Comme toujours réaction dans l’urgence au bord du gouffre avec une solution de rafistolage a minima. %%% Mais toujours pas de décision pour enfin créer des structures démocratiques de décisions européennes. Le manque d’unité politique puis économique qui s’est révélé depuis la première crise financière aux USA commence à nous coûter très cher. Il faut une vraie Union Européenne et pas des Etats qui font leur petite cuisine dans leur coin et des responsables politiques dans certains pays qui tirent à boulets rouge sur l’UE par démagogie et pour cacher trop souvent leurs lacunes ou leur manque de volonté de partager leur pouvoir personnel. %%% Donc comme d’habitude depuis quelques années, on rafistole en catastrophe mais sans en tirer les conséquences sur le fond. Et aucune approche sociale alors que les populations épuisées commencent à se révolter. Et pas de changement de paradygme alors que nos systèmes économiques et financiers, obsolètes, doivent être modifiés en profondeur très rapidement afin de résoudre à l’échelle de l’U. E. les grands défis énergétiques, climatiques, sociaux, industriels, migratoires, géostratégiques, du vivre ensemble … et autres qui nous assaillent et qui étaient pourtant prévisibles depuis quelques décennies. %%% Donc manque de clairvoyance et de vision à long terme à l’échelon français depuis pas mal de temps, mais aussi depuis quelques temps en Europe : tout cela n’ira pas très loin, hélas pour nous, peuples d’Europe. Un rappel quand même : la situation dramatique de la Grèce est due à 80% aux énormes dépenses pour acquérir des matériels militaires et aussi aux achats de pétrole. Deux inepsie dans un pays où les énergies renouvelables devraient être reines et où la guéguerre avec la Turquie, et accessoirement les bisbilles avec la Macédoine et les tentations chypriotes, mélés aux problèmes de corruption à différents niveaux ont coûté et surtout vont coûter très cher au peuple grec et notamment à ceux qui n’ont pas profité de ces turpitudes, mauvaises gestions et erreurs du passé. % Mais voyons aussi la situation économique et financière de la France, loin d’être brillante ! Dette de plus en plus abyssale, endettement pour acheter notre énergie ( pétrole, gaz ;.. ), déficit de plus en plus grave de notre balance extérieure ( dû à nos achat énergétique notamment ), gestion financière et pas économique ( faible poids des PME, contrairement à l’Allemagne ou la Turquie par exemple, et absorption avec souvent délocalisation dès qu’elles atteignent un poids économiquement efficace ) ou sociale des difficultés … le tout intimement lié. Et voici notre communiqué du 24 juillet 2011 avec déjà quelques règles de base … qui n’ont même pas étaient décidées lors de ce sommet !
» L’accord intervenu à Bruxelles, le 21 juillet, entre les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone Euro, permet à la Grèce d’alléger le fardeau de sa dette et de faire face dans l’immédiat au paiement de ses créanciers. Les Français ne peuvent que s’en réjouir car un défaut de paiement de la Grèce aurait eu pour conséquence un renchérissement immédiat du crédit accordé aux autres Etats de la zone Euro et un alourdissement massif de la charge par notre pays des intérêts de sa propre dette. Pour autant, la crise de l’Euro n’est pas réglée. Différents types de mesure doivent être mis en œuvre pour assurer la pérennité de la monnaie unique, parmi lesquels : – La réglementation des opérations spéculatives sur les dettes souveraines, en interdisant d’acquérir des CDS (instrument financier couvrant le risque d’impayé sur un actif) sans posséder les actifs correspondants comme de vendre à terme des titres sans les avoir acquis à la date de l’ordre de vente.%%% – Le renforcement des dotations et attributions du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) afin de lui permettre de lutter efficacement, notamment par les achats d’obligations d’Etat, contre la spéculation sur les dettes souveraines. %%% – L’exercice d’une surveillance et d’un contrôle de la part d’une entité politique de la zone Euro sur la politique budgétaire (en matière de déficits) menée par chacun des Etats membres.%%% – Sous réserve de l’exercice effectif de ce contrôle, la création d’euro-obligations, garanties par l’ensemble des Etats de la zone Euro, pour dissuader la spéculation sur la dette de l’un ou l’autre d’entre eux ; la mutualisation des risques doit avoir pour contrepartie nécessaire l’acceptation d’une discipline commune. Enfin et surtout, il appartient aux Etats de faire preuve de responsabilité. La France, en particulier, devra s’engager sans délai dans un processus de stabilisation puis de réduction de sa dette, afin de retrouver des marges de manœuvre budgétaires et de créer les conditions financières nécessaires à la conversion écologique de son économie. L’engagement de ramener le déficit public, sans dérogation, à moins de 3 % du PIB dès 2013 doit être tenu. » Europe Ecologie- Les Verts Laurence VICHNIEVSKY%%% Co-Porte Parole 06 17 97 48 66