François-Michel LAMBERT est aussi Fondateur du collectif contre le permis de gaz de schiste et de charbon du Pays d’Aix-Gardanne » Seulement deux jours après la conférence environnementale organisée par le gouvernement, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg a relancé une nouvelle fois le débat sur l’avenir des gaz de schiste, dans une interview au Monde publiée mardi 18 septembre.
Le Président de la République et son premier ministre ont été très claire sur la non remise en cause da loi Jacob visant à interdire la recherche et l’exploitation des gaz de schiste par la technique de fracturation hydraulique. Mais on voit bien que la porte reste ouverte à des procédés soit disant plus propres même si aujourd’hui ils n’ont pas encore fait réellement leur preuve. Au-delà de l’impact de ces techniques sur l’environnement et la santé, à l’heure où le débat sur la transition énergétique est lancé, les enjeux portent également sur des choix qui « enfermeraient la France dans la dépendance aux énergies fossiles et nous empêcheraient d’aller de l’avant afin de réussir la transition écologique que les Français appellent de leurs vœux. ». Il s’agit mot pour mot des arguments mis en avant dans la proposition de loi présenté le 30 mars 2011 par Jean-Marc Ayrault en tant que président du groupe socialiste à l’Assemblée. Une proposition de loi qui visait “à interdire l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels” quel que soit le procédé. Pour enfin inscrire la France dans la transition énergétique et tourner le dos aux chimères des énergies fossiles pas chères, j’ai donc décidé de reprendre l’esprit de la proposition de loi de Jean-Marc Ayrault et de la présenter prochainement à l’Assemblée nationale au nom du groupe des écologistes. «