((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) » EELV salue la libération du soldat Gilad Shalit et de 1027 prisonniers palestiniens sous l’entremise du gouvernement égyptien de transition. Gilad Shalit qui possède aussi la nationalité française, a passé 5 ans entre les mains du Hamas. Dans un premier temps, 477 détenus palestiniens dont 27 femmes sont libérés par Israël et dans deux mois, 550 autres palestiniens emprisonnés retrouveront la liberté. Ces libérations ne peuvent que satisfaire tous les défenseurs des droits humains en Palestine, en Israël et dans le monde. EELV observe toutefois que 40 palestiniens ne pourront pas rejoindre leur terre et leur famille et feront l’objet d’une mesure d’expulsion vers un pays tiers. EELV rappelle que cette mesure d’expulsion ou de bannissement est interdite aux termes du protocole 4 de la Convention des droits de l’homme et des libertés fondamentales. En outre, 145 prisonniers originaires de Cisjordanie seront obligés de résider à Gaza de façon définitive ou provisoire, sans pouvoir rejoindre leurs familles, leurs maisons. EELV souhaite que parmi les prisonniers libérés dans deux mois figurent les membres du Conseil National Palestinien, dont Marwane Barghouthi et demande au gouvernement français d’intervenir auprès des autorités israéliennes pour appuyer cette libération. Marwane Barghouthi, dirigeant du Fatah, homme respecté bien au delà de son propre parti, doit recouvrer sa liberté. Il pourra ainsi contribuer à consolider l’unité palestinienne, oeuvrer pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine et son entrée comme membre permanent des Nations Unies, étape décisive sur le chemin de la paix. Enfin, EELV demande au Gouvernement français d’intervenir, comme il est de son devoir, pour que le jeune franco-palestinien, Salah Hamouri injustement condamné par une justice militaire expéditive, soit libéré au plus vite. A l’ occasion de ces libérations, EELV exprime son soutien aux centaines de prisonniers qui depuis le 27 septembre font une grève de la faim contre leurs conditions dégradantes de détention, les punitions collectives, les fouilles et violences en tout genre qu’ils subissent dans les prisons israéliennes. Nombreuses sont les organisations humanitaires ainsi que l’association israélienne B’Tselem à dénoncer le non respect par le gouvernement israélien des conventions internationales sur les droits des détenus et notamment la Convention de Genève. A ce jour, 5 000 palestiniens sont encore emprisonnés en Israël parmi lesquels figurent 176 mineurs, dont certains âgés d’à peine 12 ans. Le sort de ces jeunes et ces enfants qu’ils soient dans des camps militaires ou en prison est intolérable. Europe Écologie Les Verts demande au Gouvernement français d’intervenir officiellement auprès de l’Union Européenne pour obtenir de l’état d’Israël le respect de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, dont il est signataire. «