» Sébastien BARLES ( élu EELV à la Mairie de Marseille ) : » Nous sommes à l’origine avec Nassurdine HAIDIRI (collectif Nous ne marcherons plus et Marseille Egalité et élu apparenté PS du premier secteur de Marseille) d’un projet de voeu que nous pourrions porter lors des prochaines assemblées plénières des collectivités locales pour effacer l’oubli qui entoure la figure martyre du jeune ibrahim Ali à l’heure de la banalisation des idées du FN. Une conférence de presse de présentation de l’initiative aura lieu lundi 27 mai à 11H à l’Ecomotive en présence des élus locaux à l’initiative du projet et de la famille d’Ibrahim Ali et de Soilih (pote d’Ibrahim et musicien). VOEU Pour la mémoire d’Ibrahim Ali : instaurons une journée de lutte contre le racisme, les discriminations et la haine et pour la tolérance et l’égalité ; donnons le nom d’Ibrahim Ali à un futur équipement municipal Voeu porté au Conseil régional par Aïcha Sif (EELV)%%% au conseil général par Janine Ecochard ou Michel Pezet (PS)%%% au Conseil municipal par Sébastien Barles (eelv)%%% en mairie du 1-7 par Nassurdine Haidiri (PS)%%% en mairie du 2-3 par Michèle Rubirola (EELV)%%% en mairie du 4-5 par Ferdinand Richard (EELV)%%% en mairie du 6-8 par Jean-Luc Bennahmias (Modem)%%% en mairie du 9-10 par Pierre Semeriva (EELV)%%% en mairie du 11-12 par Pascal Chamassian (PS)%%% en mairie du 13-14 par Olivier Agullo EELV)%%% en mairie du 15-16 par Samia Ghali (PS) Il y a 18 ans était perpétré l’assassinat, à Marseille, du jeune franco-comorien, Ibrahim Ali, par des colleurs d’affiches du FN. Les auteurs de cette tragédie ignoble ont été condamnés par la justice à plusieurs années de réclusion criminelle. Toutefois, la mémoire de ce lâche assassinat par l’extrême droite qui doit nous rappeler aussi la ratonnade oubliée d’août 73 si bien revisitée dans le film de Morad Aït Habbouche, s’efface en même temps que se banalise les idées d’extrême droite dans nos sociétés en proie à une crise sociale faisant le lit des populismes. Pour mémoire, cette date du 21 février correspond aussi à d’autres faits tragiques : l’exécution de Manouchian et de ses camarades Francs Tireurs Partisans Main d’œuvre Immigrée (FTP-MOI, version immigrée de la résistance anti-nazi en France) avec ce qui est restée dans l’histoire communément connue sous le nom de « l’Affiche rouge » et transmis par le sublime poème d’Aragon ; l’assassinat de Malcom X tombée sous des balles criminelles, dans son combat radical contre le racisme et la ségrégation. Nous, élus de la République sur un territoire de brassage culturel et de diversité faisant la richesse de notre région, demandons : – que le 21 février soit une journée locale de lutte contre le racisme, l’exclusion, la haine et de tolérance et de respect des différences. Il s’agit d’un devoir de mémoire pour ne pas laisser Ibrahim Ali tomber dans l’oubli, tout en rejoignant aussi un combat de portée universelle dans cette ville-monde qu’est Marseille. L’idée est que ce jour-là, toutes les structures éducatives, associatives et culturelles puissent s’exprimer chacune à sa manière, pour honorer la mémoire d’Ibrahim Ali en en faisant une journée d’apprentissage du respect et de la tolérance en rappelant que les idéologies véhiculant la peur et le rejet de l’autre peuvent tuer. – que 18 ans après la mort d’Ibrahim Ali, enfin un lieu emblématique du nouveau Marseille, puisse porter son nom et honorer sa mémoire. »