((/images/Palestine ONU 2012.jpeg)) Le président Mahmoud ABBAS et la délégation palestienne applaudissent le vote de l’Assemblée générale de l’ONU faisant de la Palestine un Etat observateur, le 29 novembre 2012 à New York (Photo Stan Honda. AFP) ((/images/Drapeau palestinien.jpeg)) Enfin une bonne nouvelle dans cet océan de larmes, d’horreurs, de haines et de dialogues de sourds depuis près de 70 ans. Ce vote qui fait de « l’entité » palestinienne un « Etat observateur non membre », a été acquis à une majorité confortable de 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions. C’est une grand victoire diplomatique mais elle est hélas beaucoup trop tardive. Suffira-t-elle à doper le président Mahmoud ABBAS et à sortir l’Autorité palestinienne de son coma avancé, blessée gravement par le régime israélien qui a tout fait pour renforcer le Hamas … volontairement ou pas ! Les résultats d’un vote écrasant de pour ou d’abstentions du genre « qui ne dit mot consent » !%%% En Europe pour : la France, la Russie, le Danemark, l’Espagne, l’Autriche, la Norvège, la Turquie et la Suisse et abstention de l’Allemagne. Contre au niveau mondial : les USA … comme toujours ! Et des petits États minuscules, soumis ou « bushistes »: Canada, Tchèquie, Panama, Iles Marschall ( 55.000 habitants ), Micronésie ( 110.000 habitants ), Palau ( 19 907 habitants ), Nauru ( 9 872 habitants ). Donc, trois fois rien, et c’est bien là l’essentiel pour l’avenir.%%%
Désespérant car rien ne change dans ce pays qui veut toujours dominer un monde dans tous les domaines, sans daigner faire l’effort de le comprendre, et impose un ultra-libéralisme et une destruction planétaire sur bien des domaines : écologique, mais aussi humain, économique, démocratique …. Barack Hussein OBAMA, finalement a d’énormes difficultés à faire évoluer ce jeune – vieux pays. Mais aussi pays terriblement nuisible dans le domaine géopolitique et géostratégique. Quant aux obstacles à la paix que cela pourrait constituer, certains n’ont pas peur du ridicule en avançant un argument aussi débile ! Tous les obstacles ont été mis depuis des années, depuis l’échec de la médiation de Bill CLINTON qui a failli réussir. La dramatique période BUSCH et le durcissement du régime de Tel Aviv, et sa droitisation extrême, ont créé une montagne d’obstacles. Alors un peu de réalisme et d’intelligence ! Et on arrive de fait à une impossibilité de Deux peuples – Deux États qui était la solution la plus simple et la plus réaliste. Donc parler de reprise de négociation est d’une hypocrisie écœurante maintenant que tout a été fait, avec succès grâce aux interventions militaires israéliennes et à l’aveuglement des USA et de certains pays d’Europe, pour faire monter le Hamas ( et le Hezbollah ) en puissance. Et dernier chantage criminel, moins il y aura d’aides ( notamment pour reconstruire ce que le régime israélien vient de détruire ), plus il y aura de misère et plus le Hamas et ses alliés autour et plus lointains, monteront. Vous pouvez (re)lire mon article écrit le 23 septembre 2011, qui n’a hélas pas pris une ride : __ » PALESTINE : vive le futur 194ème Etat de l’ONU ! « __ ((/images/Palestine M Abbas le 23 sept 2011 ONU.jpg)) Mahmoud Abbas et Ban Ki-moon à l’ONU, le 23 septembre 2011.AP/Seth Wenig __Au moins 120 États sur 193 membres de l’Assemblée générale de l’ONU ont déjà déclaré leur soutien à la démarche, et c’est très bien !__. Une tentative désespérée et justifiée pour sortir d’une impasse mortelle pour l’avenir d’une région voisine de la nôtre. Un tentative désespérée pour régler un des plus vieux conflit de la planète qui influence très négativement les relations inter-étatiques de la zone euro-méditerranéenne et qui empoisonne les relations locales, régionales et planétaires entre les populations. Bloquée depuis un an les négociations n’avancent plus. Pire elles n’ont plus aucun sens depuis la reprise de la colonistion des terres par l’implantation de colonies israéliennes en territoire palestinien et depuis la construction d’un mur de la honte qui défigure, estropie et humilie un peu plus – un peu trop – le peuple palestinien. Sinon, nous passerons bientôt à l’étape ultime qui s’annonce, provoquée par les dirigeants actuels d’Israël : 2 peuples – un Etat avec une majorité musulmane pour Israël, Etat sioniste. Cherchez l’erreur !! On voudrait tout faire sauter, on ne s’y prendrait pas autrement. Ceci alors que la majorité des deux populations veut ( voudrait ) une vie paisible et saine. __Donc, une demande légitime pour ce peuple palestinien promené et floué par les responsables politiques ( occidentaux ) de la planète depuis beaucoup trop longtemps. Une demande à soutenir car on ne laisse pas un peuple croupir depuis plus de 60 ans, sans espoir d’avenir, comme cela est fait pour les Palestiniens ! Reconnaissance d’Israël – Reconnaissance de la Palestine : même justification ! Aidons enfin ces peuples perdus à se retrouver.__ RAPPEL de l’introduction de mon article du 28 mai 2011 (Géostratégie) avant l’échec de cette énième tentative : __Pour la reconnaissance de l’Etat palestinien … enfin ! Appel aux dirigeants européens et et un appel de personnalités israéliennes__ » C’est une évidence géostratégique, une nécessité humanitaire et une reconnaissance historique ! Je milite depuis ( trop ) longtemps pour une issu pacifique et rapide de ce conflit d’un autre âge qui n’a plus rien à faire au XXIème siècle. J’ai organisé de nombreuses actions, j’ai fait des émissions de radio sur Radio Chalom Nitsan, j’ai milité aussi dans diverses associations et notamment dans « La Paix Maintenant 06″. Une ultime tentative est en cours afin d’obtenir enfin une pais juste et durable avec 2 pays viables et où la vie digne et avec un futur heureux soit possible. Contrairement à un BUSCH complice et imbécile irresponsable, Barrak Hussein OBAMA peut rendre ce miracle possible. Les dirigeants de l’Union Européenne doivent tout faire pour le rendre possible ! Afin que la jeunesse palestinienne ne soit plus broyée par l’injustice, l’arbitraire ou la misère. Afin que la jeunesse palestinienne ne se sente plus prisonnière, humiliée ou l’otage d’un conflit de plus en plus insensé et qui ne la concerne pas, qui ne la concerne plus. Afin que la jeunesse israélienne ne soit plus brisée par un conflit de plus en plus insensé et qui ne la concerne pas, qui ne la concerne plus, et par la guerre ou par le terrorisme. Deux peuples face à face figés qui seront DE TOUTE FAÇON OBLIGÉS de vivre ensemble tôt ou tard, qu’ils le veuillent ou pas, au regard de l’exigüité des surfaces et de l’accroissement du nombre d’habitants sur ce mouchoir de terre coeur de la civilisation et de la spiritualité. Terre qui ne doit plus être une terre de barbaries. Rendons cette ultime tentative réussie ! Et poussons nos dirigeants européens à reconnaître l’Etat palestinien. C’est notre responsabilité d’européens. C’est notre responsabilité d’Être humain ! … » Et à lire dans __[LE MONDE|http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/11/29/palestine-a-l-onu-cette-presse-israelienne-qui-dit-oui_1797880_3218.html|fr]__ : » __ Palestine à l’ONU : cette presse israélienne qui dit « oui__ » » … __LE CAMP DU « OUI »__ Ehoud Olmert ne prêche pas seul dans le désert à en juger par les éditoriaux et tribunes publiés dans une partie de la presse israélienne. « Reconnaître un horizon diplomatique », titre ainsi le quotidien Haaretz dans son éditorial. « Un Etat palestinien reconnu donnera à Israël un partenaire responsable, ayant un soutien international, qui va représenter l’ensemble du peuple palestinien et pourra prendre des décisions en son nom. Il n’y a aucun fondement à la peur d’Israël de la reconnaissance internationale de la Palestine », met en avant le quotidien de centre-gauche. Et de conclure : « La reconnaissance d’un Etat palestinien n’est pas un obstacle à la paix », appelant Nétanyahou à montrer qu’il est aussi pour la paix et qu’il peut ouvrir des perspectives diplomatiques que « les Israéliens méritent aussi ». Le « oui » est également soutenu par certains commentateurs à titre individuel qui voient dans le « non » une nouvelle erreur tactique d’Israël. « Après Gaza, avant l’ONU, Israël semble plus isolé que jamais dans une région qu’il s’est mise à dos et aliénée avec son occupation implacable et écrasante », écrit ainsi la journaliste israélienne Rachel Shabi dans une tribune au quotidien Haaretz. « Ce qui est palpable, c’est le sens de l’impasse, des tactiques aveugles d’Israël qui active toujours les mêmes manettes, tout en espérant des résultats différents », poursuit-elle. « Si Israël était un pays sage et raisonnable, il aurait rejoint la famille des nations, ce soir, pas celle qui comprend la Micronésie, et aurait voté fièrement pour l’achèvement du précédent vote un 29 novembre [en 1947 quand l’Assemblée générale de l’ONU a adopté le plan de partage de la Palestine qui prévoyait l’établissement d’un Etat juif et d’un Etat arabe] : deux Etats pour deux peuples », prêche également le journaliste Gideon Levy dans Haaretz. Le « non » d’Israël est aussi un non à son patron, les Etats-Unis, estime-t-il, qui « va apparemment une fois encore s’humilier et attirer davantage de haine en votant automatiquement pour Israël ». Et de conclure : « Un Israël qui s’oppose à la résolution des Nations unies est un Israël qui veut renforcer le Hamas et le retour du terrorisme. » Le journaliste Zvi Barel, toujours dans Haaretz, ne voit que des avantages à la reconnaissance d’un Etat palestinien pour Israël : « Après qu’Israël aurait ravalé sa colère, il réalisera qu’un Etat palestinien officiel, même un Etat que le Hamas aide à gouverner, pourra être un partenaire plus responsable pour gérer le quotidien que deux autorités se combattant l’une l’autre. La paix peut ne pas en résulter, mais la qualité de vie de 5,5 millions de Palestiniens vaut aussi beaucoup. Ils méritent un Etat. » Une analyse que partage l’éditorialiste du Yedihot Aharonot, Sever Plocker : « Le gouvernement israélien peut et doit faire un grand pas […] en annonçant qu’il retire son objection à la demande de l’Autorité palestienne […], enjoint-il. Israël doit même voter pour la résolution. Ce choix ne pose aucun risque à Israël, mais a beaucoup d’avantages : le gouvernement Nétanyahou cesserait immédiatement d’apparaître comme un ‘objecteur de paix’, nos relations avec le monde arabe modéré et les chefs du printemps arabe changeraient et le peuple palestinien réaliserait que l’Autorité palestinienne est son avenir et le Hamas son passé. » «