((/images/Tract Europe oct12.jpg)) ((/images/Tract Europe oct 12,verso .jpg)) » __La crise qui frappe le monde depuis 2007 n’est pas une crise passagère.__%%% __Elle est d’abord une crise de notre système de développement__ :%%% – spéculation financière,%%% – épuisement des ressources naturelles,%%% – inégalités croissantes,%%% – dérèglements climatiques … Les droites européennes ont imposé ces dernières années des réductions des déficits publics sans contrepartie. Ces choix ont mené l’Europe à la récession économique et à la dépression sociale. Persister dans l’austérité ne permet pas de contenir les déficits, mais aggrave les difficultés budgétaires. Plus dangereux encore : ces politiques menacent la solidarité et la cohésion sociale en Europe, et encouragent les replis nationaux. Le traité budgétaire européen (tscg) oblige à des mécanismes de discipline budgétaire renforcée avant toute mesure de solidarité européenne. Les écologistes l’ont refusé, dès sa signature, en mars dernier, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel. Nous n’avons pas varié sur ce point. Le « pacte de relance », négocié par le Président de la République en juin dernier, peut être le premier pas d’une réorientation nécessaire des politiques européennes. Les écologistes, militants historiques d’une Europe politique, fédérale et démocratique, au service de ses citoyens et de la solidarité entre ses peuples, sont inquiets de la très grande fragilité de l’idée européenne. Mais l’Europe reste le seul chemin pour l’avenir. Une France isolée et repliée sur elle-même serait impuissante. Une autre Europe est possible, si nous sommes capables de la remettre au service de l’intérêt général. Les écologistes, qui travaillent ensemble dans toute l’Europe, y sont prêts. __L’Europe que nous voulons ne naîtra pas en un jour.__%%% __Mais une majorité européenne est possible sur beaucoup de ces réformes.__%%% La France peut agir, avec ses partenaires, pour les faire adopter __L’agenda européen des Écologistes__ • __Renforcer La solidarité__ La banque centrale européenne ne peut se substituer à la responsabilité des états. Nous exigeons la mutualisation des dettes et la création d’eurobonds pour contrer les marchés. Il faut mettre un terme à la concurrence fiscale au sein même de l’Europe, et lutter contre les paradis fiscaux : l’harmonisation fiscale est une mesure de justice sociale essentielle. Dans l’immédiat, nous soutenons la proposition de créer rapidement un fonds européen d’assurance chômage qui permette d’intervenir en urgence dans des pays où, comme en Grèce aujourd’hui, les citoyens sont confrontés à la disparition de tout modèle social. • __Engager La transition écologique de l’économie__ L’Europe a un besoin urgent d’investissements qui préparent l’avenir. Certes, la France a des capacités d’investissement, en supprimant notamment les milliards d’euros de niches fiscales anti-écologiques. C’est néanmoins à l’échelle européenne que peuvent se structurer de grands projets dans les énergies renouvelables, le bâtiment ou les transports. La lutte contre le dérèglement climatique, contre la précarité énergétique, contre les pollutions doit être l’axe fort d’une Europe exemplaire. En préservant l’environnement, ces actions sont aussi de puissants leviers économiques. • __FédéraLiser LE budget Européen__ nous demandons de nouvelles recettes pour le budget européen. La taxe sur les transactions financières est une priorité, il faut l’élargir et la mettre en oeuvre. Pour augmenter davantage les ressources et protéger les productions locales, la deuxième étape incontournable sera la mise en place d’une contribution climat énergie européenne. Surtout, les réductions budgétaires ne peuvent concerner les investissements d’avenir. • __Démocratiser L’Europe__ une Europe parlementaire est possible avec une souveraineté partagée entre les parlements nationaux et le parlement européen. Pour remettre l’Europe en débat régulièrement, nos parlementaires attendent du gouvernement français qu’il présente devant les assemblées les positions qu’il va y défendre en amont de chaque Conseil européen. Pour 2014, les écologistes proposeront que la ou le prochain président de la Commission européenne soit issu des élections européennes. Ainsi, la Commission deviendra-t-elle une instance politique comptable devant des représentants élus.