Il faut notamment améliorer les conditions de voyage des passagers, notamment en supprimant les différents stress subis et __mettre fin au passage de 18 000 CAMIONS PAR JOUR via Nice.__ Le texte de la motion de nos élus : » Le projet de LGV est mal engagé et ne répond pas aux besoins réels. Aujourd’hui, face aux contestations qui se sont exprimés fortement sur l’est des Bouches du Rhône et sur le Var la concertation est suspendue et le comité de pilotage du 22/12/2011 ne sera pas décisionnel. Face à cette situation, la Région rappelle que, conformément à ses compétences, sa priorité doit aller au développement des transports régionaux ferroviaires, véritable enjeu du développement durable de nos territoires. Il s’agit de répondre en priorité aux difficultés quotidiennes auxquelles font face les 100 000 usagers des transports régionaux. Sur les 5 millions d’habitants de notre région, 4 millions vivent le long du littoral entre Marseille et Menton. Certaines zones sont d’ores et déjà saturées. La Région a demandé un « scénario 0 » qui consistait à étudier ce qu’il faudrait faire à partir des lignes existantes si la LGV ne se faisait pas. Ce scénario, élaboré par RFF, apporte des éléments en termes d’infrastructures nouvelles mais n’est pas suffisant, notamment en termes d’optimisation de l’existant. Le débat ne peut se résumer à un choix entre tout et rien;
entre une LGV qui consisterait simplement à réduire le temps de parcours global entre Paris et Nice, n’apportant, ainsi, que trop peu aux habitants de notre région ou pas de projet du tout, laissant notre infrastructure ferroviaire dans l’état où elle se trouve aujourd’hui, après avoir été ignorée durant ces 40 dernières années. Nous voulons une politique de transports ambitieuse et réaliste ! Notre région ne peut s’offrir le luxe d’un projet démesuré (LGV) inadapté aux besoins réels, pas plus que celui du refus en bloc, et nier l’urgence et l’absolue nécessité d’un plan audacieux de transports ferroviaire régional mixte (passagers et marchandises, TER et grande vitesse) pour lequel nous nous battons. Face à cette situation, le Conseil régional rappelle que, conformément à ses compétences, sa priorité va au développement des trains express régionaux, et souhaite, dans ce cadre : __Réorienter les financements prévus sur l’extension, la rénovation et la modernisation du réseau ferré régional__ et ce dès 2014 dans le cadre du prochain CPER. · __Développer__ des infrastructures nouvelles sur les réseaux les plus saturés : la Côte d’Azur vers Nice et l’aire marseillaise. · __Moderniser les voies actuelles et prévoir la réouverture des lignes__ : Gardanne, Brignoles, Saint Maximin, Carnoules, Les Arc-Draguignan, Aix-Rognac, Le doublement d’Aix-Marseille et la mise en place d’un RER sur les aires métropolitaines d’Avignon, Marseille, Toulon, Nice. · __Développer le fret ferroviaire : chaque jour, 18 000 camions circulent entre Aix et Vintimille via Nice__, 40% des traversées alpines des Alpes du Nord et du Sud s’effectuent à la frontière franco/italienne de Vintimille. «