compte tenu de l’urgence écologique et sociale et de la situation politique et institutionnelle exceptionnelle ouverte avec la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle, le Conseil fédéral d’EELV est favorable à une participation à un gouvernement de la gauche et des écologistes, afin d’y porter les réponses écologistes, et ceci dans le respect des dispositions qui suivent. Prenant en compte la lettre et l’esprit de nos institutions, ainsi que les annonces de François Hollande ouvrant la possibilité aux forces qui l’auront soutenu au 2ème tour de la présidentielle de participer au gouvernement, le Conseil fédéral d’EELV considère que la participation des écologistes au gouvernement peut s’envisager dès la prise de fonction du nouveau Président de la République. Dans le respect des dispositions qui suivent cette participation a naturellement vocation à se poursuivre dans le gouvernement qui sera mis en place à l’issue des élections législatives de juin prochain. Il mandate le Bureau exécutif pour faire savoir la disponibilité des écologistes au nouveau Président de la République.
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Conseil Fédéral d’Europe Ecologie Les Verts des 7 et 8 mai : discours de Cécile DUFLOT
((/images/Cecile Duflot.jpg)) » I – La victoire de François Hollande est une chance pour la France et pour l’écologie 1 – Une certaine émotion à s’être réveillée dans une France nouvelle. Une certaine émotion en pensant à toutes les générations pour qui ce changement à un sens. A la génération qui n’a jamais connue la gauche aux responsabilités et qui a commencé à s’engager au soir d’un triste 21 Avril. A la génération qui, comme moi, a grandi avec une gauche qui avaient conquis tous les pouvoirs, mais n’en laissait plus que son cortège de petites trahisons, de faciles déceptions et de trop grandes désillusions. A la génération qui depuis des décennies a mené les combats pour réussir de belles victoires, celle d’il y a 25 ans comme celle d’aujourd’hui. Au fond deux voies étaient possibles : Soit : La poursuite de la division, de l »opposition des citoyens entre eux, du repli du pays sur lui-même, la fuite en avant dans la xénophobie. Le délitement du lien social , l’explosion de la grande pauvreté, le démantèlement du salariat et de la protection sociale, l’explosion de la précarité ..La fuite en avant productiviste, nucléariste, un boulevard ouvert devant les lobbies de l’eau , de l’agriculture intensive , des autoroutes Un mode de gouvernement autoritaire ..Bref une société clivée, morcelée, poussée à la violence et aux pires extrémismes Il n’y a qu’a voir à quel désespoir poussent les politiques d’austérité dans les pays comme la Grèce, la montée des populismes en Europe.. Soit : un coup d’arrêt à cela , la tentative d’une autre voie, moins facile , moins démagogique, plus réconciliatrice, plus pacificatrice, plus ouverte..
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Conseil Fédéral d’Europe Ecologie Les Verts des 7 et 8 mai : discours d’Eva JOLY
((/images/Eva Joly Sans Tricher.jpg)) » Discours d’Eva Joly au Conseil fédéral d’EELV Qu’il est bon de se retrouver après la défaite de Nicolas Sarkozy. Qu’il est bon de se dire que même si la victoire de la gauche et des écologistes a été arrachée de haute lutte, elle est belle comme le jour qui se lève plein de promesses et d’envies. Qu’il est bon de se retrouver parmi les siens. Qu’il est bon de se retrouver à vos côtés pour continuer à mener notre combat pour l’écologie et la justice. Qu’il est bon de retrouver tant de visages amis. J’espère que c’est réciproque. Et que vous avez quelque plaisir à savoir que notre combat commun se poursuit, se prolonge, se projette dans l’avenir pour secouer un monde politique qui doit plus que jamais répondre à des défis immenses. Ceux qui pensaient se débarrasser de moi en se disant « la présidentielle est finie, Eva Joly va disparaître » vont être déçus : je suis toujours là, plus que jamais déterminée à me battre pour que les choses changent dans notre pays. Le renoncement ne fait pas partie de mes habitudes. Le rythme de la vie politique est effréné. À peine achevée la campagne présidentielle, que les élections législatives se profilent déjà. Notre Conseil fédéral est donc l’occasion d’un bilan nécessaire, mais également une étape importante pour la suite des événements. Nous devons discuter ensemble du contexte politique nouveau créé par la victoire de la gauche, et des responsabilités qui sont les nôtres.
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« Se rassembler pour un vrai changement » tract du 1er mai 2012 d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )
((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) » __RÉUSSIR LE 1ER MAI DU CHANGEMENT__ Alors que l’UMP et le Front National essaient de récupérer le 1er Mai, nous voulons en faire la fête du rassemblement pour le changement. Ils défendent la haine et l’exclusion, nous revendiquons la liberté et la solidarité. __LE “VRAI TRAVAIL” C’EST “CHÔMER PLUS ET GAGNER MO__INS” Le bilan de Nicolas Sarkozy, c’est plus de chômeurs et moins de revenus pour les plus démunis. La droite transforme les victimes en coupables. Elle ne lutte pas contre le chômage, elle lutte contre les chômeurs. __L’AUSTÉRITÉ N’EST PAS UNE FATALITÉ__ Partout en Europe les crises sévissent. Face à cette situation, soit nous nous laisserons imposer l’austérité, soit la France et l’Europe décideront de prendre le chemin de la solidarité et de la transition écologique de l’économie. __RASSEMBLÉS LE 6 MAI DANS LES URNES__ Les écologistes sont mobilisés pour en finir avec la politique de la droite. On ne doit pas seulement changer de président, mais donner un nouveau départ à notre pays. Nous avons voté pour Eva Joly le 22 Avril. Pas une voix écologiste ne doit manquer à François Hollande le 6 Mai. __FACE À LA CRISE ÉCOLOGIQUE, ÉCONOMIQUE ET SOCIALE, LES ÉCOLOGISTES PROPOSENT DES SOLUTIONS POUR UN VRAI CHANGEMENT:__
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Cécile DUFLOT, secrétaire National d’Europe Ecologie Les Verts à Nice le jeudi 22 mars
((/images/Cécile DUFLOT 19 nov 2011.JPG)) Photo de Cécile que j’ai prise lors de notre Conseil Fédéral de novembre 2011. C’est toujours un plaisir de l’écouter ! Cécile DUFLOT, Secrétaire Nationale d’Europe Ecologie Les Verts, sera à Nice jeudi 22 mars, elle animera une réunion publique suivie d’un débat sur : « __ l’environnement et les enjeux locaux, santé, alimentation, pollutions » __ à 19h30 au 50 boulevard Victor Hugo, salle de l’hotel Splendid.
Compte-rendu public du 4e CONSEIL FEDERAL d’Europe Ecologie Les Verts des 28 et 29 janvier 2012 à Paris
Principales motions adoptées :%%% Réussir Rio + 20.%%% Etudiants étrangers : halte à la casse ! %%% Soutenons la “chaîne humaine” antinucléaire du 11 mars.%%% Engagement pour le droit des femmes à disposer de leur corps.%%% Le droit à la contraception et à l’IVG : un enjeu majeur de société.
Continuer la lecture de Compte-rendu public du 4e CONSEIL FEDERAL d’Europe Ecologie Les Verts des 28 et 29 janvier 2012 à Paris
» Vivre mieux : vers la société écologique » – Demandez notre programme Europe Écologie Les Verts pour 2012 ! !
Comme promis, voici le lien vers notre programme Europe Écologie Les Verts pour 2012 ! Les cent pages à lire, et télécharger, en entier sur le site __[EELV|http://eelv.fr/le-projet/|fr]__ Préambule » __PROGRAMME D’ACTIONS POUR LES TEMPS QUI VIENNENT__ Partout les crises sévissent. Partout tentent de s’imposer des issues qui reposent sur l’austérité, ladéréglementation, le recul de la puissance publique, la reproduction sans frein de l’ancien modèle decroissance infinie.Ces issues, conformistes et technocratiques, sont autant de contresens. Contresens sur le diagnostic,contresens sur le rôle de la politique et de ceux qui portent la responsabilité démocratique.Que vivons-nous enfin depuis près d’un demi-siècle ? Une inversion incompréhensible de la hiérarchie entre les facteurs humains, économiques et financiers, une aggravation vertigineuse des inégalités, la fin programmée des ressources de notre planète, le désarroi et l’angoisse comme legs aux générations futures. Il ne s’agit plus de prendre des décisions pour quelques années mais de s’interroger sur le long terme, de décider de l’avenir de notre planète en faisant des choix pour plusieurs générations : Soit nous continuons avec les croyances du passé, à adorer les divinités flétries du gaspillage et de l’inégalité et nous préparons alors l’aggravation sévère des maux qui nous accablent : épuisement écologique et désordres climatiques, pertes de biodiversité et conséquences sur l’eau, l’air, les forêts, les milieux naturels, l’alimentation et la santé humaine, accroissement de la pauvreté, de la précarité, du toujours plus pour une minorité de la population. Soit nous changeons de modèle, nous faisons décroître notre empreinte écologique, nous pensons “nouvelles solidarités”, maîtrise et reconstruction de notre relation à la nature, amélioration de l’environnement de toutes et tous, préservation de l’avenir de notre maison commune. Nous construisons pour cela une autre façon de vivre ensemble, nous donnons une place majeure au bien-vivre, au bien-être, à l’égalité, à la qualité, au partage démocratique de la décision. __Ce projet de civilisation porte un nom : l’écologie politique.__ . Qu’est ce que l’écologie politique ? Une philosophie de réconciliation et de respect par l’humanité deson environnement. La volonté de replacer au centre des débats, des décisions et de l’actioncollective, le temps long, et la transmission pour donner un sens à l’exercice démocratique. Un projet de transformation global portant sur l’environnement, l’économie, le contrat social. Un chemin, celui de la conversion écologique de l’économie, pour développer de nouveaux secteurs technologiques, réinvestir les territoires, créer des emplois et remettre sur le devant les valeurs desolidarité, de liens et d’innovation. Ce projet émerge partout et retrouve le sens des combats anciens pour la liberté et pour l’émancipation. Il rejoint le mouvement irrépressible sur tous les continents – et récemment dans les pays arabes – pour plus de démocratie, de dignité, d’égalité. De nombreuses alternatives de vie, des solutions technologiques nouvelles, des expérimentations réussies depuis des années sur tous les territoires, l’enthousiasme né de milliers d’initiatives, disent que l’avancée vers une autre société est possible, et même qu’elle est même déjà en marche. Pour peu que la politique lui donne le coup d’accélérateur indispensable, pour peu qu’elle aide à lever les obstacles qui se dressent sur son chemin, nous sommes prêts pour une société plus écologique et plus solidaire.%%% C’est ce que nous proposons … depuis 2009 et la création d’Europe Écologie suivie de la fusion d’Europe Écologie et des Verts à Lyon en novembre 2010, nous n’avons cessé de porter une approche différente des enjeux d’un programme pour aujourd’hui et le futur. Nous avons choisi d’élargir l’horizon du débat politique français hors des frontières. Nous sommes convaincus que les institutions européennes, et particulièrement le Parlement européen, doivent devenir un lieu démocratique central de débats et de décision. Nous voulons que l’ouverture à la diversité des débats et l’ouverture au monde deviennent partie intégrante des processus de décision nationaux. C’est une condition indispensable à l’émergence d’une nouvelle audace démocratique. Ce programme d’action écologiste pour les années à venir décline en objectifs concrets de transition les valeurs du “Manifeste pour une société écologiste”. Nous entendons non seulement faire face aux urgences et réparer les conséquences des mauvaises décisions passées, mais avant tout aller aux causes, anticiper, prévoir. Ce “programme d’action écologiste pour les années à venir” décline en objectifs concrets detransition, les valeurs du “Manifeste pour une société écologiste” adoptée par Europe Écologie Les Verts lors de son Congrès de fondation à Lyon. Décrivant un horizon, une démarche et une méthode, il s’organise en six grandes orientations : 1 __Un futur soutenable__ : réduire notre empreinte écologique, protéger les biens communs,répondre aux besoins humains fondamentaux 2 __Une économie écologique__ au service des populations et des territoires 3 __Le mieux vivre__ pour tous 4 __Une société ouverte__, de droits et d’émancipation 5 __La 6ème République__ dans une Europe fédérale 6 __Un monde de paix et de justice__ … «
Communiqué des sénateurs Europe Écologie Les Verts avec création le 20 décembre 2011 du premier groupe écologiste au Sénat français… et bientôt à l’Assemblée Nationale ?
« Vers une meilleure prise en compte de l’écologie au Sénat%%% Le Sénat a voté aujourd’hui une modification de son règlement portant le seuil de création d’un groupe politique à dix Sénatrices et Sénateurs.%%% Les Sénatrices et Sénateurs Europe Écologie–Les Verts saluent ce geste politique en faveur d’un meilleur pluralisme, qui leur permettra de constituer le premier groupe politique écologiste dans l’histoire parlementaire française.%%% Autre avancée essentielle aujourd’hui pour les écologistes : __la création d’une commission du développement durable et de l’aménagement du territoire__. Cette commission permettra une meilleure prise en compte des défis que doit relever notre société, de la réduction de l’empreinte écologique de notre société à la protection de l’environnement.%%% Pour Jean-Vincent Placé : « Ces deux décisions augurent de nouvelles avancées pour le projet porté par les écologistes au Sénat : la transition écologique de notre société. » Leila Aïchi, Sénatrice de Paris%%% Aline Archimbaud, Sénatrice la Seine-Saint-Denis%%% Esther Benbassa, Sénatrice du Val-de-Marne%%% Marie-Christine Blandin, Sénatrice du Nord%%% Corinne Bouchoux, Sénatrice du Maine-et-Loire%%% Ronan Dantec, Sénateur de Loire-Atlantique%%% Jean Desessard, Sénateur de Paris%%% André Gattolin, Sénateur des Hauts-de-Seine%%% Joël Labbé, Sénateur du Morbihan%%% Jean-Vincent Placé, Sénateur de l’Essonne