((/images/Sommet Istanbul Mai .jpg)) __Quel avenir pour ces éniemmes mesures ?__ Ban Ki-Moon (à droite), secrétaire général de l’ONU, a défendu à Istanbul, aux côté du Président turc Abdullah Gül ( devant à gauche ), un plan de lutte de dix ans contre la pauvreté dans le monde. Un sommet passé inaperçu, moins rabâché au JT ! Et pourtant capital pour ce presque milliard de citoyens du monde qui vit dans ces pays très pauvres avec trois fois rien. A côté des sommets du G7, de l’OMC, ou de Davos, ça n’attire pas les foules … de journalistes. Pauvre monde et pauvres médias ! Voici d’abord un extrait significatif qui énumère des pistes intéressantes évoquées lors de ce sommet.%%% L’extrait :%%% « __ Il faut également « soutenir les pays qui ont été affectés par des conflits » dans les domaines de « la justice, de l’emploi et des institutions », aider les PMA à construire des « réseaux de sécurité sociale » tels que des programmes scolaires ou d’aide aux femmes enceintes, __ » Mes remarques :%%% – ceci alors que les organismes financeurs internationaux ( FMI, BM … etc ) poussent les pays à faire l’inverse. Avec comme conséquence moins de fonds pour l’éducation, la santé et la casse de ce qui existe dans ces PMA ( Pays les Moins Avancés ). %%% – et que les pays « riches » tuent l’agricultures du Sud en subventionnant massivement son agriculture industrielle chimique, ce qui est dramatique DEPUIS DE NOMBREUSES DECENNIES. %%% – et je ne parle même pas des dérèglement climatiques provoqués par l’industrialisation massive et déraisonnable qui ont entraînés des désertifications ou inondations et autres tsunamis, et pour lesquels on commence à réagir ( surtout en parole d’ailleurs en France ) … maintenant que le Nord est touché. A lire en entier sur __[ZAMAN|http://www.zamanfrance.fr/fr/newsDetail_getNewsById.action?newsId=5178|fr]__, Actualités Franco-Turque __A Istanbul, les recettes de l’ONU contre la malnutrition__ » Cinq jours durant, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon et près d’une cinquantaine de leaders internationaux se sont retrouvés pour débattre de la pauvreté dans le monde et des moyens d’y mettre fin. Un plan décennal axé sur le soutien à l’agriculture a été proposé.
Les dirigeants des 48 pays les moins avancés (PMA) se sont réunis lundi à Istanbul sous l’égide du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour bâtir un nouveau plan sur dix ans d’aide aux pays les plus pauvres de la planète. « Investir dans les PMA peut fournir le stimulus qui va aider à impulser, à pérenniser la reprise économique et la stabilité mondiale » a plaidé M. Ban lors de la cérémonie d’ouverture de cette 4e conférence pour les pays les moins avancés. %%% « Il ne s’agit pas de charité, il s’agit d’un investissement avisé » a-t-il martelé, devant plusieurs centaines de représentants politiques des PMA et des donateurs, dont le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le président turc Abdullah Gül, le président afghan Hamid Karzaï et celui de l’Iran, Mahmoud Ahmadinejad. Le secrétaire général de l’ONU entend mettre l’accent sur plusieurs « secteurs clés » pour soutenir ces pays qui ont un revenu annuel par habitant inférieur à 745 dollars. Ils représentent selon lui 900 millions d’habitants, soit 12 % de la population mondiale, mais seulement 1 % des exportations globales et n’attirent que 2 % des investissements directs étrangers. Il a cité notamment l’accroissement des capacités de production des PMA, l’aide et le commerce, l’allègement de la dette, les investissements directs étrangers et les transferts de technologie. Le danger d’une flambée des prix M. Ban a souligné la nécessité de soutenir l’agriculture des PMA, qui emploie quelque 70 % de la population de ces pays. « Les PMA sont confrontés à une perspective réelle d’une nouvelle crise alimentaire et nutritionnelle » a-t-il prévenu. La hausse ces derniers mois des prix alimentaires, source de troubles politiques et sociaux, est une question cruciale pour les PMA. « La hausse des prix alimentaires est un défi sérieux, et aussi une opportunité. La plupart des PMA sont importateurs nets de denrées alimentaires, et un tiers des populations est mal nourrie de manière chronique. … «