((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) Notre site national __[eelv.fr|http://eelv.fr/ |fr]__ __Je pense que nous n’avions pas le choix. La situation malienne étant catastrophique, et de nombreux Maliens étant pour l’intervention, tant du côté des responsables, que de la population. Même si l’élément économique, entre autre, a pu prévaloir dans la prise de décision française. Rappelons quand même aussi que pour notre électricité, nous sommes dépendant à près de 50% de l’uranium provenant du Niger. Une déstabilisation durable de cette zone stratégique n’étant pas souhaitée en France et en Europe.__%%% __Par contre, il faudra être vigilant afin que ce qui s’est passé en Libye ne se reproduise pas. Nous devons aider à une transition démocratique et écologique dans ce pays. Et à une solution juste pour les population Touareg. Et pour l’ensemble de la population du Mali et des pays environnant afin d’enrayer le cancer sectaire.__ D’autre part, nous sommes bien au-delà de problèmes de colonisation, de frontières ou de libre détermination. La région est en proie à une mutation forcée et barbare qui est violemment importée par des groupes armées sectaires depuis pas mal de temps. La solution n’est pas idéale, mais avait-on un autre choix ? C’est une question de responsabilité vis à vis de voisins en danger. Le seul regret c’est que cela n’ait pas eu lieu en Bosnie Herzégovine il y a une quinzaine d’années ! Il a fallu attendre les USA après des atrocités inouïes, un génocide, des viols massifs, des destructions culturelles massives … etc. Mieux vaut intervenir AVANT. Et prévenir si possible. Mais cela il aurait fallu le faire il y à 15 ou 20 ans au moins en aidant l’installation de la démocratie dans la région, en évitant la marginalisation des populations Touaregs … etc. Et en raisonnant autrement que par rapport à quelques intérêts privés ici et là-bas. Mais ça c’est une autre histoire. Pour information, Jürgen TRITTIN, chef du groupe des Grünen au Bundestag et tête de liste des Grünen pour les élections législatives, soutient clairement l’engagement militaire de la France au Mali. » La France est à juste titre intervenue à la demande du gouvernement malien et avec l’accord du conseil de sécurité et a stoppé l’avancée des Islamistes dans le sud. L’Allemagne est appelée à rentrer dans la stratégie multilatérale avec ses partenaires et à rouvrir les canaux de la discussion » ( déclaration au Spiegel ). J. TRITTIN se prononce pour un engagement décisif de l’Allemagne et reproche au ministre allemand des Afffaires étrangères, Guido Westerwelle, son manque de ligne claire. « J’aimerais entendre d’un ministre des Affaires étrangères, ce qui est faisable et non toujours ce qui ne l’est pas. L’Allemagne devrait examiner la demande de ses partenaires ou de l’UE quant à un soutien dans le domaine logistique ou de la formation ». De même, le responsable des Grünen aux questions de défense, Omid NURIPOUR, soutient l’intervention : « Le Mali a besoin d’une aide d’urgence. C’est la raison pour laquelle l’action de Paris est juste » ( déclaration au Berliner Zeitung ). Notre Communiqué français » Europe Ecologie-Les Verts prend acte de la décision du Président de la République d’engager militairement des troupes françaises afin de contribuer, sous l’égide de la communauté internationale, au rétablissement de l’intégrité territoriale du Mali. Depuis plusieurs années, des groupes armés islamistes mènent des actions violentes de déstabilisation de ce pays et ces derniers jours, les autorités légitimes du Mali ont fait appel à la communauté internationale pour les aider à repousser une offensive sans précédent de nature à remettre en cause l’existence même du pays et à destabiliser l’ensemble de la région. » Le conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies a accueilli favorablement cette demande, soutenue par les pays d’Afrique de l’Ouest et les autorités européennes ont appelé à « un déploiement rapide d’un dispositif de soutien à l’armée régulière malienne » : c’est donc dans le cadre du droit international que des forces armées françaises sont engagées aux côtés de forces sénégalaises et nigérianes. Conscients de la gravité de la situation, en ayant une pensée pour les otages retenus dans la région, EELV, tout en regrettant que le Parlement n’ait pas été consulté en amont de cette décision, souhaite que l’opération engagée par la France soit strictement limitée dans le temps et que l’armée française laisse très rapidement la place à une force d’intervention africaine qui aura pour mission de veiller à la mise en place, en accord avec les populations concernées, d’un processus démocratique et d’une paix durable. » Jean-Philippe MAGNEN, Elise LOWY, Porte-parole