((/images/Dépénalistion drogues douces.jpg)) Une personne fume du cannabis le 09 octobre 2001 à Strasbourg THOMAS WIRTH AFP/ARCHIVES J’avoue que sur ce thème, je suis encore en réflexion. %%% La situation actuelle est catastrophique. La légalisation et surtout ses conséquences pour les jeunes, en tant que père et en tant qu’homme politique m’inquiètent aussi. %%% Ceci dit, je trouve contradictoire et incohérent d’autoriser des drogues « légales » toxiques comme le tabac et l’alcool et d’en interdire farouchement d’autres. Ces deux là étant aussi des fléaux et des sources énormes de pathologies, d’accident du travail et de la route, de drames conjugaux … etc ( surtout pour l’alcool ). A lire en entier dans __[20 MINUTES. FR|http://www.20minutes.fr/article/742531/legalisation-cannabis-argumentaire-pro-anti|fr]__ « __Légalisation du cannabis: L’argumentaire des pro et des anti__ » » La gauche a relancé mercredi le débat sur la légalisation du cannabis en prônant, dans un rapport parlementaire, une «légalisation contrôlée» de cette drogue et la mise en place d’une véritable «filière nationale». Ce à quoi le gouvernement s’est fermement opposé ce jeudi. 20 Minutes fait le point des arguments des pro et anti-légalisation. La légalisation entraînerait automatiquement une diminution du trafic et de la délinquance Légaliser le cannabis permettrait de casser les trafics et donc de faire baisser les tensions entre les groupes criminels qui font commerce de cette drogue. Faux, répondent les anti-légalisation: la mise en place d’un circuit de production et de distribution contrôlé – et bien entendu taxé – par l’État ne mettra pas fin aux trafics. Ils en veulent pour preuve la contrebande de cigarettes qui persiste malgré l’offre légale. Sans compter que la légalisation risquerait d’attirer, comme aux Pays-Bas, une clientèle européenne de consommateurs. La légalisation permettrait de créer des emplois Dans La fin des dealers (éd. Grasset), le maire écologiste de Sevran (Seine-Saint-Denis), Stéphane Gatignon, et Serge Supersac, commissaire de police à la retraite, considèrent que la légalisation pourrait faire émerger «un nouveau secteur économique, très encadré, créateur d’emplois dans l’agriculture et la distribution». Le rapport du groupe de travail du groupe socialiste à l’Assemblée nationale préconise ainsi la mise en place d’une filière nationale de 53.000 hectares cultivés de chanvre indien, un contrôle de l’importation, ainsi que la distribution de cette drogue dans des lieux dédiés. Un système qui entraînerait un regain d’activité pour les agriculteurs, mais permettrait aussi de créer des emplois, que pourraient occuper les actuels petits dealers. Naïf, répondent les anti-légalisation: les dealers n’iront pas s’inscrire à Pôle Emploi pour trouver un travail légal. Ils risquent plutôt de se diriger vers d’autres marchandises illégales et les drogues «dures», notamment la vente de cocaïne et d’héroïne, plus difficile à obtenir mais plus lucrative que celle de cannabis. La légalisation permettrait de désengorger la justice Les pro-légalisation rappellent que l’interdiction engorge le système judiciaire, qui connaît déjà des problèmes de fonctionnement. Selon les chiffres du Monde, 4 millions de personnes consomment du cannabis en France, dont près d’un tiers régulièrement. Mais sur les 90.000 interpellées chaque année pour usage, seules 20% font l’objet de poursuites pénales. C’est pourquoi certains anti-légalisation préfèrent une dépénalisation de l’usage de cannabis, c’est-à-dire retirer à l’usage ou la possession de drogue son caractère pénal. La légalisation permettrait de contrôler la qualité des produits et de mener des actions de prévention Daniel Vaillant a expliqué mercredi que sa démarche «a pour objectif de faire baisser la consommation et ses risques». «Il faut mieux informer et prévenir, contraventionnaliser les conduites à risque (…) Cela consisterait à ce que l’État encadre la production – ce qui permettrait de s’assurer de la qualité du produit -, ainsi que l’importation et la distribution dans des lieux dédiés.» De plus, lever l’interdiction permettrait de mener des politiques de prévention efficaces. Les anti considèrent que la légalisation mettrait en danger la santé publique … »