Le tsunami spéculatif a touché l’Europe après avoir broyé de nombreux pays du » Sud « . %%% Le FMI sévit avec toujours les mêmes recettes anti sociales, anti Etat, anti peuples … etc. Et cela a réduit des Etats à l’impuissance et en a livré certains aux mains de groupuscules de spéculateurs, de profiteurs ou a entrainé des guerres civiles suite à la décomposition de l’Etat. Le FMI après avoir saigné de nombreux pays » en voie de développement « , prenait le relais de la CIA ayant agenouillé de nombreux pays auparavant en les écrasant dans un étau fasciste local et capitaliste nord étatsunien, en Amérique latine, en Asie et ailleurs. Malgré les rodomontades ou les injonctions de Matamores dirigeants quelques Etats ( France … ) rien n’a été fait pour diminuer l’appétit des prédateurs financiers et encore moins pour les empêcher de saigner les classes moyennes et populaires ( directement ou indirectement par gouvernements conservateurs interposés ) alors que ce sont les peuples des USA ou d’Union Européenne qui soient touchés socialement et financièrement aujourd’hui. Rien n’a été fait hier pour les peuples du » Sud » et aujourd’hui beaucoup d’agitation, de parlotes, mais pas beaucoup plus et en tout cas rien de concret et d’efficace afin d’éviter de finir de soumettre les peuples des pays « riches ». Peuples ayant peu protesté auparavant lors de la mise en esclavage économico-social de nombreuses population des pays » pauvres » ou appauvris pour différentes raisons. %%% Une U.E. politiquement forte, unie économiquement et solide dans le domaine social, que nous n’avons pas su construire en 50 ans, cela fait cruellement défaut maintenant. %%% Mais il n’est pas trop tard pour s’y mettre VITE avant que tout ne soit détricoté et ne s’effiloche. Nous ramenant dans les millénaires sombres de luttes, de massacres, de purifications ethiques inter-européens … qui n’ont hélas pas disparu dans la partie centre ou est du continent ( donc hors U.E. ) : Bosnie Herzégovine, Kossovo, Tchétchénie, conflit entre Russie et Géorgie, entre Arménie et Azerbaïdjan …. %%% __De l’Euro en péril au sentiment européen bien fragilisé aujourd’hui, sans parler du retour des actions et du terrorisme d’extrême droite, il y a plus qu’urgence à agir pour créer enfin une union solide et qui soit comprise et appréciée par les peuples d’Europe. Avec une marche vers plus de démocratie, plus de fédéralisme et plus de pouvoir AUX PEUPLES DES RÉGIONS__ …%%% Après la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne et enfin l’Italie, ce tsunami actuel risque d’atteindre la France dont la situation économique n’est pas brillante. %%% En effet nos banques sont très impliquées dans des zones de turbulence ( Grèce entre autres ), notre dette, déjà exorbitante en 2007, 1209 milliards, fin 2010 1 650 milliards, devient abyssale en septembre 2011 et surtout notre déficit extérieur se creuse de plus en plus et cela s’accère sans que rien ne soit fait pour y remédier depuis 10 ans. %%% Et ce n’est pas en vendant quelques centrales nucléaires ou quelques Rafales de plus que nous sortirons du gouffre ! Et encore moins si nous les vendons à des dictateurs insolvables comme nous l’avions fait pour Saddam HUSSEIN en Irack ! La fragilité et le manque de PME est mortel pour notre dynamisme économique : deux exemples de réussite sont à étudier, Allemagne et Turquie, avec leur tissu dense de PME exportatrices et conquérantes, entre autres atouts. __Voici l’intervention de Pascal CANFIN : « La cacophonie des dirigeants européens risque d’aggraver la crisev dans la zone euro »__ 9 septembre 2011 Après la Grèce, le Portugal et l’Irlande, l’Italie a subi des attaques spéculatives sans précédent durant l’été 2011. Pourtant, les dirigeants européens continuent d’hésiter sur la réponse à donner à la crise de la dette en Europe. Selon Pascal Canfin, eurodéputé Europe Ecologie – Les Verts, des solutions existent pour stabiliser la zone euro sur le long terme. Lors du sommet européen du 21 juillet, les pays de la zone euro ont acté la restructuration partielle de la dette grecque. La capacité de prêt du Fonds européen de stabilité financière a été relevée. Pourquoi ces mesures prises à la dernière minute n’ont-elles pas permis de rassurer les marchés financiers par la suite ? Ce ne sont pas les mesures qui n’ont pas convaincu mais la volonté politique de les appliquer. Quand la Finlande exige des garanties supplémentaires en échange de son aide ou quand la Slovaquie annonce qu’elle repousse la validation parlementaire de l’accord à décembre, il est normal que le doute s’installe sur la capacité politique des dirigeants européens à apporter une réponse coordonnée à la crise des dettes souveraines. Il est urgent que les dirigeants européens transforment leurs discours en actes. La cacophonie actuelle risque d’aggraver encore la contagion de la crise vers d’autres pays de la zone euro. Depuis deux ans, les Etats-membres de la zone euro semblent progresser, en matière de solidarité budgétaire, uniquement sous la contrainte de la crise. Pourtant, n’auraient-ils pas tout à gagner à se solidariser face à une crise de la dette qui les frappe tous ? Il est vrai que la zone euro dans son ensemble n’a pas de problème d’endettement puisque la dette publique ne représente que 85 % du PIB de la zone. En soi, la dette américaine qui approche les 100 % du PIB est bien plus préoccupante. Pourtant, les marchés se focalisent sur l’Europe puisque la solidarité budgétaire y fait défaut. Depuis des mois, les députés Verts au Parlement européen plaident pour l’introduction d’obligations européennes qui permettraient de mutualiser une partie des dettes nationales et ainsi réduire les coûts de financement pour tous. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont clairement indiqué qu’ils refusaient de s’engager dans cette voie. Plus de solidarité budgétaire, c’est s’engager plus en avant dans le projet européen, ce que refusent les dirigeants européens actuels. Selon les eurodéputés verts, les politiques d’austérité annoncées dans la zone euro ne représentent pas la solution au problème de la dette publique. Quelle alternative les eurodéputés verts proposent-ils pour stabiliser la zone euro sur le long terme ? L’austérité généralisée en Europe aggrave la crise plus qu’elle ne la résout. On le voit aujourd’hui en Grèce où les mesures d’austérité ont mené le pays à une profonde récession, qui réduit d’autant les recettes fiscales et accroît encore le déficit. Un cercle vicieux de la dette dans laquelle s’engagent aujourd’hui l’ensemble des pays européens. Pour sortir de cette impasse, les députés verts soutiennent une approche équilibrée conjuguant réduction des déficits et investissements dans la conversion écologique de l’économie européenne. La réduction des déficits doit s’appuyer en premier lieu sur une plus grande contribution de ceux qui ont largement échappé à l’impôt ces dernières années, c’est-à-dire les grandes entreprises et les plus riches. Cela passe par une lutte réelle contre la fraude et l’évasion fiscale, une harmonisation de la fiscalité sur les entreprises, l’instauration d’une taxe sur les transactions financières. La mise en place des euro-obligations devrait également permettre de réduire le coût de la dette et faciliter ainsi son remboursement. Mais la réduction des déficits ne doit pas se faire au détriment de l’avenir. C’est pourquoi, les députés verts plaident pour le financement d’un Green new deal vert financé par des fonds européens. Ainsi, ces investissements permettraient de soutenir l’activité le temps de la phase de désendettement mais de manière intelligente en diminuant la vulnérabilité de nos économies à la crise écologique.