((/images/ASEF Affiche_17_juin_BD.jpg)) ((/images/ASEF Programme_17_juin_Version__jour_12_04_11_BD.jpg)) Préserver la biodiversité, c’est aussi protéger sa santé ! Aujourd’hui, on oublie souvent ce lien et on associe plutôt la faune et la flore sauvages à des maladies comme le chikungunya, le paludisme ou la grippe aviaire. Pourtant, nous devons être conscients qu’en détruisant nos écosystèmes, nous mettons en péril nos lendemains. Afin d’inciter à la mise en place d’une politique prenant en compte ce lien, des écologues de la Ligue Roc et des médecins de l’Association Santé Environnement France* organisent sous le haut parrainage du Ministère de la Santé, avec le soutien du Ministère de l’Ecologie et en présence de Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre en charge de l’Ecologie (sous réserve): Une conférence nationale « Santé-Biodiversité » le vendredi 17 juin 2011 de 11h à 17h à l’Université Paul Cézanne à Aix-en-Provence Dans un premier temps, chercheurs, psychiatres, écologues, vétérinaires mettront en lumière le lien entre la santé des écosystèmes et celles des humains. De nombreuses études ont, en effet, confirmé que l’existence et le bon fonctionnement des écosystèmes préservaient la santé humaine, y compris la santé psychologique. A l’inverse, la destruction de ces mêmes écosystèmes menace la santé publique. Au travers d’exemples concrets concernant la gestion de maladies infectieuses, nous verrons comment les méthodes d’éradication, pour lesquelles nous optons souvent dans l’urgence, sont inadaptées. Dans un deuxième temps, médecins et docteurs en pharmacie, s’attacheront à mieux cerner la façon dont nos pratiques et politiques de soins impactent les milieux et la santé humaine. Antibiothérapie lourde, résidus médicamenteux dans l’eau, molécules aux effets secondaires méconnus : toutes ces pratiques médicales impactent les écosystèmes. Aujourd’hui, il faut garder en permanence à l’esprit que l’homme est soumis aux mêmes lois du vivant que les autres. La santé du ver de terre peut avoir un impact sur celle de l’homme. Aucun être vivant n’est négligeable. Il est donc capital de s’armer pour défendre la biodiversité: investir dans la recherche, former nos décideurs politiques afin qu’ils décident d’une politique préservant la biodiversité et la santé, mais aussi, informer le plus largement possible pour une prise de conscience globale de l’impact de nos actions locales !