Santé environnementale: alertez les candidats ! Pour l’avenir des générations futures, les ONG veulent réformer le système de sécurité sanitaire

Un domaine complexe et qui a des conséquences sanitaires, humaines, sociales et économiques très fortes. Il mérite donc qu’on s’y attelle enfin pour résoudre ce défi né dès l’apparition des substances chimiques de synthèse. Donc il y a longtemps. Et qui s’aggrave avec leur généralisation dans notre vie quotidienne, et ceci dans ses moindre recoins. __Je partage donc l’idée d’une telle réforme, et je suis pour la la création d’un institut de veille environnementale prévu par le Grenelle de l’environnement, rappelons-le sans cesse ( une entourloupe du président sortant qui a ensuite proclamé  » l’environnement, ça commence à bien faire ) et de mettre sur pied un institut de recherche en santé environnementale.__ Les nouveaux écolos aux côtés des premiers écolos ? Nos rangs grossissent.  » __Cependant, les représentants de François Bayrou, François Hollande, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon … tous sénateurs, sont venus s’exprimer, « __ A lire en entier dans __[GENERATIONS FUTURES|http://generations-futures.blogspot.fr/2012/04/pour-en-finir-avec-les-scandales.html|fr]__  » Pour en finir avec les scandales sanitaires

Quatre ONG, toutes «lanceuses d’alerte» en santé environnementale, ont invité aujourd’hui les candidats à l’élection présidentielle ou leurs représentants à se prononcer sur les questions de santé environnementale. Face aux scandales de l’amiante, du Mediator, du pesticide Gaucho, les associations proposent 25 mesures pour reconstruire la sécurité sanitaire. «Les lanceurs d’alerte, ça va bien un moment, mais il faut maintenant modifier la manière de prendre les décisions», affirme François Veillerette, porte-parole de Générations futures, qui avec Ecologie sans frontière, réseau Environnement-santé et Robin des toits a invité aujourd’hui 16 avril les candidats à se positionner sur la question de la santé environnementale. Les ONG proposent 25 mesures pour réorganiser le dispositif des agences de sécurité sanitaire et mettre sur pied un droit protecteur du citoyen basé sur le principe de précaution. Ces associations estiment que les lanceurs d’alerte existent à cause d’«un défaut d’expertise» en France. Dans les faits, le principe de précaution n’est pas véritablement appliqué puisque des technologies majeures comme la téléphonie mobile, les nanomatériaux ou les OGM, sont développées sans évaluation, soulignent les ONG. Les associations mettent d’abord en avant la création d’un institut de veille environnementale -d’ailleurs prévu par le Grenelle de l’environnement- et de mettre sur pied un institut de recherche en santé environnementale, sur le modèle du Niehs américain. Elles suggèrent d’aligner, en proportion, le budget de cet institut de recherche sur celui du Niehs, soit 120 millions d’euros pour 5 ans. Les ONG insistent sur les besoins de recherche en santé environnementale et proposent le développement de registres par pathologie, ou les registres de jumeaux, particulièrement intéressants, en prenant modèle sur ce qui se fait au Danemark. Elles proposent de créer des instituts régionaux de veille sanitaire sur la base des actuels observatoires régionaux de la santé. … «