__Le nucléaire ça coûte trop cher !!__ Rappel d’un passage de mon article du 11 septembre ( pour les distraits qui l’aurait zappé ) : » … __LE NUCLÉAIRE c’est TRÈS CHER, DANGEREUX, DÉPASSÉ, ANTI-DÉMOCRATIQUE et ANTI-SOCIAL !__ En effet, le prix au kilowatt n’intègre pas les coûts exorbitants dûs à la sécurisation, à la réalisation, à la gestion responsable des déchets et au démantèlement des centrales obsolètes. Et de toute façon cela n’intéresse que l’énergie électrique. Pour TOUT le reste nous sommes encore plus dépendant du pétrole et du gaz : en 2007, consommation ÉQUIVALENTE à celle de 1973 avant le choc pétrolier ( avec transfert de près de 30 MTEP du pétrole vers le gaz encore plus risqué au niveau géostratégique ). Pas d’économie d’énergie réelle et pas plus d’énergie renouvelable en près de QUARANTE ANS en France. Pour rappel en Galice, province espagnole, actuellement près de 75% d’énergie renouvelable; 95% dans moins de QUATRE ans ! C’est sûr, il ne sont pas tombés dans le gouffre nucléaire. Rappelons que l’Allemagne et l’Espagne sont des chefs de file mondiaux en matière d’énergie renouvelable. ET LE PASSAGE AUX MONSTRUEUSES ARMES NUCLÉAIRES EST LA SUITE LOGIQUE ET INÉVITABLE ! Voir les pays qui possèdent l’arme nucléaire. C’est super dans une dictature ! Imaginons une seconde que la Libye, l’Algérie ou d’autres soient déja passé au nucléaire aidés par la France comme cela est prévu ( ou était prévu pour la Lybie, espérons-le ) … » Et voici le communiqué de l’AFP centré sur une propagande du CEA et sur la réplique un de nos élu parisien, Denis BAUPIN, maire adjoint de Paris 5 Europe Ecologie Les Verts ° : » Les premières estimations lâchées jeudi par le patron du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) sur le coût d’une sortie du nucléaire en France ont provoqué la fureur des opposants de l’atome, qui dénoncent des « calculs de coin de table ».%%% Dans un entretien au Figaro, Bernard BIGOT estime qu’en cas d’abandon du nucléaire en France, « la facture énergétique exploserait » et que « l’impact risque d’être encore plus lourd que la simple application d’une règle de trois » par rapport à l’Allemagne, qui a décidé de « sortir » du nucléaire.%%% Or, la banque de l’Etat allemand, la KfW, a avancé lundi le chiffre de 250 milliards d’investissements nécessaires en dix ans pour compenser la fermeture des réacteurs outre-Rhin d’ici 2022.%%% Rapporté à l’importance du nucléaire en France (environ 75% de la production d’électricité, contre 25% en Allemagne), la règle de trois en question donnerait pour l’Hexagone le chiffre de 750 milliards « au bas mot » selon le Figaro, même si, selon M. BIGOT, le coût exact est « une question ouverte ».%%% En marge de la conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne, un responsable européen de l’atome avait dit à l’AFP mardi qu’il faudrait, selon lui, sûrement prévoir « le double ou le triple, voire plus », par rapport à la facture allemande.%%% __ »Calculs de coin de table » et « intoxication », rétorque dans un communiqué Denis BAUPIN, maire adjoint de Paris et membre de la direction d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV). « La transition énergétique aura indéniablement un coût, mais le maintien dans le nucléaire en aurait aussi », souligne l’élu écologiste.__%%% Ce maintien deviendrait « particulièrement douloureux », selon M. BAUPIN, si l’on y ajoutait la mise à niveau des installations après Fukushima, les surcoûts « en croissance exponentielle » des réacteurs EPR, la gestion des déchets et une évaluation « enfin sérieuse » des coûts de démantèlement, sans parler des frais d’un éventuel accident.%%% L’association Agir pour l’environnement a fait son addition: 750 milliards d’euros n’est pas le coût pour sortir du nucléaire… Mais pour y rester, affirme-t-elle.%%% Selon l’organisation écologiste, la reconstruction des centrales nucléaires françaises, lorsque celles existantes arriveront en fin de vie, coûtera par exemple à elle seule 300 milliards, plus 171 milliards pour démanteler les anciennes, somme qu’il faudra de toute façon payer…%%% « La question économique est légitime, mais la vraie question c’est: +si on le fait pas, qu’est que ça coûte? », résume Thierry SALOMON, président de l’association écologiste Négawatts. « Autrement dit, ce qui est important, c’est le différentiel, les écarts entre les scénarios de sortie et de statu quo, pas le coût net », explique-t-il à l’AFP.%%% __Cette bataille de chiffres illustre le vide d’études fiables en la matière, dénoncé depuis des années par les écologistes. « __