((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) » La proposition du doublement du plafond du Livret A, portée par le mouvement social et reprise dans les propositions de campagne de François Hollande, devait permettre de financer la construction de 150 000 logements sociaux par an et une rénovation thermique massive. Or, cette proposition est aujourd’hui mise en cause, le lobby financier faisant pression pour l’annulation de la mesure ou son étalement. Le 3 juillet dernier, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, indiquait ainsi que la réforme du Livret A serait mise en place « au rythme des besoins », avec notamment la préoccupation de ne pas « déstabiliser les acteurs concernés ».
Un décret de mars 2011 avait déjà conduit à laisser 35% de l’épargne populaire aux banques, ce qui a affaiblit le financement du logement social. Rappelons que 94% de la population française a un livret A, ce qui constitue une source potentielle de financement considérable. EELV était présent aux côtés d’autres organisations et collectifs lors de la conférence de presse du 18 juillet 2012 pour demander le maintien de cette mesure, représenté notamment par deux membres du bureau exécutif, Elise Lowy, porte-parole, et Jérôme Gleizes, chargée des relations aux acteurs sociaux. Ce dernier a rappelé à cette occasion la nécessité d’une construction massive de centaines de milliers de logements sociaux manquants et l’importance à accorder au type de logement social financé, en priorisant les bas niveaux et la rénovation dans une perspective de transition énergétique. EELV demande au gouvernement de mettre en œuvre cette promesse de campagne de François Hollande, et ainsi de prioriser et sécuriser le financement de la construction de logements sociaux et écologiques. Le doublement du plafond du livret A est une mesure nécessaire pour planifier l’investissement et répondre à l’urgence sociale et écologique en matière de logement. EELV participera au rassemblement le 25 juillet à 12 h devant le Ministère de l’Economie et des Finances. Pour EELV, des économies ne peuvent se faire sur le dos des mal-logés. «