((/images/Transports UE Carte_Corridors_v3.jpg)) Le blog de __[Jean Yves PETIT|http://jeanyvespetit.over-blog.com/article-europe-commission-snit-taxe-poids-lourd-existe-t-il-un-espoir-d-investissements-dans-les-infrast-113055174.html|fr]__ » Europe, commission SNIT, taxe poids lourd … existe-t-il un espoir d’investissements dans les infrastructures ferroviaires ? Cette semaine je suis allé à Bruxelles afin de participer à la rencontre annuelle sur le RTE-t (réseau transeuropéen de transport) :
– Ce fut l’occasion de porter, avec la Région Ligurie, un projet d’études sur l’axe ferroviaire entre Mandelieu / Cannes / Nice / Monaco / Vintimille / Albenga auprès de la Commission européenne (DG Move) afin d’obtenir un financement européen. Ces études ont pour objectif de déterminer ce qu’il conviendrait de faire pour fiabiliser et augmenter le nombre de trains sur cet axe transfrontalier. Il nous a été indiqué que notre projet pourrait être éligible à un financement européen dans le cadre d’appel à projets 2013. – par contre, durant cette journée, ce fut aussi l’occasion de rencontrer des députés européens. Il en ressort que le RTE-t 2014/2020 (réseau transeuropéen de transport) qui est en cours d’élaboration aura un financement plus réduit que prévu (27 milliards d’€ au lieu de 50). Les Etats membres de l’Union Européenne, dont la France, sont entrain de réduire le budget de la Commission. Ce qui aura pour conséquence de réduire la capacité de financement de l’Europe en faveur des infrastructures ferroviaires, cela alors que les besoins sont de plus en plus grands. – Dans le même temps, lors du sommet franco/italien du 3 décembre à Lyon, François Hollande et Mario Monti vont annoncer la poursuite du projet Lyon/Turin qui, à lui seul, consommera un quart du financement européen en faveur du RTE-t 2014/2020. Cela alors que la Cour des Comptes recommande de prendre le chemin inverse. Qualifiant le projet de « très ambitieux » dans un référé daté du premier août mais rendu public le 5 octobre, l’institution a constaté des prévisions de trafic « revues à la baisse », une « faible rentabilité socioéconomique » ainsi qu’un financement « non défini » et des coûts prévisionnels « en forte augmentation ». Ces derniers sont passés de 12 milliards d’euros en 2002 à 26,1 milliards aujourd’hui. « D’autres alternatives moins onéreuses ont été écartées », relève la Cour qui recommande de ne pas fermer trop rapidement l’option « consistant à améliorer la ligne existante ». «