((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) » Il est regrettable d’observer la difficulté à poser sereinement en France, les termes d’un débat démocratique transparent sur la construction européenne, les orientations politiques, économiques et sociales prises au sein de l’UE. L’impérative nécessité de répondre de manière conjointe à la crise inédite qui frappe l’Europe doit être conciliée avec la légitime exigence démocratique à laquelle sont attachés les citoyennes et citoyens français et européens.
Après cinq longues années d’un autoritarisme assumé à la tête de l’État, l’élection de François Hollande à la Présidence de la République et celle d’une nouvelle majorité au Parlement ont ouvert la voie à une République apaisée, respectueuse des Françaises et des Français et de leurs représentants au Parlement. Cette nouvelle pratique républicaine doit être fondée sur le dialogue et l’écoute, en aucune manière sur les seuls arguments d’autorité, quelle qu’en soit l’origine. Les écologistes ont pris toute leur part dans le changement et ne sauraient comprendre que, sur la question européenne, le dialogue devienne tabou. Un débat sur le « paquet européen » se déroulera en conséquence en toute liberté et en toute responsabilité au sein du mouvement EELV. Aux termes de ce débat, le Conseil Fédéral des 22 et 23 septembre 2012 se prononcera dans un esprit résolument fédéraliste sur ce qui lui semblera être la meilleure solution pour contribuer à l’avancée vers une Europe plus fédérale, plus solidaire et plus écologiste. Pour EELV, être solidaire au sein de la majorité, c’est savoir, dans le respect de ses partenaires et de ses engagements, y porter le dialogue, l’échange et la contradiction. Avec responsabilité, courage et indépendance. «