Archives de catégorie : Énergies

« Les conseillers régionaux écologistes PACA réaffirment leur fermeté CONTRE toute exploration des gaz de schiste et interpellent M. Michel VAUZELLE et Mme Delphine BATHO. »

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg))  » A la veille de l’ouverture de la Conférence environnementale, le dossier des gaz de schiste réapparaît, sous le puissant lobbying des industriels du pétrole et du gaz. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur est particulièrement concernée, puisque les demandes de permis ont touché, en 2011, 5 des 6 départements de la Région (Vaucluse, Var, Bouches-du-Rhône, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes) et que les demandes de forage sont situées au cœur de zones fragiles à la biodiversité remarquable.
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 » Gaz de schiste: des études européennes confirment les risques sanitaires et environnementaux  » Communiqué de presse de nos députés européens Michèle RIVASI et Yannick JADOT

 » Le 7 septembre 2012, la Commission a rendu publiques trois études dans le domaine des gaz de schiste. Une concerne les avantages pour la sécurité d’approvisionnement énergétique, alors que les deux autres s’intéressent aux impacts sur l’environnement et au changement climatique. En pointe dans la lutte contre les gaz de schiste, les députés européens EELV se réjouissent d’avoir enfin des arguments officiels à opposer aux mensonges de l’industrie.
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 » Tarification progressive de l’eau, de l’électricité et du gaz : un pas dans la bonne direction  » Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg))  » Europe Ecologie Les Verts se félicite de l’annonce, par le gouvernement, de la mise en place d’une tarification progressive de l’eau, du gaz et de l’électricité. En France, neuf millions de personnes souffrent de précarité énergétique. Les ménages les plus exposés doivent arbitrer, dans leurs dépenses contraintes, entre chauffage et déplacements, alimentation et électricité.
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 » La baisse des prix des carburants, fausse solution à un vrai problème !  » communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) Le candidat François Hollande avait promis un blocage des prix des carburants. Le gouvernement Ayrault met aujourd’hui en place leur baisse. Cette mesure, provisoire mais coûteuse, ne règle pas les problèmes d’approvisionnement énergétique de notre pays. Cette baisse, modique mais généralisée, passe par ailleurs à côté de ce qui aurait dû être l’objectif prioritaire : soutenir les ménages les plus exposés à la hausse du prix des carburants, par des mesures ciblées en fonction des revenus et/ou de l’éloignement domicile-travail.%%%
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 » Cuves de réacteurs : les fissures Belges peuvent en cacher d’autres  » Communiqué de presse d’Europe-Ecologie Les Verts

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg))  » EELV souhaite rappeler que la France est concernée par le risque de rupture de cuves de réacteurs de centrales nucléaires, aux dires mêmes de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). La décision de l’Autorité Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN) belge de mettre à l’arrêt temporairement le réacteur n°3 de Doel suite au constat de possibles fissures dans la cuve souligne l’importance de cet élément pour la sureté des centrales nucléaires. Fort heureusement, comme le rappellent facilement certains, des 21 autres cuves potentiellement concernées par des défauts similaires, aucune n’est en France. Pourtant la France est également concernée par un danger de rupture de cuves. Dans son Avis DSR_2010-153 du 19 mai 2010, sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, l’IRSN écrit : « L’IRSN en conclut qu’à VD3+5 ans, ( visite décennale des 30 ans + 5 ans, soit 35 ans, ndlr ) le risque de rupture brutale n’est pas exclu pour les cuves des réacteurs de Dampierre 4, Cruas 1, Cruas 2, Saint-Laurent B1 et Chinon B2 en cas de situations incidentelles et accidentelles (…) Les marges à la rupture sont également insuffisantes à VD3 + 5 ans pour les cuves de Saint-Laurent B1 et de Bugey 5 qui sont affectées de défauts (…) En conclusion, pour les cuves ne respectant pas les critères réglementaires et par conséquent, ne présentant pas de marges suffisantes à l’égard du risque de rupture, l’IRSN recommande qu’EDF prenne les dispositions nécessaires pour restaurer les marges. » Par ailleurs, sur son site internet, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) écrit : « Certaines cuves du parc électronucléaire français présentent des défauts sous leur revêtement qui sont dus au procédé de fabrication : 33 défauts sous revêtement ont été observés sur 9 cuves, dont 20 sur la cuve du réacteur n°1 de Tricastin. Les défauts présents sur les cuves françaises sont contrôlés régulièrement pour s’assurer de leur absence d’évolution en fonctionnement, ce qui est le cas actuellement. » Cet incident belge met sous pression la Commission européenne, qui a assuré vouloir répondre à toutes les craintes des citoyens sur la sûreté des installations nucléaires et dont un rapport sur le sujet est attendu à l’automne. EELV demande donc à la Ministre Mme Delphine Batho ainsi qu’à l’ASN de s’exprimer sur l’avis de l’IRSN au regard de la récente décision de l’AFCN. »

LE DIESEL TUE suite ( et pas fin … hélas !! )

((/images/Stop-Diesel-Pollution-camion.jpg)) Désolé, ça ne fait pas trop thème estival léger, mais c’est la réalité sanitaire quotidienne en France. Et cela complète l’excellent communiqué » de Denis mis précédemment.%%% __Et coup de gueule, va-t-on arriver à un nouvel étiquetage des véhicules avec cette mention hypocrite :  » LE DIESEL TUE  » ? Au lieu de ne plus en vendre … ni en fabriquer !__ Et va-t-on plus tard faire comme on semble l’envisager pour l’amalgame dentaire et les vendre à certains pays fragiles d’Afrique noire ou d’ailleurs ?? Et n’oublions pas que parmi les tueurs de proximité il y a les camions ( en plus des accidents mortels provoqués ) et les camionnettes notamment. Rappel de quelques uns de mes articles à ce triste sujet : Le début de mon article du 14 juin 2012 : __Le DIESEL reconnu comme CANCÉROGÈNE par l’OMS : enfin ! Dommage pour les 3 millions de morts !__ « 3 millions de morts et des dizaines de millions de malades â la vie détruite, diminués, estropiés, mutilés. Et ça va continuer en France ( et ailleurs, mais nous sommes le pays le plus diésélisé du monde ) pendant des décennies græce aux véhicules automobiles qui y circulent ( 80% des ventes actuellement !! ), grâce aux camions, aux trains, aux bateaux, aux avions … Bravo ! Vous pouvez aussi (re)lire parmi mes nombreux articles sur ce thème celui du 15 juin 2011 toujours dans la rubrique « Environnement -Santé » : celui du 14 juin 2011 « __Merci Saigneur DIESEL !  » La France est depuis le 19 mai assignée en justice par Bruxelles pour sa mauvaise qualité de l’air  » Communiqué de Philippe CHESNEAU, Conseiller Régional EELV – Et à Nice on à la médaille d’or ??__ » ou celui du 11 octobre 2011 : « __Pollution atmosphérique cancérogène : Nice toujours parmi les lanternes rouges de France – Et un article à lire dans LE PETIT NIÇOIS ( avec interview du Dr André MINETTO ): « Nice dans le viseur de l’Union Européenne__ » » Voici aussi une réaction du Dr Patrice HALIMI, secrétaire général et porte-parole de l’ASEF (association Santé environnement France), association que je soutiens : __On sait depuis très longtemps que le diesel est un mauvais choix sanitaire, et que cette politique publique (visant à promouvoir un parc diesel en France) est une erreur », a-t-il ajouté.__ …  » A méditer rapidement en France. Puis il faut prendre rapidement des mesures afin de faire disparaître le diesel ( interdit dans certains pays ) et enfin prendre des mesures réelles pour obliger Peugeot ( PSA ) et Renault à faire des véhicules peu polluants. Et aussi à produire de l’électricité d’origine NON nucléaire ! Rappelons enfin qu’__Á NICE, NOUS SOMMES PARMI LES VILLES LES PLUS POLLUÉES DE FRANCE ET D’UNION EUROPÉENNE ET CECI SANS INDUSTRIE POLLUANTE__. Grâce au diesel et à l’incinérateur. Pour terminer, voici un reportage sur __[FR3 COTE D »AZUR|http://cote-d-azur.france3.fr/info/cote-d-azur–zone-polluee-aux-particules-en-2011-75098955.html|fr]__ d’hier : ((/images/Pollution circulation 2012.jpg)) Extrait : « __ Pour les PM10, particules inférieures à 10 micromètres à l’origine de nombreuses pathologies respiratoires, les concentrations ont diminué « légèrement entre 2010 et 2011 sur les stations industrielles et rurales », mais sont en « légère augmentation » en ville et près des axes de circulation automobile.__ « 

« Gaz de schiste: revenir sur la position française serait une grave erreur politique » Communiqué de Michèle RIVASI, eurodéputée EELV co-rapporteure d’un rapport d’initiative du P. E. sur l’incidence environnementale des gaz de schiste

((/images/Rivasi M.jpg))  » Dans un article du Monde d’aujourd’hui, Arnaud Montebourg tente de théoriser ce que sera le redressement productif dont il est en charge. La réforme du code minier figure en bonne place des chantiers auxquels il s’attaquera, une priorité que soutiennent évidemment les écologistes. Mais cette réforme semble ne viser qu’un objectif: recouvrer la compétitivité de la France grâce à la reconquête de notre souveraineté énergétique. Et au bout de quelques lignes, ce que tout le monde redoutait apparaît de manière brute: pour M. Montebourg, la question de l’exploitation des gaz de schiste doit être posée. Pour Michèle RIVASI, députée européenne EELV et co-rapporteure d’un rapport d’initiative du Parlement européen sur l’incidence environnementale des gaz de schiste (1), les déclarations d’Arnaud Montebourg sont inquiétantes: « François Hollande, durant la campagne des présidentielles, a pris de nombreux engagements et cela serait bien qu’il les tienne. Dans une réponse aux interrogations du ‘Collectif 07 Stop au gaz de schiste’ (2), il précisait en avril dernier que ‘pour la France, l’interdiction de l’exploitation des gaz et huiles de schistes est aujourd’hui indiscutable’. Le revirement serait bien rapide, ce serait une grave erreur politique. »
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« La Méditerranée menacée par des forages pétroliers » Tribune dans Médiapart de Michèle RIVASI, Députée européenne (EELV), fondatrice de la Criirad et Sébastien BARLES, Conseiller Municipal (EELV) de Marseille, Docteur en droit public

A lire en entier dans __[MEDIAPART|http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/050712/la-mediterranee-menacee-par-des-forages-petroli|fr]__ Le site de la __[CRIIRAD|http://www.criirad.org/|fr]__, Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité > « Ces prospections en Méditerranée, comme au large de la Guyane, participent d’une > logique mortifère et obsolète d’une extraction d’énergie fossile toujours plus profonde, > toujours plus chère et toujours plus risquée. La priorité, à l’heure de la crise > climatique, est à la sobriété et à la transition énergétique (…) pour faire face à la > société de l’après-pétrole. » Par Michèle Rivasi, députée européenne (EELV), fondatrice > de la Criirad, et Sébastien Barles, conseiller municipal (EELV) de Marseille.
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« ASTRID, ou l’obsession plutomaniaque française » Communiqué de presse d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg))  » ASTRID est un programme de recherche-développement financé au CEA sur le budget des « investissements d’avenir ». Il vise à développer un avant projet détaillé d’un prototype de 600 MW de surgénérateur refroidi au sodium liquide présenté comme nucléaire du futur ou « génération IV ». Une sorte de « superphenix ++ » dont on nous promet que ce coup ci il pourrait marcher mais pas avant 2040 voire 2050. Forcement, entre temps il faut justifier les EPR et la prolongation des centrales existantes. Une convention du 9 septembre 2010 entre l’Etat et le CEA encadre l’enveloppe de 651.6 millions attribuée au CEA par la LFR 2010. on y lit qu’il faudra 7 ans pour aboutir à l’avant-projet détaillé avec 3 étapes : 2010-2012 : 198.1 millions Tranche 1 dite phase 1 de l’avant projet sommaire (AVP1) 2013-2014 : 210.4 millions phase Tranche 2 dite phase 2 de l’avant projet sommaire (AVP2) 2015-2017 : 243.1 millions Tranche 3 dite de l’avant projet détaillé (APD)
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Pascal DURAND, EELV ( Europe Ecologie Les Verts ) demande de ne pas « initier » le projet nucléaire Astrid – « Les choix du nucléaire et du diesel ont été imposés sans débat »

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) Le patron d’Europe Ecologie-Les Verts Pascal Durand s’est opposé lundi au projet Astrid de réacteur nucléaire de quatrième génération, en estimant que « tout argent qui va être investi dans le nucléaire est un argent perdu pour le combat vers un nouveau modèle énergétique« . « N’initions rien pour le moment (en matière de nucléaire)« , a-t-il souligné lors d’une rencontre avec des journalistes spécialisés dans l’environnement. « On était dans une logique, y compris dans l’accord avec le PS, de ne rien initier. Tout projet qui s’inscrit dans la vieille logique doit être arrêté« , a affirmé le nouveau secrétaire national d’EELV. La semaine dernière, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et le groupe de BTP Bouygues ont annoncé la signature d’un « accord de collaboration pour la conception » du prototype Astrid de réacteur nucléaire de quatrième génération.
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 » Parlement européen : ça sent le gaz pour le schiste !  » Communiqué de presse de Catherine GRÈZE Députée européenne EELV ( Europe Ecologie Les Verts ), roupe des Verts / ALE

La commission du développement vient de voter en faveur du rapport pour Avis de l’eurodéputée Verte Catherine Grèze sur les « Incidences sur l’environnement des activités d’extraction de gaz et huile de schiste » et s’est donc clairement prononcé contre l’exploitation des gaz de schiste. Catherine Grèze, impliquant la société civile et tous les partis politiques, a axé son rapport autour de la question de la responsabilité de l’Union européenne envers les pays en développement et de la nécessité d’avoir un cadre juridique contraignant. C’est le premier texte émanant du Parlement européen qui vient contredire la logique « pro-gaz de schiste » du responsable du dossier, Monsieur Sonik, parlementaire conservateur polonais.%%% Pour Catherine GRÈZE, députée européenne du Groupe des Verts/ALE, Coordinatrice de la commission du développement :%%% « Le dossier « Gaz de schiste » dont nous parlons aujourd’hui n’est pas un dossier ordinaire. Il est question de destructions qui risquent d’être irréversibles pour l’ensemble de la planète. La mobilisation citoyenne anti-gaz de schiste partout en Europe a été inédite, mais les conséquences de cette nouvelle forme d’énergie dépassent nos frontières et sont encore plus préoccupantes pour les pays en développement.%%% Nous n’avons déjà que trop d’exemples désastreux des conséquences de l’exploitation du pétrole dans des pays en développement ou émergents. Des entreprises comme Repsol, Total, ou encore Pérenco ne sont pas étrangères aux conséquences terribles de leurs agissements sur les populations locales et leur environnement comme par exemple dans le Neuquen (Argentine) ou dans le Péten (Guatemala).%%% De nombreuses études démontrent que plusieurs risques graves (pollution de l’air, des eaux et des sols) pour l’environnement et la santé sont liés à l’extraction de gaz de schiste. La technique de fracturation nécessitant de l’eau en très grande quantité et le recours à des produits chimiques en masse, l’accès à l’eau serait totalement remis en cause dans des pays où son manque se fait déjà cruellement ressentir. De plus, les acquisitions de terres à des fins d’exploitation minière de pétrole et de gaz constituent un moteur essentiel d’accaparement des terres au niveau mondial et menacent sérieusement les communautés indigènes, les agriculteurs et les personnes les plus pauvres en ce qui concerne l’accès à l’eau, aux sols fertiles et à l’alimentation.%%% La législation européenne actuelle ne prévoit pas de garanties suffisantes et ne permettra pas d’éviter le pire. Il faut mettre en place une législation contraignante pour les entreprises européennes, c’est ce que je rappelle aujourd’hui à l’ensemble des responsables européens. L’Union européenne a la responsabilité d’influencer leur comportement en faveur de pratiques plus soutenables, c’est-à-dire en renforçant les normes et les règlements sur la gouvernance d’entreprise appliqués aux banques et aux fonds qui les financent. »

Diesel cancérogène : un coup de tonnerre de l’OMS en France, pays le plus diésélisé du monde … et le plus nucléarisé ! Interview de de Denis BAUPIN, Maire adjoint de Paris, EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

((/images/Stop-Diesel-Pollution-camion.jpg)) Suite et pas fin de cette saga mortelle et scandaleuse du diesel ! En France : scandale de l’amiante tout au long du XXème siècle qui a abouti au bout d’un siècle dans la honte, l’odeur de mort et de fric. Scandale du diesel qui explose enfin au XXIème siècle : attendrons-nous aussi un siècle après le début de l’intoxication massive, dans les années 80, pour dédomager et reconnaître les victimes ? Je ne le pense pas. Voici une déclaration capitale de Denis BAUPIN, Maire adjoint de Paris, EELV : « __On sait aussi aujourd’hui clairement que le développement du diesel en France résulte bien d’une volonté industrielle, elle-même liée à une autre mono-industrie française particulièrement dangereuse, celle du nucléaire.__ » Et son interview, à lire en entier dans __[LE NOUVEL OBS|http://leplus.nouvelobs.com/contribution/570235-diesel-cancerigene-l-opportunite-d-une-reconversion-industrielle.html|fr]__ __Diesel cancérogène : l’opportunité d’une reconversion industrielle__  » LE PLUS. La nocivité des particules fines émises par les moteurs diesel est désormais établie par l’OMS. Pour Denis Baupin, maire adjoint de Paris (EELV) chargé du Développement durable, de l’Environnement et du Plan climat, cet enjeu de santé publique est aussi l’occasion d’un recyclage de l’industrie automobile française. L’Organisation mondiale de la santé a confirmé mardi 12 juin que les particules fines émises par les moteurs diesel sont cancérigènes. Depuis des années déjà la dangerosité de ces particules était connue : l’OMS les avait classées jusque-là comme « probablement cancérigènes » et avait estimé le nombre des victimes à 42.000 rien qu’en France. De nombreuses études épidémiologiques avaient évalué la lourde surmortalité liée au diesel. La dernière en date, l’étude Aphekom, estimait la perte de durée de vie des habitants des grandes villes vivant dans un air toxique à six mois. __Parc automobile le plus diésélisé du monde__ Et pourtant, malgré les nombreux signaux d’alarme, les dirigeants de l’industrie automobile française ont refusé d’agir. Conséquence : la France a aujourd’hui le parc automobile le plus diésélisé du monde. %%% Comme les fabricants de tabac hier, ou ceux de l’amiante, comme les laboratoires Servier, __les dirigeants de l’industrie automobile française ont privilégié la rentabilité immédiate à la protection de la santé, alors que, dans le même temps, d’autres pays comme le Japon interdisaient purement et simplement ces véhicules.__ On le sait dorénavant, les nombreux artifices inventés par les constructeurs automobiles pour tenter de masquer le problème (filtre à particules, pot catalytique) se sont révélés des emplâtres sur des jambes de bois, voire comme des aggravateurs d’autres pollutions, tels que les oxydes d’azote. Ils se sont en tous cas révélés incapables d’enrayer la diffusion des particules les plus fines, les plus dangereuses. __On sait aussi aujourd’hui clairement que le développement du diesel en France résulte bien d’une volonté industrielle, elle-même liée à une autre mono-industrie française particulièrement dangereuse, celle du nucléaire.__ C’est parce que le général de Gaulle a lancé le parc nucléaire français que Peugeot notamment a été incité à produire massivement des véhicules destinés à écouler la surproduction de gazole. Conséquences de cette pensée unique : la France a ainsi aggravé les coûts d’importation d’énergies fossiles et donc le déficit de la balance des paiements, et, par ailleurs, en diésélisant le parc automobile à outrance, elle rend d’autant plus long et difficile le virage indispensable. __Politique industrielle d’avenir__ À politique industrielle dépassée doit donc répondre aujourd’hui une politique industrielle d’avenir, permettant à la fois d’assainir l’air que nous respirons, tout en préservant l’appareil économique et industriel et donc les emplois. … __Ne pas subventionner ce qui nous empoisonne__ … « 

Gaz de schiste : Quelle responsabilité de l’Union européenne envers les pays en développement ? par Catherine GRÈZE Députée européenne Europe Ecologie Les Verts

 » La mobilisation citoyenne dans de nombreux pays contre l’exploitation du gaz de schiste est inédite. Elle est néanmoins aisée à comprendre. Cette ressource se trouve à 2000 mètres de profondeur. Pour l’extraire, des millions de litres d’eau sont nécessaires pour forer, mais également des explosifs, des produits chimiques, pour fracturer la roche et extraire le gaz. Conséquence, les produits chimiques se répandent dans les sous-sols, contaminent les nappes phréatiques, l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons et constitue un danger réel pour la biodiversité. %%% C’est là le cœur de la mobilisation que nous constatons dans de nombreux pays dans le monde. Les populations refusent légitimement et catégoriquement d’être exposées à ces pollutions. A fortiori dans certains pays en développement, où l’accès à ce type d’information n’est pas toujours possible. L’extraction posent alors les mêmes problématiques qu’au Nord, à ceci près que nos politiques commerciales les incitent à ne pas avoir de véritables politiques d’encadrement “écologique” des activités industrielles ou d’extraction. Nous nous devons de faire entendre leurs revendications et il est de notre responsabilité de mettre en place un cadre réglementaire contraignant à l’encontre des entreprises européennes. %%% A ces risques sanitaires vient s’ajouter une dimension sociale particulièrement préoccupante. Du Neuquen (Argentine), terre des Mapuches, au Péten (Guatemala), des terres sont exploitées, menaçant sérieusement les communautés indigènes, les agriculteurs et les personnes les plus exposées à la pauvreté, la faim, ou au problème de l’accès à l’eau. Pourquoi exploite-t-on cette ressource ? Le bilan en termes de production est limité : seulement 20% du gaz contenu dans les poches souterraines est effectivement exploité. Mais la tension sur les ressources fossiles conduit les entreprises et certains pouvoirs à prendre davantage de risques, consentir à toujours plus de sacrifices, plutôt que développer une transition énergétique plus respectueuse de l’environnement et de l’humain. Or l’actuel cadre réglementaire de la législation de l’UE ne prévoit pas de garantie appropriée contre les risques pour l’environnement et la santé humaine, découlant des activités liées au gaz de schiste. %%% Tout investissement potentiel d’entreprises européennes en faveur de ressources de pétrole et de gaz non conventionnelles dans les pays en développement est donc préoccupant. %%% L’Union européenne a la responsabilité d’influencer leur comportement en faveur de pratiques plus soutenables, c’est-à-dire en renforçant les normes et les règlements sur la gouvernance d’entreprise appliqués aux banques et aux fonds qui les financent. Il existe de nombreux instruments. Mais, les principes volontaires ne sont pas suffisants pour atténuer les incidences négatives de l’extraction. Il est donc nécessaire et urgent que la Commission trouve de nouvelles options pour renforcer les normes relatives aux sociétés transnationales en matière de droits sociaux et environnementaux, ainsi que les moyens de mise en œuvre.  » Catherine Grèze%%% Députée européenne du Groupe des Verts/ALE%%% Coordinatrice en commission du Développement%%% Rapporteure pour avis sur le rapport « Incidences sur l’environnement des activités d’extraction de gaz et d’huile de schiste »