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Près de 80 ans de conflit entre Palestine et Israël expliqué de façon intelligente et intelligible
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« Comment comprendre le conflit israélo-palestinien de ses origines au 7 octobre 2023 ?
Le conflit israélo-palestinien est souvent mal compris et mal interprété. Alors que la guerre fait rage à Gaza, il est indispensable d’analyser la situation en prenant en compte la réalité historique et celle du terrain.
Cet article présente les fondements de ce conflit, de ses origines à la tragédie du 7 octobre 2023. Quelles sont les dates et les chiffres clés de ce conflit ? Quelle est l’essence du conflit ? Pourquoi le 7 octobre 2023 nous a-t-il surpris ? En réalité, le conflit israélo-palestinien est avant tout un conflit territorial entre deux peuples.
… »
https://www.diploweb.com/Comment-comprendre-le-conflit-israelo-palestinien-de-ses-origines-au-7-octobre-2023.html?utm_source=brevo&utm_campaign=Quels%20bouleversements%20stratgiques%20&utm_medium=email
NICE Conseil municipal du 10 juillet Délib n°3.2 Indemnités d’élus
NICE 2ème Conseil municipal, du 10 juillet 2020
Délibération n°3.2, portant sur les indemnités d’élus
Jean-Christophe Picard, élu du Groupe écologiste et social:
« 1/ Cette délibération contient un tableau récapitulatif des indemnités versées, comme le prévoit la loi, mais c’est peu dire qu’il n’est pas très explicite. Il contient uniquement des taux du montant de référence (qui est le traitement de l’indice terminal de la fonction publique territoriale) qui sont par ailleurs immédiatement majorés par la délibération qui suit. Ce tableau est d’autant plus hermétique qu’il contient quelques anomalies puisque quatre conseiller municipaux de votre majorité, sans mention de délégation, vont percevoir la même somme que les conseillers municipaux avec délégation, ce qui n’est pas possible.
Certes, l’indice utilisé est amené à évoluer mais on aurait pu, par soucis de transparence vis-à-vis des administrés qui sont aussi des contribuables, donner au moins à titre indicatif, le montant en euros concrètement versé à chaque élu.
Ainsi, pourquoi ne pas clairement annoncer que le maire va percevoir 8 177€, le premier adjoint, 4 230€, un adjoint 2 625€, un conseiller municipal délégué, 1 575€, et un conseiller municipal sans délégation (c’est-à-dire les conseillers municipaux d’opposition), 350€ ? (brut)
On pourrait également utilement mettre ces montant en ligne sur le site de la ville, toujours par soucis de transparence. Je rappelle que ce sont des informations communicables selon la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) et que le principe de l’open data par défaut est entré vigueur depuis le 7 octobre 2018.
2/ La délibération propose une « diminution du montant mensuel brut des indemnités de fonctions des élus qui n’auront pas justifié […] de leur absence ». D’une part, la loi (article L2123-24-2 du code général des collectivités territoriales) ne prévoit pas de moduler les indemnités en fonction de la fourniture d’une éventuelle «justification» qui serait donnée par les élus absents. La loi prévoit de moduler les indemnités en fonction de la « participation effective » des élus, ce qui n’est pas pareil.
La loi permet également d’étendre ce mécanisme aux réunions des commissions… Si l’on considère que les élus sont plus efficaces s’ils sont présents, il serait logique de considérer qu’ils doivent être présents non seulement aux séances plénières mais a aux réunions des commissions dont ils sont membres. C’est d’ailleurs ce qui été prévu dans l’engagement n° 7 de la Charte de valeurs et d’éthique que vous avez signée pendant la campagne électorale.
3/ Par ailleurs, vous faites le choix de retenir les montants des indemnités maximums prévus par la loi, sans d’ailleurs motiver votre choix. Des villes, comme Grenoble, ont fait un choix différent. Au regard de l’ampleur des compétences transférées à la métropole (et je rappelle que les conseillers métropolitains perçoivent une indemnité distincte), il ne serait pas scandaleux de baisser l’enveloppe globale des indemnités versées de 50%. »
NICE Conseil municipal du 10 juillet Délibération 3.1 Fiscalité Locale
NICE 2ème Conseil municipal, du 10 juillet 2020
Délibération n° 3.1, portant sur la Fiscalité Locale : baisse de 2 points du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties, celui-ci s’établissant à 19 % pour l’année 2020, et approuver la baisse, dans les mêmes proportions, du taux de taxe foncière sur les propriétés non bâties, celui-ci s’établissant à 32,29 % pour l’année 2020
Jean-Christophe Picard, élu du groupe écologiste et social:
Nous nous félicitons de cette baisse de la fiscalité qui avait déjà été votée avant les élections. Cette baisse de la fiscalité communale est d’ailleurs logique puisque la ville a transféré la plupart de ses compétences à la métropole…
Il faut néanmoins doublement relativiser cette bonne nouvelle pour les contribuables niçois…
1/ D’une part, en 2009 (c’est-à-dire jute après les élections), vous aviez augmenté le taux de la taxe communale sur le foncier bâti de 2,98 points (puisque le taux était passé de 20,14% à 23,12%).
2/ D’autre part, les contribuables métropolitains payent, depuis 2018, une nouvelle taxe. Ainsi si, en deux ans, la taxe communale sur le foncier bâti a baissé de 4,12 points, dans le même temps, une taxe métropolitaine sur le foncier bâti d’un taux de 6,40% a été ajoutée !
Il est désolant de constater que le président de la métropole gâche les efforts louables du maire de Nice en la matière.
NICE Conseil métropolitain du 10 juillet Commission consultative des services publics locaux/Commission de contrôle financier
NICE intervention du groupe écologiste et social au 1er Conseil métropolitain du 10 juillet:
Délibération n°10, portant sur la création de la commission consultative des services publics locaux et sur la commission de contrôle financier
Jean- Christophe Picard :
« La ville de Nice doit créer une Commission consultative des services publics locaux (CCSPL). Outre qu’elle est obligatoire dans les communes de plus de 10 000 habitants, c’est une instance qui peut être enrichissante notamment parce qu’elle n’est pas composée que d’élus.
Son intérêt va dépendre de sa composition et notamment du choix des représentants d’associations locales. Or, votre projet de délibération est très pudique sur leurs modalités de désignation. Nous demandons la plus grande transparence sur les critères de choix et sur la procédure de désignation des représentants d’associations locales.
Nous souhaiterions également que l’opposition soit associée à cette désignation.
Par ailleurs, le règlement prévoit que la CCSPL sera convoquée « au moins une fois par an ». Il serait judicieux de la réunir un peu plus souvent pour que ses membres ne se retrouvent pas noyés sous les rapports, ce qui priverait cette commission de toute efficacité. »
NICE 1er Conseil métropolitain Délib 9 création des commissions
NICE intervention du groupe écologiste et social au 1er Conseil métropolitain du 10 juillet:
Délibération n° 9, portant création des commissions de la métropole
Groupe écologiste et social
Juliette Chesnel-Le Roux:
« Lors de la séquence électorale que nous venons de vivre, une vague verte a déferlé sur de nombreuses villes de France et quelques métropoles.
Le souci de nos concitoyens pour leur santé, l’avenir de leurs enfants, la biodiversité, la baisse de la pollution et la protection des espaces naturels s’est manifesté dans ces votes.
Vous-mêmes, avez verdi votre discours et promettez de verdir notre territoire.
Monsieur le Président, chers collègues, permettez-moi de profiter de cette délibération, pour vous proposer une nouvelle instance dont l’intérêt nous semble important à la fois pour notre collectivité, pour la politique que vous allez y mener et pour nos concitoyens.
Afin d’atteindre cet objectif en toute transparence, nous vous proposons de mettre en place un comité consultatif de contrôle environnemental. Cette instance, composée de citoyens tirés au sort, d’élus et de représentants associatifs permettra à notre assemblée de s’assurer que nous serons conformes à la Motion d’Urgence Climatique votée ici le 16 septembre 2019. Elle permettra de suivre pas à pas les avancées du Plan Climat Air Energie Territorial.
Elle y vérifiera l’impact des projets métropolitains sur la qualité de l’air, sur notre autonomie alimentaire, en un mot, sur notre capacité à répondre aux engagements de transition écologique et de réduction des gaz à effet de serre. «
NICE 1er Conseil métropolitain Délib 8 Commission de délégation de service public et des partenariats public-privé
Délibération n°8, portant création de la commission de délégation de service public et des partenariats public-privé
« Si effectivement nous devons créer une commission de délégation de service publics, il n’est pas du tout indispensable d’envisager de passer des partenariats publics-privés….
Un rapport sénatorial expliquait, en 2014, qu’un PPP était « une bombe à retardement budgétaire souvent ignorée ».
La Cour des comptes estimait, en 2015, que « sur le long terme, l’équilibre économique du contrat est souvent défavorable aux collectivités territoriales, qui ont rarement la capacité d’en assurer le suivi ».
La Cour des comptes européenne a publié en 2018 un rapport au titre évocateur : « Les partenariats public-privé dans l’Union européenne : de multiples insuffisances et des avantages limités ».
Nous sommes donc résolument hostiles aux marchés de partenariat et donc opposé à la création d’une commission en vue d’attribuer ce « crédit revolving des collectivités » pour reprendre le qualificatif de Philippe Séguin. »
NICE 1er Conseil métropolitain Délib 1 Groupe écolo et social
Délibération n°1 après élection à bulletin secret du président de la métropole, Christian Estrosi ayant été élu par les 48 maires des communes de la métropole et par la totalité des conseillers métropolitains ( sauf les 6 élus écologistes de Nice, les 7 élus RN de Nice et 1 élu RN de Cagnes);
Juliette Chesnel-Le Roux:
« Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, les maires et conseillers municipaux,
Je tiens tout d’abord à féliciter chacun d’entre vous pour votre élection. C’est avec humilité et gratitude que nous remercions les électeurs qui ont porté une opposition sociale et écologiste au sein de la Métropole Nice Côte d’Azur.
Cette élection fait bien sûr écho à la vague verte historique qui a déferlé sur les grandes villes françaises. La préoccupation écologique se diffuse dans toutes les strates de la société et dans tous les territoires questionnant nos modes de vie et de consommation qui mettent à trop rudes épreuves nos écosystèmes. Nos concitoyens demandent du localisme, une meilleure qualité de vie, un mieux- être qui se substitueraient au toujours plus. C’est d’ailleurs l’objet des propositions ambitieuses et remarquables issues de la Convention citoyenne pour le climat.
L’écologie était au cœur de cette campagne. La métropole comptera désormais un Groupe indépendant Ecologiste.
Nous y œuvrerons pour l’écologie, la solidarité et la démocratie au service de tous les habitants de la métropole. Elles sont pour nous le fondement de toute politique.
La tempête que nous avons traversé lors de la crise du Covid-19 a montré à quel point nos territoires sont fragiles et menacés. Ce n’est pas seulement d’une protection ponctuelle donc nous avons besoin.
Notre territoire souffre :
D’un Mal-être social,
De Chômage supérieur à la moyenne nationale
D’un Niveau d’endettement alarmant,
De la Disparition des terres agricoles,
De Bétonisation à outrance,
De Diminution de notre ressource en eau,
De pics de pollution,
De Destruction de la faune et la flore
Le tout, au détriment de la qualité de vie de la population locale…
Loin de moi l’idée de vous accabler avec une litanie de chiffres et de faits. Mais le bilan est là, et il est inacceptable.
Monsieur le Président, ne vous en faites pas : au cours des 6 prochaines années, nous vous tendrons toujours la main pour faire avancer les politiques sociales et écologistes.
Mais nous serons toujours présents pour alerter et réagir, lorsque vos politiques porteront atteinte à notre environnement, aux conditions de vie des habitants de la métropole et aux enjeux que l’urgence écologique nous imposent.
Soyez-en assuré, nous porterons cette responsabilité avec détermination.
Développer l’autonomie alimentaire et énergétique du territoire, modifier le modèle économique et touristique vers un modèle plus durable, déployer les politiques massives de rénovation énergétique, protéger notre biodiversité … Nous vous suivrons si vous vous engagez dans cette voie.
Nous serons force de proposition pour nos citoyens les plus vulnérables. Nous serons force de proposition pour protéger notre territoire. Nous serons force de proposition pour accroître notre autonomie et notre résilience. Nous serons force d’opposition à chacune de vos dérives.
Nous serons la force d’opposition écologique et sociale au service des habitants.
Les enjeux sont colossaux, notre motivation et détermination le sont tout autant.
Il est temps que vous engagions notre territoire dans la transition écologique et sociale qu’elle mérite.
Je vous remercie, »
Pétition : NON au Tracking
« Effets secondaires » de Grand Corps Malade: un texte sublime et juste
A voir où revoir, un excellent film : « Donne-moi des ailes » film d’aventures français réalisé par Nicolas Vanier, sorti en 2019
Le film est inspiré par l’histoire de Christian Moullec, l’homme qui a volé avec les oies1.
Nicolas Vanier a écrit un livre et une BD adaptés du film.
Il est présenté en avant-première au festival du film francophone d’Angoulême en 2019.
Christian, scientifique visionnaire, étudie les oies sauvages. Pour son fils, adolescent obnubilé par les jeux vidéos, l’idée de passer des vacances avec son père en pleine nature est un cauchemar. Pourtant, père et fils vont se rapprocher autour d’un projet fou : sauver une espèce en voie de disparition, grâce à l’ULM de Christian ! Commence alors un incroyable et périlleux voyage…
TRIBUNE » COVID-19 » AVERTISSEMENT ET ENSEIGNEMENTS » Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Jean Marc Governatori, Corinne Lepage
TRIBUNE: » Assurer la sécurité alimentaire des populations » parmi les signataires : Delphine Batho, Julien Bayou, Jean-Marc Governatori, Jean-Paul Jaud, Corinne Lepage, Edgar Morin, Michèle Rivasi, Gilles-Eric Séralini, Coline Serreau …
LA CRISE ALIMENTAIRE EST IMMINENTE, car à la détérioration continue des sols s’ajoute le blocage des circuits internationaux de transport sur lesquels repose le système alimentaire mondial. Nous ne sommes pas mieux préparés à cette échéance qu’à l’actuelle crise sanitaire. Or ces épidémies et ces crises alimentaires seront rendues plus fréquentes par l’état écologique et économique du monde.
La menace de pénurie alimentaire n’est ni un coup du sort, ni une fatalité. Elle résulte d’une insouciance et d’une illusion trop longtemps entretenues selon lesquelles nous serions dans un progrès matériel indéfini, dans une abondance qui pourrait — grâce au marché — résoudre spontanément toutes les difficultés et atténuer tous les risques, laissant le consommateur dormir tranquille et vaquer à ses occupations. Nous en avons perdu de vue des principes biologiques de base.
Résultat de ce choix de société : une agriculture artificielle, industrielle, entièrement dépendante des énergies fossiles, hors-sol, sans paysans, anéantie par un exode rural sans précédent. En France, 11 millions de paysans sont passés à la trappe en quelques décennies, et en 2020, c’est encore une exploitation toutes les 26 minutes qui disparaît ! Combien dans le monde ? Ce sont des milliers de kilomètres carrés alignés pour produire, transformer et acheminer une nourriture appauvrie en nutriments, reposant sur trop peu d’espèces, sur des pratiques artificielles et destructrices des sols, des eaux, et des communautés humaines. Ce système alimentaire, trompeusement efficace, n’en est devenu que plus vulnérable aux chocs climatiques, aux maladies, aux crises économiques et géopolitiques, et aux pénuries de ressources.
La France a la réputation d’être un pays producteur. Certes, en volumes ! Mais peut-elle pour autant nourrir sa population ? Non : notre système alimentaire dépend d’importations de soja américain et brésilien (faute de protéines végétales cultivées), de matières premières (dont les énergies fossiles et les phosphates), et de fruits et légumes (des milliers de camions par jour nous apportent les denrées agricoles des pays du sud). Aujourd’hui, moins de 2 % de notre surface agricole utile produit des fruits et légumes, alors qu’il en faudrait 10 % !
Notre monde vit dans un rêve technologique. Mais le réveil est terrible. Il produit maintenant des foules sans travail et sans nourriture décente, sur des sols progressivement stérilisés par les labours profonds et les molécules toxiques de l’agro-industrie suspectées de contribuer à toutes nos maladies chroniques, dites « maladies de civilisation » ! Une agriculture sans paysans, c’est l’Eldorado pour la pétrochimie et l’industrie lourde, mais c’est le cauchemar pour les peuples et les biens communs.
La crise du coronavirus en annonce d’autres, et met en lumière toutes les vulnérabilités extravagantes de ce système industriel. Nous avons l’opportunité de réagir, non pas en stoppant la machine (ça c’est fait), mais en coordonnant et en accélérant une « transition » vers des systèmes alimentaires moins vulnérables et plus résilients aux chocs de toutes sortes. Presque aucun pays n’est épargné par ces menaces, puisque quasi tous ont choisi les mêmes voies techno-chimiques et économiques, les mêmes dépendances des transports au long cours.
Nous sommes nombreux à avoir annoncé les catastrophes alimentaires. Depuis la révolution industrielle des années 1960-1970, des mises en garde ont été documentées, des propositions de réorientation ont été faites, alors que les politiques agricoles, sous l’emprise des lobbies agro-industriels, n’ont cessé de poursuivre leur course folle dévastatrice des écosystèmes, de la santé et des emplois…
Ce que nous proposons, c’est d’ENGAGER D’URGENCE UNE GRANDE CONCERTATION CITOYENNE par échanges électroniques et visio-conférences, dans chaque région et chaque bassin de vie, visant à remailler le territoire avec des productions diversifiées, à proximité et au service des populations, et avec leur aide.
Nous avons besoin :
d’hectares soustraits à l’artificialisation et à l’appétit des acquéreurs fonciers ;
de formation des agriculteurs aux techniques simples de culture et d’élevage qui permettent de régénérer les sols, économiser l’eau, réduire la mécanisation, et boucler les cycles du carbone, de l’azote et du phosphore ;
d’outils de production agricole robustes et simples à fabriquer ;
de circuits raccourcis qui alimentent les populations et les usines de transformation, si possible locales.
C’est une question de bon sens, pas d’idéologie. Il y a urgence à faire l’inventaire des ressources et des besoins sur les territoires par des concertations régionales en commençant par les communes avec la collaboration des Maires et des associations locales :
Quels sont les lieux et les ressources comestibles disponibles aujourd’hui, les moyens de stockage et de distribution ?
Quels sont les lieux de formation pour les futurs paysans ?
Quelles sont les cultures et les surfaces allouées aux denrées de première nécessité ?
Quelles sont les surfaces à conserver de milieux naturels et d’infrastructures écologiques pour renforcer les populations et la diversité des pollinisateurs et des oiseaux prédateurs des ravageurs ?
Quels sont les moyens humains et matériels à mettre en œuvre dans chaque commune ?
Chaque municipalité ou intercommunalité peut faire l’inventaire de son territoire avec ses citoyens, selon une grille à co-élaborer, afin de cartographier la France, d’échanger et de s’entraider. Il s’agit de rendre les territoires efficients dans chaque région, en s’inspirant des meilleures solutions des uns et des autres.
La nourriture est le premier des besoins, or les systèmes alimentaires sont devenus majoritairement vulnérables et contre-productifs. L’agriculture est l’une des fonctions essentielles à la sécurité et au bien-être des communautés humaines, c’est le moment de lui redonner ses bases et son sens : c’est une question d’ordre public et de sécurité nationale.
Signataires :
Philippe Desbrosses : agriculteur et docteur en sciences de l’environnement
Dominique Bourg : philosophe, professeur honoraire, Université de Lausanne
Valérie Cabanes : juriste internationaliste
Françoise Laborde : sénatrice de la Haute-Garonne
Stéphane Linou : ancien conseiller général de l’Aude, auteur de Résilience alimentaire et sécurité nationale (2019)
Edgar Morin : sociologue
Christian Mouchet : Président de la Fondation pour le Progrès de l’Homme, agronome, professeur émérite Agrocampus Ouest
Coline Serreau : cinéaste, membre de l’académie des Arts
Pablo Servigne : ingénieur agronome et auteur
Julien Bayou : secrétaire national du groupe EELV
Sophie Swaton : Présidente de la Fondation Zoein, économiste et philosophe, Université de Lausanne
Maxence Layet: écrivain, éditeur de la revue Orbs l’autre Planète
Gilles-Eric Séralini : scientifique, professeur d’Université, spécialiste des O.G.M.
Delphine Batho : ancienne Ministre, députée des Deux-Sèvres, auteure de L’ Ecologie Intégrale
Benoît Biteau : paysan bio, agronome, député Européen EEVL
Corinne Lalo : journaliste indépendante d’investigation, auteure
Dr Dominique Eraud : phytothérapeute-nutritionniste, présidente de Solidarité-Homéopathie
Emmanuel Bailly : ingénieur auteur des tables d’indices de Souveraineté Alimentaire
Alexandre Boisson : expert sécurité civile, co-fondateur de SOS maires
Yannick Jadot : député Européen EELV
Jean-Marc Governatori : auteur, Écologie Politique
Corinne Lepage : ancienne ministre et députée Européenne, avocate
Charles et Perrine Hervé-Gruyer : fondateurs de la Ferme du Bec-Hellouin, auteurs Permaculture
Lucile Cornet-Vernet : parodontologue, fondatrice des Maisons de l’ARTÉMISIA
André-Jacques Holbecq : auteur, économiste, co-fondateur de SOS maires
Claude Aubert : agronome, écrivain, fondateur de Terre Vivante et Quatre Saisons du Jardinage
Boris Aubligine : paysan, fondateur d’Ethica Mondo MBA
Charles Kloboukoff : PDG du groupe Léa Nature
Michèle Rivasi : députée Européenne EELV
Samuel Lachaume : conseil en finance et territoire durables
Cyril Dion : co-fondateur du Mouvement des Colibris et co-réalisateur du Film Demain
Lionel Montoliu : fondateur de 0.6 Planet, docteur de Polytechnique, co-directeur du master Management de la Technologie et de l’Innovation
François Plassard : paysan Terre-Mer, ingénieur agronome, docteur en Economie, auteur ruralité
Monica Bassett : artiste peintre Internationale
Isabelle Champion-Poirette : présidente de Mille Variétés Anciennes
Olivier Roellinger : chef restaurateur de Cancale
Jean-Paul Jaud : cinéaste
Nacioun Nissarda: questionnaire pour les candidats à l’élection municipale de Nice 2020 Réponse de NICE ECOLOGIQUE
Nacioun Nissarda : « Nous avons reçu les réponses au questionnaire qui intéressait les « Nissart ». Nous n’avons pas eu de réponses de la part des listes d’Estrosi, Allemand et Damiano.
Nous vous livrons les réponses sans autre commentaire. Nous vous donnerons notre point de vue « nissart » par ailleurs.
Réponse de NICE ECOLOGIQUE
QUESTIONNAIRE POUR LES CANDIDATS A L’ELECTION MUNICIPALE DE NICE DE MARS 2020
1) TRAVAUX : Nous avons vu, ces dernières années, à Nice un développement de grands travaux dans notre ville. Prévoyez-vous de continuer voire d’accentuer de grands travaux sur Nice ? Etes-vous favorable à une concentration littorale ?
Jean Marc Governatori : Non, il faut éviter les grands projets inutiles, qui gaspillent l’argent public, qui détruisent notre patrimoine végétal ou qui génèrent pollution toxique ou qui provoquent l‘accélération de l’atteinte irréversible des conditions climatiques (extension de l’aéroport … ). Nous maintenons le Palais des Expositions où il est. Nous n’en construisons pas de nouveau. Nous gardons également le Palais des Congrès. Nous faisons un inventaire des locaux tertiaires inoccupés. Nous construisons la ville sur la ville, nous évitons d’imperméabiliser de nouvelles terres.
2) TERRES AGRICOLES : Les terres agricoles ont tendance à disparaitre. Que comptez-vous faire pour arrêter ce processus et retrouver des terres exploitables ? Etes-vous favorable à la production locale (gage de traçabilité) plutôt qu’à l’importation massive ? Etes-vous favorable à un label local ? Votre position sur les jardins partagés dans la ville ?
Jean Marc Governatori : Il faut arrêter de bétonner nos terres arables par modification du PLUm (Plaine du Var, une de terres le plus fertiles d’Europe, mais pas seulement il y en a encore un peu dans d’autres quartiers à l’Est et ailleurs). Il faut aussi changer de paradigme : .retrouver ou créer des zones agricoles réparties sur tout notre territoire : ne pas détruire ceux qui restent, « potagériser » tous les endroits utilisables et en créer de nouveaux, toits, façades …
Un label local peut être un plus, mais ce n’est pas le plus important. Nous avons aussi dans le même ordre d’idée prévu de créer une monnaie locale.
Le principal est de sanctuariser le maximum de terres agricoles pour y produire les ingrédients de la gastronomie locale. On peut dans le même temps développer un agro-tourisme.
Nous mettrons en place des structures qui aideront et valoriseront la vente en direct des producteurs locaux.
Une Cellule municipale, avec un adjoint, est à créer pour sortir de notre énorme dépendance alimentaire (et énergétique).
3) RAYONNEMENT DE NICE : Quelle vision de Nice et de l’ancien Comté avez-vous sur le plan national et international ? Faut-il se limiter à l’arc méditerranéen (Barcelone, Nice, Gênes) dans lequel Nice fait figure de parent pauvre ou s’ouvrir à l’arc alpin (Nice, Turin, Genève) dans le quel Nice s’ouvrirait à toute l’Europe ? Seriez-vous favorable à une collectivité territoriale propre au pays Niçois ? Cette collectivité devrait-elle rester au sein de la région SUD-PACA ?
Jean Marc Governatori : Nice doit avoir un rayonnement plus important grâce à son passé et à sa culture qui sont peu connus et encore moins utilisés pour rendre notre territoire plus attractif. Retrouver nos contacts ancestraux et recréer une proximité avec les cultures de l’est de l’Occitanie : Savoie, Piémont, Ligurie, Val d’Aoste et même la région suisse de Genève (hors UE).
Une collectivité territoriale propre au pays Niçois est à envisager. Il faudra réfléchir à sa place au sein de la région PACA, qui, de toute façon, doit être plus individualisée, et avec plus de moyens de fonctionner. Ceci sur le plan sanitaire et social (ARS, CPAM), énergétique, alimentaire, judiciaire, postal …etc.
Nice doit conserver ou retrouver un certain nombre de structures décisionnaires et actives.
4) TRANSPORTS : Dans le domaine des transports, êtes-vous favorable à la gratuité de l’autoroute contournant Nice ? Pensez-vous qu’il faille limiter la circulation intensive des camions autour de Nice ? Etes-vous pour le ferroutage ? Etes-vous favorable à la conservation et au développement de nos lignes locales et historiques (train des pignes et train des merveilles) lien de vie pour les populations de nos vallées ? Que pensez-vous d’une future ligne de chemin de fer Nice-Turin-Genève ?
Jean Marc Governatori : L’autoroute doit être gratuite en effet. Nous sommes la seule grande ville où le contournement est payant. Mais il faudra trouver une parade aux passages de plus en plus nombreux de camions qui traversent notre région centrale et qui génèrent pollution et accidents. Le rendre gratuit pour les locaux peut être une réponse acceptable. Le train représente LA solution pour les différents déplacements ou transports de fret. Pour le ferroutage, il faut au moins 10 ans pour l’installer. En attendant une taxe poids lourds « traversant » est une solution. La ligne Nice Turin est indispensable. Il faut absolument relier la Bévéra et la Roya au bassin niçois ainsi que la haute vallée du Var par le train des Pignes et organiser aussi par ce biais l’approvisionnement des productions agricoles et artisanales réalisées sur le territoire traversé, à destination de la clientèle du littoral. Ces lignes sont indispensables car elles permettent les déplacements domicile-travail ou les trajets scolaires pour une partie de la population qui ne pourrait pas sinon vivre dans l’arrière-pays. Il faut aussi créer une ligne maritime côtière non polluante (passagers et fret) de Nice à Monaco, pour commencer.
5) CULTURE : Que comptez-vous faire pour l’identité niçoise soit plus visible et trouve toute la place qui leur revient légitimement ? Nous avons deux écoles bilingues à Nice (nissart et français) : êtes-vous pour la création de nouvelles écoles bilingues ? Souhaitez-vous que la spécificité de l’identité niçoise soit plus présente et devienne même un atout pour la promotion de notre ville ? Souhaitez-vous que la spécificité de l’identité niçoise soit officiellement reconnue (co-officialité de la langue niçoise avec le français au sein de l’institution municipale, co-officialité des symboles niçois (drapeau, hymne) au côté des symboles de la République dans le Protocole etc.) ?
Jean Marc Governatori : Les écoles, et les jeunes, sont la garantie de la survie de notre langue et de notre culture. Un cursus nissart, de la maternelle à l’Université, et en continuité bien sûr, est indispensable. Mais c’est du ressort de l’Etat dans le domaine programmatique et décisionnaire. Au niveau municipal nous pouvons et devons être catalyseurs et facilitateurs pour les associations qui œuvrent dans ce domaine en direction de ceux qui le souhaitent. Par ailleurs, des classes bilingues dès le plus jeune âge, sont un plus pour développer la capacité d’apprentissage d’autres langues et c’est aussi un lien interculturel fort, bien au-delà de notre culture. Enfin, la spécificité au sein de la culture occitane est réelle mais ne doit pas se faire en antagonisme afin de ne pas créer des divisions artificielles et négatives pour la défense de notre culture. Cela est instrumentalisé par certains et cela nous affaibli au risque de nous discréditer.
Pour notre drapeau il serait normal, en effet, qu’il soit présent.
6) INFRASTRUCTURES ET INSTITUTIONS : Quelles actions comptez-vous faire pour réimplanter une cour d’appel, un centre de tri postal, maintenir l’académie, maintenir tout autres infrastructures/institutions menacées de délocalisation en Provence et (ré)implanter toutes infrastructures/institutions qui font défaut à la cinquième ville de France ? Quelle est votre position concernant la prison de Nice ?
G : Il est inadmissible que Nice soit désormais dépourvue de centre de tri, alors que La Poste a le culot de vendre des timbres au tarif vert ! Comment écologiquement justifier qu’une lettre pour Nice de Nice parte sur Toulon pour y revenir ! Nous pouvons proposer et négocier avec La Poste de réinstaller un centre de tri au niveau de l’actuel MIN que nous ne déplacerons pas à La Baronne. Il sera restructuré sur place ce qui dégagera beaucoup d’espace car son activité a bien baissé depuis sa création.
Nous ferons pression pour éviter la fusion de l’académie de Nice avec celle de Aix-Marseille.
De manière générale, nous mettrons tout en œuvre pour maintenir dans les localités qui sont du ressort de la métropole une présence de l’administration ou des structures de santé, surtout dans le haut-pays afin d’éviter notamment la fracture numérique et les déserts médicaux.
Reginald Cangé ς੭ Le lac Majeur (Lac Majeur) Video
La chanson ( le lac majeur ), très belle, est un hymne à la vie suite aux horreurs de la guerre. Guerre qui touche même des paradis comme celui-ci : le lac Majeur.
Le Lac Majeur est une chanson de Mort Shuman sortie en single en 1972 et parue sur l’album Amerika la même année. Elle est écrite par Étienne Roda-Gil et composée par Mort Shuman.
Reginald Cangé est un chanteur haïtien qui reprend la chanson de Mort Schuman.
Cette superbe video a été faite en 2016 pour le lancement du parfum Dolce Rosa Excelsa, la maison Dolce Gabbana.