Tous les articles par andreminetto

« Patrimoine végétal niçois : chronique d’une mort non annoncée » Communiqué de presse de Jeanine Costamagna et d’André Minetto

Il était beau, il était grand ….

Empreint de cette grâce particulière aux beaux arbres niçois, le grand pin du square Durandy n’a pas résisté au chantier du tram malgré plusieurs mois de sursis qui pouvaient laisser augurer sa survie.
Côté Victor Hugo des palissades se mettent en place, des orangers doivent être replantés mais rien de clair dans tout cela : des opérations sont menées au coup par coup sans information préalable mais toujours justifiées par une soi disant maladie, notamment… même quand c’est injustifiable. Qu’on arrête de nous parler de replantation. Il serait temps que nos décisionnaires comprennent que le temps d’un arbre n’est pas le temps humain et qu’un arbre centenaire est un arbre jeune. Les arbres ne sont pas des marchandises dont on disposerait à volonté
On ne remplace pas un Pin comme celui du square, Durandy qui a désormais l’air d’une zone sinistrée. Dostoeïevski a dit que la beauté sauverait le monde, alors on peut craindre que la laideur ne fasse le contraire.
Nous condamnons cette destruction programmée de notre patrimoine végétal nissart centenaire voire pluri-centenaire ! Et ce n’est pas en les remplaçant par de petits et jeunes arbres qui ne grandiront jamais beaucoup au regard de la façon de les planter et surtout de la grande pollution atmosphérique que subit Nice, et toutes les Niçoises et les Niçois, que nous retrouverons ce charme végétal irremplaçable qui caractérisait Nice.
Là où le tram passe les arbres trépassent, c’est malheureusement ce que nous constatons, et c’est dû à un manque de volonté et pas une fatalité ! « 
Jeanine Costamagna
Présidente du Comité de Quartier Saint Roch-Vauban
André Minetto  
Nice Ecolo Démocrate

Deux arrêtés d’Estrosi de plus annulés par la juridiction administrative : l’arrêté dit « anti drapeaux » ainsi que l’arrêté dit « anti bivouac » LDH 06 (Ligue des droits de l’Homme)

« Le tribunal administratif de Nice vient d’annuler l’arrêté dit « anti drapeaux » pris par M. le maire de Nice le 30 juin 2014, ainsi que l’arrêté dit « anti bivouac » en clair, l’arrêté anti Roms.
Deux arrêtés de plus annulés par la juridiction administrative, à l’initiative, notamment, de la Ligue des droits de l’Homme.
Tant que M. Estrosi utilisera les arrêtées municipaux illégaux pour occuper l’espace médiatique, pour caresser l’électorat ultra conservateur dans le sens du poil, pour opposer les communautés entre elles, plutôt que d’administrer et pacifier la ville, nous nous y opposerons. »

Communiqué de la section de Nice de la LDH.

« L’écologie politique se bat contre tous les racismes, donc contre l’islamophobie ET contre l’antisémitisme  » texte collectif publié sur le Huffingtonpost, signé par des militant-e-s écolos et des Droits humains dont le Dr André Minetto

http://www.huffingtonpost.fr/yannick-jadot/lutte-racisme-islamophobie-antisemitisme_b_6789386.html

Premiers signataires au 2 Mars 2015  : 

3 eurodéputé-e-s, 1 député mis-e-s au début ( Karima Delli, Yannick Jadot, Eva Joly, Sergio Coronado ) et d’autres élu-e-s locaux, régionaux, départementaux …etc, ou internes nationaux, Conseiller-e-s Fédérales-Fédéraux d’EELV, comme moi, et nous sommes tous engagé-e-s pour la défense des Droits humains depuis un bon moment …

 » La France d’après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher, celle des grandes manifestations citoyennes du 11 janvier, a montré un pays soudé qui refusait de voir son modèle de vivre ensemble intimidé par des menaces, des pressions et des violences terroristes. La classe politique dans sa majorité, à l’exception notable du Front National, s’est alors montrée à la hauteur de ces terribles évènements en jouant l’apaisement et en ne tombant pas dans le piège tendu par les terroristes de la division et de la surenchère sécuritaire.

Mais l’union nationale aura été de très courte durée. Après ce court sursaut républicain post traumatique, notre vivre ensemble est à nouveau aujourd’hui plus que jamais menacé par les tensions qui traversent depuis des décennies la république française et qui n’ont jamais été véritablement abordées de front par la classe politique, dont son passé colonial comme sa période de collaboration. D’un côté, en plus de l’attentat de la Porte de Vincennes, des propos et des actes antisémites qui se multiplient, de l’autre des associations qui dénombrent sur le terrain autant d’actes islamophobes dans le seul mois de janvier 2015 que durant toute l’année 2014.

Dans les écoles, les tribunaux, les médias, des individus, parfois des enfants, des mères voilées, sont montrés du doigt, jetés à la vindicte et jugés selon des procès expéditifs. Dans une récente enquête d’opinion, à l’affirmation « l’Islam représente une menace pour la République française », 56% des sondés sont « tout à fait et plutôt d’accord ». Il y a donc péril en la demeure et urgence. Trop souvent, notre laïcité et son principe d’universalité continuent d’être dévoyés pour nier l’égalité des droits que demandent les personnes issues des minorités, dont celles et ceux qui se réclament de l’Islam.

Le fait que Marine Le Pen et ses affidés du Front National, de même que la frange la plus à droite de l’UMP ne cessent aujourd’hui de se proclamer les principaux défenseurs de la laïcité en est la meilleure illustration.

Face au cancer du racisme qui gangrène notre société, il est fondamental que nous, militantes et militants écologistes, nous nous insurgions avec la même clarté et la même détermination contre toutes ses manifestations d’où qu’elles viennent, qu’elles soient islamophobes comme antisémites. La lutte contre le racisme ne se saucissonne pas et ne se clientélise pas et la liberté religieuse est une valeur fondamentale. C’est pourquoi nous avons été particulièrement choqués de la récente séquence qui a vu le parti EELV demander le retrait de sa signature de soutien à un meeting de lutte contre l’islamophobie le 6 mars prochain à Saint-Denis, au moment même où Roger Cukierman, le président du CRIF, déclarait : «toutes les violences antisémites sont commises par des jeunes musulmans» et « Marine Le Pen est irréprochable ».

Pourtant les écologistes étaient jusqu’alors fiers d’être dans un parti politique à la pointe de la lutte contre l’Islamophobie et la stigmatisation de l’ensemble des musulmans de France, parti qui a donné l’impression aujourd’hui de reculer au prétexte de la présence d’une seule organisation polémique dans une longue liste d’amiEs. Or nous considérons qu’il ne nous appartient pas d’inspecter les consciences et les intentions de chacun avant de nous engager dans un collectif, dès lors que la cause défendue est également la nôtre, car nous voulons rompre avec ce regard méprisant et colonial des uns sur les autres qui conditionne la discrimination, notamment islamophobe, et peut en inciter une infime minorité à tomber dans le radicalisme violent. Tous les ultras, qu’ils soient musulmans, juifs, chrétiens ou en l’espèce laïcs, menacent notre cohésion sociale et notre vivre-ensemble et sapent l’efficacité de la lutte contre le racisme en pratiquant le double discours et l’indignation à plusieurs vitesses.

C’est pourquoi nous, militantes et militants EELV, anti-racistes et cosmopolites, nous dénonçons tant les propos du président du CRIF et regrettons le retrait de notre signature au meeting du 6 mars contre l’islamophobie, meeting auquel nous appelons chacune et chacun à participer pour y porter nos valeurs écologistes et converger avec toutes les associations et organisations qui luttent contre toutes les formes de racisme. .  »

Premiers signataires :

Sergio Coronado, Karima Delli, Yannick Jadot, Eva Joly, Rafy Abdoul, Sylvette Amestoy, Karim Ameur, Yacine Ayari, Nadia Azoug, Michel Bock, Kader Chibane, Alain Delame, Suzanne D’Hermies, Chantal Dhoukar, Salim Didane, Edwige Dorbon, Pierre-Nadir Doumandji, Bernard Dreano, Jean -Michel Dreyer,  Véronique Dubarry, Françoise Duthu, Hicham Fassi-Fihri, Xavier Fontaine, Edouard Gaudot, Séverine Goudiguen, Gregory Guttierez, Nadia Hathroubi-Safsaf, Aicha Jabrane, Benjamin Joyeux, Nabila Keramane, Abdessalam Kleiche, Jean Laffont, Elise Lowy, François Maillard, André Minetto, Navaz Mouhamadaly, Thanh-Tin Nguyen, Roumana Nguyen, Evelyne Perrin, Jacques Picard, Tahar Raaf, Ali Rahni, Zakia Rezaiguia-Meziani, Abdelkarim Ramdane, Eros Sana, Gilles Sarfati, Djamilia Sonzogni, Philippe Stanisière, Khalid Zougagh

Manifeste signé par le Dr A. Minetto :  » Unissons-nous contre l’islamophobie et les dérives sécuritaires « 

Voici un manifeste que je viens de signer.

«  La marche du 11 janvier a exprimé la condamnation résolue des attentats des 7 et 9 janvier et la solidarité avec les victimes.

Que nous y ayons participé ou pas, nous dénonçons ceux qui tentent de dévoyer et de pervertir l’émotion légitime qui s’est manifestée ce jour-là en dressant une partie de la population contre une autre, en alimentant une islamophobie nauséabonde.
C’est donner ainsi après coup raison aux terroristes dont l’intention était clairement de provoquer la rupture entre les habitants de ce pays, le rejet de l’islam dans une part importante de la population et la peur chez les musulmans et chez les juifs.

La plupart des responsables politiques et des commentateurs ont dénoncé avec raison toute tentative d’amalgame. Certains sont pourtant tombés dans ce piège, et tenu des propos inadmissibles ou lourds de sous entendus. Déjà le nombre d’actes islamophobes (agressions physiques ou verbales de personnes, attaques contre des lieux de culte, etc.) se monte à plus de 200 durant les deux semaines qui ont suivi ces tueries, autant que durant toute l’année 2014.

Nous affirmons que notre solidarité avec les victimes des attentats sanglants doit s’étendre à tous ceux qui sont aujourd’hui pris comme boucs émissaires et qui ressentent au quotidien, notamment dans les quartiers populaires, les effets d’une haine instillée depuis de nombreuses années.
Des mesures de sécurité sont nécessaires et compréhensibles, mais nous refusons toute aggravation de la législation en contradiction avec les libertés et la dérive sécuritaire que certains voudraient faire prendre à nos institutions (illustrée en particulier par des condamnations à des peines de prison de personnes ivres ou psychiquement déficientes, ou encore par des auditions par la police de très jeunes mineurs). Les paroles des enfants doivent être entendues et faire l’objet de réponses pédagogiques dans le cadre de l’école et des autres structures éducatives. Les délits d’apologies doivent faire retour dans la loi de 1881 qui encadre la liberté d’expression et la répression de ses abus.

La laïcité, valeur fondamentale de notre République, doit cesser d’être détournée de manière suspicieuse à l’encontre des musulmans et doit retrouver sa signification fondamentale qui est, en séparant l’Etat des religions, de garantir le vivre ensemble d’individus ayant des convictions différentes et de permettre à chacun de pratiquer sa religion, de n’en pratiquer aucune ou de changer de religion, en pleine liberté.
Nous sommes plus que jamais attachés à l’article premier de la loi de 1905 : « la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées dans l’intérêt de l’ordre public ». Aussi nous revendiquons la liberté pour tous de pratiquer et d’exprimer sa religion au grand jour, d’être présent-es dans la société avec ses lieux de culte sans entraves ni violences, de pouvoir fréquenter les institutions publiques, à commencer par l’école, sans discrimination, d’avoir les même droits et les mêmes opportunités face au monde du travail.

Personne ne devrait craindre d’être victime de paroles ou de violences racistes, ni d’abus policiers, et personne ne devrait se voir continuellement sommé-e de se désolidariser d’actes quelconques en raison de sa religion ou de ses origines. Nous condamnons
résolument toute forme de racisme, d’antisémitisme ou d’islamophobie qui chercherait à tirer prétexte des tragiques événements que nous avons vécus.   »

Premiers signataires :

Sarah Al-Matary, Salika Amara, Etienne Balibar, Jean Baubérot, Abraham Behar, Louiza Belhamici, Mohammed Ben Yakhlef, Daniel Boitier, Alain Bondeelle, Antoine Boulanger, Alima Boumediene Thiery, Abdellatif Chaouite, Insaf Chebaane, Omar Cheriguene, Ismahane Chouder, Gabriel Cohn-Bendit, Monique Crinon, Sonia Dayan- Herzbrun, Marina Da Silva, Christine Delphy, Bernard Dréano, Jean-Pierre Dubois, Alice Dula, Soraya El Kahlaoui, Didier Epsztajn, Eric Fassin, Eric Favey, Sébastien Fontenelle, François Gèze, Imène Guedda, Nacira Guénif-Souilamas, Pierre Hassner, Mohamed Jaite, Philippe Jessu, Benjamin Joyeux, Amadou Ka, Pierre Khalfa, Henri Leclerc, Laurent Lévy, Gilles Manceron, Sofia Manseri, Gustave Massiah, Christian Mellon, Akli Mellouli, Madjid Messaoudène, Zakia Meziani, Michel Morineau, Véronique Nahoum-Grappe, Alexandre Piettre, Anastassia Politi, Tariq Ramadan, Joël Roman, Pierre Saly, Catherine Samary, Maximilien Sanchez, Denis Sieffert, Patrick Silberstein, Claude Szatan, Pierre Tartakowsky, Pierre Tournemire, Anne Tristan, Michel Tubiana, Marie-Chrstine Vergiat, Patrick Viveret, Georges Voix, Louis Weber, Sophie Zafari, Robert Zimmerman.

Référendum d’Estrosi sur l’aéroport de Nice : échec cuisant ! Participation très faible, à peine 16 % de votants … et 250 000€ gaspillés pour rien car la loi a été votée

Rappel :

Le maire de Nice a donc organisé un referendum sans aucune valeur juridique pour dire « oui » ou « non » à la privatisation de l’aéroport … alors même que l’Assemblée Nationale a votée sa privatisation en début de semaine !

Le détail du coût :

« 220 000 courriers envoyés aux niçois par la poste au tarif de 0,56 euros soit 123 200 euros
220 000 enveloppes soit environ 5 000 euros
Impression de 3 lettres en couleur avec le pliage soit environ 15 000 euros
location de tous les panneaux géants implantés par des sociétés privées dans la ville, location de panneaux dans les abri bus, dans les arrêts de tram, dans les bornes des vélos bleus et sur les rames de la lignes du tramway que l’on peut chiffrer à environ 50 000 euros
plusieurs pleines pages dans Nice matin que l’on peut estimer à 10 000 euros
des milliers de SMS envoyés à tous les fichiers détenus en Mairie,
des dizaines de milliers d’emails envoyés aux agents de la ville, de la Métropole et du CCAS.
des aménagements d’horaires pour que les employés municipaux puissent aller voter .
le personnel municipal mobilisé pour monter et démonter les panneaux des bureaux de vote.
le personnel municipal mis dans les 45 bureaux de vote de 8h à 21h.
Bref, on peut estimer aux alentours de 250 000 euros la somme que le Maire de Nice a dépensée pour une opération de communication qui finalement ne sert à rien car la décision est déjà prise. »

L’amendement d’Estrosi

Aéroport de Nice : l’amendement n° 1123* d’ESTROSI rejeté par 28 voix contre et 11 voix pour …dont zéro venant des députés UMP des AM. Estrosi abandonné par les députés UMP du département !! Risible si ce n’était pas gravissime pour notre avenir !

*amendement à l’article 49 de la loi MACRON concernant l’aéroport de Nice, repoussé par l’Assemblée Nationale.

Résumé

Donc aujourd’hui, Christian Estrosi a organisé un référendum pour ou contre la privatisation de la part de l’Etat dans le capital de l’aéroport Nice-Côte d’Azur, et par la même occasion de celui de Cannes-Mandelieu.

L’article 49 de la loi Macron prévoit en effet « le transfert au secteur privé de la majorité du capital ». Actuellement le capital de l’aéroport se répartit ainsi : 60% pour l’Etat, 25% pour la chambre de commerce, 5% pour la Région, 5% pour le département et 5% pour la métropole.

Conclusion

Je rappelle que je suis contre cette privatisation honteuse qui rappelle le scandale de la privatisation des autoroutes réalisé naguère par la Droite.

Mais ce référendum, en plus après le vote de la loi, c’est du grand n’importe quoi !!

En effet, il aurait fallu s’y prendre beaucoup plus tôt, plus intelligemment et pas penser uniquement à faitre sa propagande perso !! Alain Juppé a agit plus sainement et loin des projecteurs : résultat, il a obtenu que le gouvernement abandonne le projet de privatisation de l’aéroport de Bordeaux.

Bravo Alain Juppé ! Et honte à Estrosi qui une fois de plus trompe et trahit les Niçoises et les Niçois …

Le Forum israélo-palestinien des familles endeuillées à Nice mardi 24 mars 2015 à 19h Place Garibaldi Maison des Associations

Flyer La Paix M PCFF Nice« A l’initiative de La Paix Maintenant et de JCall, une délégation du Forum israélo-palestinien des familles endeuillées, sera présente en France du 23 au 27 mars 2015. Composée de Mazen Faraj, son vice-président et de Ayelet Harel, ils viendront présenter les activités et les objectifs du Forum dans des réunions qui se tiendront successivement à Paris, Nice, Angers, et Grenoble.
Le Forum israélo-palestinien des familles endeuillées, association créée en 1995, est aujourd’hui l’une des plus actives dans le cadre du camp de la paix.
Sa particularité est de réunir des familles qui ont toutes perdu un être cher dans le cadre du conflit israélo-palestinien, qui ont le deuil en partage et ont opté, non pour la revanche et la haine de l’autre, mais pour la réconciliation, la volonté de transformer ce deuil en énergie positive, au service de la paix. Les séances du Cercle des parents fournissent l’occasion à des Israéliens et des Palestiniens de raconter leur douleur, leur parcours, et d’échanger sur leur vécu avec le public.

Réunion organisée par La Paix Maintenant 06 venez nombreux les rencontrer à NICE
le mardi 24 mars à 19h
à la Maison des Associations, 12ter, Place Garibaldi  »

SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC CONTRE L’AUSTERITE ! Rassemblement à Nice mercredi 11 FEVRIER 18h

Pièce jointe

RASSEMBLEMENT A NICE MERCREDI 11 FEVRIER 18H

PLACE GARIBALDI

« Cette mobilisation aura lieu partout

  • SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC CONTRE L’AUSTERITE !
  • NON AU COUP DE FORCE DE LA BCE !
  • RESPECT DE LA DEMOCRATIE !
  • Non aux mensonges des libéraux omniprésents dans nos médias
    Les Grecs ne sont ni voleurs ni profiteurs
  •  ils disent non à l’austérité »

« Juifs, chrétiens, musulmans : 15 siècles de cohabitation en Europe. Enseigner la diversité religieuse dans nos écoles » conférence jeudi 19 mars à 9h Maison des sciences de l’homme et de la société du Sud-Est (MSHS) à Nice

conférence de John Tolan, historien à l’université de Nantes :

« Juifs, chrétiens, musulmans : 15 siècles de cohabitation en Europe.

Enseigner la diversité religieuse dans nos écoles »

Cette conférence aura lieu le jeudi 19 mars à 9h, à la Maison des sciences de l’homme et de la société du Sud-Est (MSHS), Pôle universitaire Saint-Jean-d’Angély à Nice.

Elle est organisée dans le cadre du Centre d’analyse des processus en éducation et formation, structure fédérative de recherche de l’Ecole supérieure de l’enseignement et du professorat de l’Académie de Nice, de l’Unité de recherches « Migrations et société », du projet Inégalités, mobilités et discriminations dans le cadre scolaire (Axe interdisciplinaire de l’université Nice Sophia Antipolis « Altérités et mondialisations ») et de l’axe 3 de la MSHS (l’Europe et ses Autres).

Présentation de la conférence :

La diversité religieuse en Europe s’enracine dans les pratiques des sociétés médiévales. Les dirigeants du moyen âge, chrétiens et musulmans, accordèrent des statuts protégés et inférieurs à certaines minorités religieuses.  L’étude des sources juridiques montre que les sociétés médiévales, comme la nôtre, ont subi des changements constants en matière religieuse et que la cohabitation, certes pas toujours pacifique, a été la règle plutôt que l’exception dans l’histoire européenne. 

Depuis 2010, une équipe d’historiens se penche sur ce sujet à Nantes dans le cadre d’un programme de recherche financé par le Conseil européen de la recherche et hébergé à l’université de Nantes.  Ce programme, RELMIN, étudie le statut légal des minorités religieuses dans l’Europe médiévale, en particulier les lois qui réglèrent (ou tentèrent de le faire) les relations entre membres de différentes confessions. (voir www.relmin.eu).  Ces textes de lois, en latin, grec, arabe, hébreu, ou dans des langues vernaculaires médiévales (français, espagnol, etc.) ont été éditées et mis en ligne par notre équipe, avec des traductions, commentaires et bibliographies (voir http://www.cn-telma.fr/relmin). Cette base de données est à la fois un outil de recherche mis à la disposition d’historiens, juristes, sociologues et d’autres travaillant sur ces questions et une ressource pédagogique à la disposition d’enseignants du secondaire et de l’université, en France et à l’étranger (le site peut être consulté en français et en anglais).  Il contient désormais plus de 600 textes légaux et à terme en comportera plus de 1000.

Il s’agira dans cette conférence de présenter, dans les grandes lignes, l’apport de cette base de données et d’explorer quelques pistes de sa possible utilisation dans l’enseignement secondaire.

 Maison des sciences de l’homme et de la société du Sud-Est

Pôle universitaire Saint-Jean-d’Angély – Entrée libre

3, boulevard François Mitterrand à Nice

Tramway : Saint-Jean-d’Angély Université

http://urmis.unice.fr/?Conference-de-John-Tolan-Juifs

La GREMME (Grande Rencontre Euro-Méditerranéenne de Marseille sur l’Eau) les 6 et 7 février 2015 à Marseille au Conseil Régional

Capture d’écran 2015-01-28 à 12.50.40

La GREMME (Grande Rencontre Euro-Méditerranéenne de Marseille sur l’Eau) les 6 et 7 février en présence de nombreux élus et acteurs de l’Eau de toute la France et la Méditerranée.

L’Eau, pourtant un enjeu majeur dans le changement climatique, reste trop absente des travaux préparatoires de la COP21.
La Gremme se fixe comme ambition de tracer des pistes pour Décembre 2015.

Les Ateliers sur ces 2 jours (dont vous trouverez également un pré-programme en pj) couvriront tous les thèmes que nous, écologistes, portons :

Eau et Démocratie, Eau et Changement Climatique, Eau et Ville, Eau et Santé, Eau et Nucléaire …

Nous comptons sur votre mobilisation !

http://gremme.fr

Le programme :

Capture d’écran 2015-01-28 à 12.50.48

NON à la LOI MACRON: pour éviter que les grands groupes financiers s’emparent de l’outil de travail des professionnels libéraux, de leurs métiers de la vie !

Examen de la loi Macron à l’Assemblée Nationale: L’UNAPL demande aux députés de supprimer les mesures nocives concernant les professions libérales

« L’UNAPL a organisé une journée nationale d’action le 22 janvier pour sauver les professions libérales et dénoncer la démarche du gouvernement visant à détruire l’exercice libéral dans le cadre d’une stratégie de dispersion de ses mesures dans différents textes : le projet de loi Macron, dit « croissance et activité », qui vise à déréglementer les professions du Droit, le projet de loi de Santé qui veut étatiser l’organisation des soins et engager les libéraux de santé vers le salariat, celui sur la transition énergétique qui va bouleverser les professions du cadre de vie, et enfin plusieurs mesures disséminées dans d’autres textes, comme les ordonnances sur la simplification. Cette journée s’est traduite par une forte mobilisation sur le terrain et de nombreuses actions de sensibilisation auprès des élus locaux et nationaux.
Ce lundi 26 janvier, le projet de loi Macron arrive en discussion en débat public à l’Assemblée Nationale. Quelques timides avancées ont eu lieu lors de l’examen du texte en Commission spéciale avec l’adoption de plusieurs amendements. C’est en particulier l’abandon de la création par ordonnance de la profession d’avocat en entreprise. Mais de nombreux problèmes subsistent qui justifient pleinement la mobilisation de l’UNAPL. Il s’agit notamment des mesures relatives à l’ouverture du capital.
Le Gouvernement entend, notamment à l’article 21, favoriser la création de sociétés au sein desquelles, quoi qu’en dise le ministre, les groupes financiers pourront prendre le contrôle des cabinets libéraux. En effet, le projet incite au regroupement entre professionnels du Droit et experts comptables, or un fonds d’investissement peut aujourd’hui être l’actionnaire majoritaire du capital d’une société d’expertise comptable. Demain, il pourra donc contrôler le capital d’un cabinet réunissant d’autres professionnels et experts-comptables.
Les mesures concernant les SEL (Sociétés d’exercice libéral) et les SPF-PL (Sociétés à participation financière des professions libérales) figurant à l’article 22 sont si floues et opaques que le Gouvernement aura toute latitude pour agir et organiser la financiarisation des professions libérales à laquelle l’UNAPL s’oppose très fermement.
L’UNAPL demande le retrait des dispositions concernant les professions libérales de ce projet de loi fourre-tout et souhaite que les députés se mobilisent lors de ce débat, pour sauver les entreprises libérales, les emplois qu’elles offrent.
D’autre part, la plainte que l’UNAPL a déposée le 31 décembre dernier auprès de la Commission européenne contre le volet « professions réglementées » de ce projet de Loi, considérant qu’il contrevient au Droit communautaire, avance. La Commission Européenne a créé deux commissions qu’elle a chargées d’examiner la requête de l’UNAPL.
Le gouvernement français va donc être amené à se justifier, ce qui lui sera d’autant plus malaisé qu’à aucun moment les instances européennes ne lui ont demandé de sacrifier les professions libérales, par ailleurs génératrices de croissance et d’emplois, mais de réduire ses dépenses publiques, notamment le nombre de ses emplois publics et le train de vie de l’Etat. »

http://www.unapl.org/…/debut-dexamen-de-la-loi-macron-a-las…

OUI A UNE PRISON NEUVE ! NON A LA PRISON DE NICE DANS LES QUARTIERS EST : NI CONSTRUCTION A ST ROCH, NI RECONSTRUCTION A PASTEUR ! OUI A UNE REFONTE TOTALE DE NOS QUARTIERS EST !

1782078_857557584296378_1848622228930481804_n

Sur ce dossier de la prison de Nice que j’étudie et suis depuis longtemps, le ridicule ne tue pas … heureusement, sinon nous aurions perdu Christian Estrosi ! Après son annonce de la prison dans la Vallée du Paillon ( Blausasc ) en 2009, voici le Maire de Nice qui court après le Garde des sceaux, Christiane Taubira, qui comme chacun sait est la ministre la plus appréciée du Maire de Nice 🙂

Et de nous annoncer une prison construite à Saint Roch, ou reconstruite à Pasteur !

Et C. Estrosi de défiler avec le Maire de Saint Laurent, à l’initiative d’une manif contre la prison sur sa commune, et de s’afficher devant une banderole « NON A LA PRISON » … à St Laurent bien sûr qui serait très mauvais pour cette ville. Mais qui magnifierait, embellirait, dynamiserait les pauvres quartiers Est de Nice plutôt abandonnés et oubliés par Christian Estrosi !! Deux poids, deux mesures : ce qui est mauvais pour St Laurent, serait excellent pour Nice Est !

Et de nous dire qu’il n’a pas peur d’être impopulaire !! CHICHE !

Petit rappel du candidat aux cantonales de 2008 dans le canton qui accueille la prison actuelle ( votre serviteur ) : lors de mes nombreux contacts avec les riverain-e-s, les habitant-e-s étaient plutôt contre la présence de cette prison, source de nuisances sans fin, et les (rares ) commerçants plutôt pour;  et eux n’habitaient pas sur place en général.

Mais contrairement à ce qu’annonce le maire de Nice, il n’y a pas eu une vague d’installation de commerces , ou autres entreprises, parce qu’il y avait une prison, donc pas d’effet miraculeux et dynamisant pour l’économie locale ! Par contre une extension pourrait gêner les grandes entreprises existantes à Pasteur ( Ciffreo et Bona par exemple ).

Donc reconstruire sur place est inutile voire stupide dans un quartier qui présente pas mal de besoins d’infrastructures publiques … d’un autre style.

Et la construire à St Roch est tout aussi stupide et décalé par rapport, là aussi , aux demandes justifiées et propositions pertinentes des citoyens et de certain-e-s femmes ou hommes politiques ( ou associatifs ) soucieux du bien être de ses concitoyen-es, dont j’essaie de faire partie, de même que la présidente du Comité de quartier St Roch – Vauban, Jeanine Costamagna, ou du Président de l’association la « Clé des champs – Non à la reconstruction de la prison de Nice sur place », Philippe Hiller, pour Pasteur par exemple .

Nous parlerons bientôt d’une autre solution possible … et d’une Cour d’Appel à Nice; il faut une vision globale pour Nissa ! Et bien sûr, je ne suis pas contre un  » établissement pénitentiaire moderne  » comme le définit très bien le préfet des  Alpes Maritimes, Adolphe Colrat.

En conclusion :

« OUI A UNE PRISON NEUVE A NICE

NON A LA PRISON DANS LES QUARTIERS EST DE NICE :

– NI CONSTRUCTION A ST ROCH,

– NI RECONSTRUCTION A PASTEUR,

NI AILLEURS SUR DES TERRES AGRICOLES,

OUI A UNE REFONTE TOTALE DE NOS QUARTIERS EST ! »  Dr A. Minetto

« Donner le choix de leur fin de vie aux patients » motion EELV signée par le Dr André Minetto qui appuie la proposition de loi déposée par Véronique Massonneau députée écologiste

 Richard Ying et Tangui Morlier

 « Voici la 2ème Motion que j’ai soutenue au Conseil Fédéral d’EELV. Cette motion appuie la proposition de loi déposée  par Véronique Massonneau députée écologiste et qui passe à partir de ce mercredi à l’Assemblée Nationale. Elle reprend la motion que nous avions rédigée il y a quelques années. « 

MOTION :

« Le conseil fédéral d’EELV, réuni à Paris les 17 et 18 janvier, décide : 

– de soutenir les avancées proposées par le rapport comme la sédation terminale tout en regrettant que ce rapport ne réponde pas à toutes les questions et ne propose pas l’aide active à mourir.

– de soutenir le caractère opposable des directives anticipées et de déposer sur la carte vitale ces directives

– de lancer une grande campagne d’information pour les personnes puissent déposer leurs directives anticipées avant de connaître la maladie 

– de soutenir un développement massif des soins palliatifs dans l’ensemble des hôpitaux

– se prononcer pour donner le choix de leur fin de vie aux patients et donc pour la dépénalisation de l’aide active à mourir « 

Et voici les Attendus :

« On meurt mal en France.

Ce constat est partagé par de très nombreuses familles et les témoignages de fin de vie non choisies, contre les volontés des personnes sont de plus en plus nombreux. Loin de cas isolés il s’agit d’un véritable sujet de société. Le moment de la mort est le dernier acte de la vie, si cette formulation peut paraître redondante il est utile de dire et redire qu’il s’agit d’un moment de la vie et qu’à ce titre le libre arbitre des personnes concernées doit être respecté. Les personnes qui meurent ne sont pas uniquement des malades, elles restent avant tout des individus, des citoyens, des pères, des mères, des oncles, des tantes… Et plus encore, dès lors que la médecine ne peut plus les soigner, la fin de leur vie n’est plus du ressort des médecins. C’est avant tout une dernière étape très personnelle, très intime qu’il convient d’envisager comme telle.

Les enquêtes, sondages, les conférences de citoyens et les débats se succèdent et tous conduisent au même constat : les citoyens se prononcent dans leur très très grande majorité pour une évolution des droits en fin de vie et notamment pour le droit de pouvoir bénéficier -à la demande des patients et uniquement à leur demande- d’une assistance active à mourir sous la forme d’un suicide assisté ou d’un droit à l’euthanasie pour les personnes qui ne pourraient pas agir par elles-mêmes.

Comme les mots ont de l’importance et qu’ils sont sujets à controverses, nous proposons les définitions suivantes pour la suite de cette être motion :

  • euthanasie : acte médical visant à interrompre la vie d’un patient à sa demande, typiquement une injection intraveineuse ;
  • suicide assisté : acte pratiqué sous supervision médicale par un patient visant à interrompre sa vie à sa demande, typiquement la consommation d’une potion létale.

De très nombreux pays ont dans leur législation le droit à l’assistance à mourir soit sous forme d’euthanasie (Belgique, Pays-Bas…) soit sous forme de suicide assisté (Suisse, certains états des Etats-Unis, Luxembourg, Pays-Bas…). En France une loi définit actuellement les conditions de la fin de vie. Il s’agit de la loi Léonetti qui est très souvent pointée comme largement insuffisante, trop floue, inadaptée aux situations concrètes et laissant bien trop de libre-arbitre et de marges d’interprétation aux médecins sans reconnaître les droits des personnes. Par ailleurs cette loi, en ne proposant aux malades que la possibilité d’être débranchés, ne propose en fait comme seule assistance la mort par faim et soif.

A la demande du Président de la république, un rapport a été récemment publié co-écrit par Léonetti et Claeys. Ce rapport a pour vocation de préparer le débat parlementaire et le vote d’une loi sur la fin de vie. Force est de constater que s’ il comprend de timides avancées sur la sédation terminale et la reconnaissance des volontés des patients, il ne contient pas, contrairement à ce que proposait la conférence de citoyens organisée sur ce sujet, la légalisation du suicide assisté ou l’exception d’euthanasie.  »

 

En hommage aux victimes de la tuerie de Charlie Hebdo et dans un but de rassemblement unitaire et pacifique : rassemblement à Nice dimanche 11 Janvier 2015 à 15h place Garibaldi

13732_je_suis_charlie_1_460x230

Rassemblement à Nice dimanche 11 Janvier 2015 à 15h place Garibaldi

Dans leur appel commun du 8 janvier , « les organisations syndicales françaises s’unissent et se joignent au mouvement citoyen et républicain pour exprimer leur émotion et leur indignation après l’attentat terroriste perpétré contre le journal Charlie Hebdo et face à tous les actes de violences et d’intolérance.
La Démocratie, la République, la Paix, les Libertés de pensée et d’expression sont des biens communs que nous sommes décidés à défendre face à tous les totalitarismes, aux discours haineux et aux tentatives de division et de stigmatisation. »
l’appel a été initié par la LDH, le MRAP, la CIMADE, l’ADN, SOS Racisme, ATD-QM… d’autres associations et des syndicats, dont la FSU 06, l’UNSA 06, Ensemble, la CGT Educ’action et l’UD CGT06 … etc »

Donc, je vous donne rendez-vous Place Garibaldi, dimanche 11 janvier 2015 à 15h
en hommage aux victimes de la tuerie de Charlie Hebdo.

 

« « La France frappée au cœur de sa nature laïque et de sa liberté » » Edgar Morin dans Le Monde

Par  Edgar Morin (Sociologue et philosophe)

 » La formule de François Hollande est juste : « La France a été frappée au cœur. » Elle a été frappée au cœur de sa nature laïque et de son idée de liberté, justement dans l’attentat contre l’hebdomadaire typique de l’irrespect, de la dérision atteignant le sacré sous toutes ses formes, notamment religieuses. Or l’irrespect de Charlie Hebdo se situe au niveau du rire et de l’humour, ce qui donne un caractère monstrueusement imbécile à l’attentat.

Notre émotion ne doit pas paralyser notre raison, comme notre raison ne doit pas atténuer notre émotion.

Contradiction non surmontable

Il y eut problème au moment de la publication des caricatures. Faut-il laisser la liberté offenser la foi des croyants en l’Islam en dégradant l’image de son Prophète ou bien la liberté d’expression prime-t-elle sur toute autre considération ? Je manifestai alors mon sentiment d’une contradiction non surmontable, d’autant plus que je suis de ceux qui s’opposent à la profanation des lieux et d’objets sacrés.

Mais bien entendu, cela ne modère en rien mon horreur et mon écœurement de l’attentat contre Charlie Hebdo.

Cela dit, mon horreur et mon écœurement ne peuvent m’empêcher de contextualiser l’immonde attentat. Il signifie l’irruption, au cœur de la France, de la guerre du Moyen-Orient, guerre civile et guerre internationale où la France est intervenue à la suite des Etats-Unis.

La montée du Daech est certes une conséquence des radicalisations et pourrissements de guerre en Irak et en Syrie, mais les interventions militaires américaines en Irak et en Afghanistan ont contribué à la décomposition de nations composites ethniquement et religieusement comme la Syrie et l’Irak.

… »

En savoir plus sur :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/08/la-france-frappee-au-c-ur-de-sa-nature-laique-et-de-sa-liberte_4551971_3232.html#ut9Y8VCC14POK9L4.99