((/images/TraceTram ligne 2.jpg)) En rouge le projet estrosien excluant les quartiers Sud Est ( sans parler de l’Ariane et de La Trinité oubliées par la ligne 1 ! ) au Conseil municipal d’octobre 2011 avec en pointillé la partie sous terraine Vous pouvez aussi (re)lire mon article du 6 octobre 2011 : __ » Conseil Municipal de Nice le 7 octobre 2011 : réunion préparatoire des écologistes niçois « __ Extraits : » … – mais aussi en plat de résistance, la ligne 2 du tram. Un contre projet, là aussi, se prépare. __Car le coût exorbitant de ce projet qui doit être voté demain, dépassera largement le milliard d’euros, et la proposition fantaisiste et absurde d’un tram-métro sont des défauts majeurs.__%%% __Autre défaut que je trouve inexcusable : oser priver les habitants situés entre le Port et la zone universitaire Saint Jean d’Angelly, et entre les zones niçoises au dessous du Col de Villefranche et de la Corniche André de Joly, sur le Mont Boron, et le boulevard Stalingrad et le bd de La République et Diables Bleus, faisant un sacré trou dans le maillage du tram ! Tout cela en évitant soigneusement de rejoindre la gare Riquier que nous avons sauvée il n’y a pas si longtemps des folies destructrices de certains ! Incohérent et qui fait que la multimodalité n’existera ici que dans la propagande !__%%% …%%% __Car à Riquier les habitants seront privés du tram tout en finançant ce projet avec leurs impôts ! Et en étant géné par les travaux quand même pour sortir de ces quartiers ou recevoir des livraisons de l’extérieur. Et subiront toujours le flot de camions et véhicules divers venant ou allant sur l’autoroute avec le cortège de pollution atmosphérique cancérogène et allergisante ( 42 000 morts par an en France, notamment à cause des particules issues des moteurs diesels ) et de nuisance sonores. Il fallait oser.__ » EELV fait donc partie de ce nouveau Collectif car ce projet de tram sous-terrain n’a pas de sens et grèverait le budget de la ville de façon énorme et durable. Il faut sortir de ce cercle vicieux de projets pharaoniques, inutiles et risqués. Le projet d’Eco-vallée ( Opération d’Intérêt National dans la plaine du Var ) en étant un autre exemple. Pour la ligne 2 tram, une remarque quand même et un regret. Elle devrait être bien avancée au bout de plus de quatre années de la nouvelle municipalité. Mais il faut arriver à définir un projet réaliste, économe de nos deniers et assurant inter-modalité et services rendus les meilleurs possibles à la population. Huit kilomètres de tram à Nice, alors que la Communauté urbaine de Bordeaux, par exemple puisqu’elle s’y est mise tardivement comme Nice, en à 4 fois plus ( à population égale ) et desservant un grand nombre de quartiers. Mais après la mauvaise idée du tram sur la Prom’, une autre idée saugrenue a germé dans l’esprit du Maire de Nice : un tram en partie sous-terrain. La encore la concertation avec la population a été escamotée, pour ne pas dire inexistante. %%% Comme pour la décision stupide de ne pas desservir la vaste zone comprenant plusieurs quartiers parmi les plus peuplés de Nice, situés entre la Place Ïle de Beauté au bord du Port et le boulevard François Mitterand à côté de la Faculté Saint Jean d’Angely à côté du quartier Saint Roch. Cette réunion de constitution a été une réussite et a regroupé, autour de Marc CONCAS, Conseiller Général PS, en maître de cérémonie ( pour un avocat, ça s’imposait ! ) puisqu’il est à l’origine de cette action, représentants de Comités de quartier, représentants politiques et élus, représentants de professionnels ainsi que des Niçois motivés ou inquiets … et des avocats qui vont conduire la riposte sur le plan judiciaire. %% Notre Conseillère Municipale, Mari-Luz NICAISE ne pouvant être présente, EELV était représentée par Jeannine THIÉMONGE, Bertrand FENET, Fabrice de COUPIGNY, Laurent LANQUART et moi-même. Et parmi les autres responsables politiques ou les élus il y avait Marouane BOULOUDHNINE ( Conseiller Municipal proche du MoDem et candidat du Centre pour la France lors des dernières élections législatives ), Jean Auguste ICART ( Conseiller Municipal UMP ), Jean Christophe PICARD ( Président du PRG 06 et candidat lors des dernières élections législatives ), Jacques VICOR ( Conseiller Général PC ). Donc une très large représentation politique, de nombreux spécialistes, des professionnels et les Présidents de Comité de quartier qui prennent à coeur l’avenir de leur ville ou des responsables d’association ou regroupant des usagers. Tout cela qui promet un excellent avenir pour notre nouveau Collectif ! __Et voici le compte rendu officiel de notre 1ère réunion__ : » Collectif pour une autre Ligne 2 du tramway COMPTE RENDU DE LA PREMIÈRE RÉUNION Les membres fondateurs du COLLECTIF POUR UNE AUTRE LIGNE 2 DU TRAMWAY se sont réunis le vendredi 29 juin 2012 à 18 heures 30 à NICE, afin de créer les conditions d’une riposte face à la menace que constitue l’actuel tracé de la ligne 2 du tramway, proposé par Christian ESTROSI au nom de la Métropole NICE COTE D’AZUR et pour lequel le Préfet des Alpes Maritimes vient de prendre le 15 juin 2012, un arrêté déclarant ce projet d’utilité publique. Elus présents et représentants des Partis Politiques : Marouane BOULOUDHNINE, Conseiller Municipal de NICE (Centre pour la France) %%% Marc CONCAS, Conseiller Général (PS) %%% Hervé DE SURVILLE, membre de l’Entente Républicaine %%% Jean Auguste ICART, Conseiller Général (Divers Droite) %%% André MINETTO, Nice Ecolo Démocrate (EELV) %%% Jean Christophe PICARD, Président du PRG 06 %%% Jeannine THIEMONGE, co-animatrice départementale d’Europe Ecologie les Verts, %%% Jacques VICTOR, Conseiller Général des Alpes Maritimes (PC) Elus et personnalités représentées : Robert INGEY, Conseiller Municipal de NICE (PC) %%% Patrick MOTTARD, Conseiller Général (PRG) %%% Marie Luz NICAISE, Conseillère municipale de NICE (EELV) %%% Jacques PEYRAT (Entente Républicaine) %%% Christian RAZEAU (Centre pour la France) Associations et comités de quartier présents et représentés :
Serge AMATO, Président du comité de quartier RIQUIER-RISSO-BARLA %%% Cathy DELEAGE, Présidente de l’association « Vivre à Ségurane » %%% Jean Sébastien ELOY ALTMAN et Catherine BARAILLER Président et Vice Présidente de l’association des Antiquaires du Port de NICE %%% Josiane PASTOREL, Présidente de l’association de défense du Bd Victor Hugo %%% Marie Dominique POINSSOT NICOLAS, Présidente de l’association des habitants de la Place Garibaldi %%% Thierry VOISIN, Président de l’association NICE UNION MARITIME %%% Honoré SEREN, Président des usagers du Port de NICE Experts et personnalités : Pierre BLANCHI, Architecte et expert judiciaire %%% Bertrand FENET, Professeur de Géologie %%% Fabrice DE COUPIGNY, géographe %%% André MONNOT %%% Jacqueline MENNESSIER %%% Laurent LANQUARD %%% Jeanine RAIMOND-BUCH Les membres du collectif ont réaffirmé lors de cette réunion, la nécessité de réaliser une ligne 2 du tramway et exprimé leur souhait de poursuivre un double objectif : – préparer la riposte judiciaire et mettre en œuvre les recours nécessaires à l’encontre des décisions récemment prises au préjudice des niçoises et des niçois. – proposer un autre tracé et une autre ligne 2, conforme aux attentes des habitants de cette ville, et répondant aux critères suivants : 1°) la nouvelle ligne 2 du tramway devra impérativement créer les conditions d’une intermodalité avec la gare Thiers et la gare de Riquier, cette dernière pouvant bénéficier d’aménagements à réaliser sur la ligne 1. A cet égard, l’option de prolongement de la ligne 1 par la création d’un tronçon allant de la Place Armée du Rhin au bout du Boulevard Pierre Sola, afin de desservir la gare de Riquier a été considérée comme prioritaire, en lieu et place de toute solution, soit aérienne par la rue Arson rejetée massivement par les riverains, soit souterraine. Il a été rappelé à cette occasion que la gare de Riquier accueille 5.000 voyageurs par jour et qu’elle est une nécessité pour celles et ceux qui travaillent sur la Principauté de MONACO. Les autorités monégasques sont d’ailleurs sensibles à ce dossier qui doit contribuer à réduire de manière significative, la circulation automobile sur la Principauté, secteur totalement saturé aux heures de pointe. 2°) la nouvelle ligne 2 du tramway devra écarter de manière irrévocable toute solution souterraine aussi dangereuse que coûteuse. Messieurs GILLI et FENET nous ferons tenir les éléments techniques qui démontreront que le Préfet ne pouvait signer la DUP au vu de la faiblesse des investigations effectuées par le Maître de l’Ouvrage, faiblesses et insuffisances que l’enquête publique passe malheureusement sous silence. Il existe donc un risque majeur en raison de l’imprévision entourant le projet, risque qui peut être techniquement contourné, mais à quel prix ? La question du risque sismique sur le secteur n’a pas été abordée et à l’évidence, le montant de la dépense projetée par le Maître de l’Ouvrage est sous évalué en raison de la méconnaissance de toutes les contraintes techniques. Une enquête complémentaire est donc nécessaire. Le projet présenté présente d’ailleurs un risque majeur pour les finances publiques. On rappellera que le projet de la Municipalité conduite par Jacques Peyrat était de 200 M€. Celui de Christian Estrosi circulant initialement sur la Promenade des Anglais était de 400 M€. L’actuel projet en souterrain serait a minima de 765 M€. Les membres du Collectif ont également été unanimement surpris par le décalage saisissant entre l’importance des dires notifiés durant l’enquête publique, le contenu du rapport des commissaires enquêteurs et les conclusions finales, lesquelles ne pouvaient en aucune manière conduire le Préfet à signer cette DUP. Le projet de ligne 2 de la Métropole avoisine les 800 M€ et il les franchira à l’évidence, en raison de l’imprévision ci-dessus rappelée, ce qui fait de ce projet, le tram le plus cher de France (70 M€ / km), alors que le coût moyen en France est de 22 M€ / km. Les commissaires enquêteurs ont d’ailleurs passé sous silence l’impact du coût du projet sur les finances de la Métropole NCA. Ce dossier révèle en l’état des doutes sérieux sur l’utilité publique, alors et surtout qu’un certain nombre de propriétaires sont sous la menace d’une expropriation en raison de l’option souterraine retenue et de l’obligation pour le Maître de l’Ouvrage d’acquérir la propriété des tréfonds. 3°) le quartier du Port est considéré comme desservi grâce à la ligne 1 et à son arrêt Place Garibaldi, toute autre solution devant être rejetée dans l’intérêt bien compris des riverains et des professionnels vivant et travaillant dans le quartier du Port de NICE. Il a été rappelé la grave menace qui pèse sur les habitants de la Place Garibaldi en raison de l’implantation de la future gare enterrée rue Ségurane ainsi que les procédures d’expropriation régularisées à l’encontre des riverains du 22 rue Segurane et du 6 rue Antoine Gautier. Les antiquaires seront également impactés par le projet qui réduira les accès au secteur avec une clientèle placée dans l’impossibilité d’accéder aux commerces, s’agissant de la deuxième concentration d’antiquaires de France. Tous les professionnels du Port rejettent également la solution d’arrivée du tramway quai Cassini. Il a été rappelé à cette occasion que le projet de la Métropole prévoyait une unique arrivée Place Ile de Beauté avec une trémie sur la rue Antoine Gautier, solution massivement rejetée par tous les riverains et tous les professionnels. L’arrivée sur le quai Cassini, idée sortie de nulle part, n’a jamais été étudiée par les services de la Métropole et aucune étude d’impact n’a été réalisée sur cette solution durant la phase d’enquête publique, alors même que : – cette solution supprime 130 places de parking – elle crée une zone d’insécurité la nuit, aux heures où le tramway ne circule pas – elle prive l’exploitation portuaire de l’intermodalité résultant de l’utilisation de la sortie rue Robilante lors de l’afflux des véhicules en période estivale, avec une saturation certaine du Bd Stalingrad – elle porte un coup fatal au yachting de luxe amarré actuellement le long du quai Cassini – elle laisse un trou béant à l’angle du quai, d’un rayon de 10 mètres de large, qui dégradera les lieux de manière irréversible. Au terme de cette réunion, les avocats en charge des recours ont sollicité l’envoi d’éléments complémentaires (soit techniques soit budgétaires) permettant la mise en œuvre au préalable d’un recours gracieux qui sera adressé au Préfet, puis un recours contentieux dans le silence du Préfet ou dans l’hypothèse d’un refus de sa part. Le projet de recours gracieux sera préparé en vue d’une notification avant la fin du mois de juillet 2012, une réunion de synthèse des éléments recueillis par chacun étant envisagée pour cette date. Les membres du Collectif se retrouveront au mois de septembre pour étudier les autres moyens d’action susceptibles d’être mis en œuvre et ils entameront à cette occasion, la concertation permettant de proposer aux niçoises et aux niçois, une autre ligne 2 du tramway. La séance a été levée à 20 h 30. Pour le Collectif %%% Marc CONCAS, Conseiller Général des Alpes Maritimes «