((/images/Famine au S mal bouffe au N.jpg)) __[NIL EDITIONS|http://www.nil-editions.fr/site/famines_au_sud_malbouffe_au_nord_&100&9782841115235.html|fr]__ » __Un agronome de réputation internationale dénonce les folies de l’agriculture mondiale et montre qu’une alternative crédible est déjà à l’oeuvre : l’agriculture biologique.__ En 2050, les neuf milliards d’êtres humains qui peupleront la planète pourront se nourrir… grâce à l’agriculture biologique. %%% Celui qui l’affirme n’est pas un doux rêveur. %%% C’est Marc Dufumier, un agronome de réputation mondiale qui a observé en France et dans le reste du monde le bon fonctionnement des systèmes agro-écologiques ; et les dysfonctionnements des systèmes « productivistes ». Famines, malbouffe, dégâts environnementaux, désertification des campagnes : tel est le bilan, désastreux, de nos systèmes agricoles exagérément spécialisés, mécanisés, « chimisés ». Dans l’inconscient collectif, cette agriculture « moderne » reste pourtant la seule capable de nourrir la planète et de rémunérer correctement les paysans. %%% Mais ce livre prouve que cette croyance ne résiste pas à l’épreuve du terrain. L’agriculture « productiviste » est pour les paysans comme pour le consommateur un choix chaque jour plus risqué, tandis que la conversion à l’agro-écologie devient chaque jour plus raisonnable. Qualité des aliments, respect de l’environnement et – contrairement aux idées reçues – garantie voire amélioration des rendements : le bio n’est pas un caprice de bobo. C’est plus que jamais la voie d’avenir. %%% Si Marc Dufumier décide aujourd’hui de s’adresser au grand public c’est parce qu’il y a urgence : la mutation vers le bio prend du temps et les déséquilibres agricoles actuels vont aller en s’accentuant, avec des conséquences directes sur notre quotidien. Nous mangeons mal et abîmons nos campagnes parce que nos systèmes de production sont malsains. Nous subissons une forte pression migratoire aux frontières de l’Europe parce que le Sud n’arrive plus à fixer ses paysans dans les campagnes. Insécurité alimentaire, insécurité environnementale, insécurité géopolitique : il n’y a plus de temps à perdre pour remettre l’agriculture sur les bons rails. «