((/agora/images/Annabelle Jaeger J.jpg)) Nous travaillons sur un projet alternatif pour notre Plaine du Var qui à mon sens doit : – imposer l’idée de la défense de l’intérêt REGIONAL, permettant de travailler et décider au pays notamment,%%% – développer la démocratie locale, avec un référendum d’initiative populaire et des Etats généraux de l’OIN par exemple, %%% – aborder la thématique des transports dans l’optique d’un véritable développement durable ( train, tram, pistes cyclables paysagées et sécurisées … ),%%% – respecter la biodiversité exceptionnelle, et la qualité et la pérennité des paysages,%%% – protéger le bien vital de cette zone, l’eau ( Var ),%%% – implanter durablement l’économie verte dans le 06, ( Recherche et Développement dans les énergies renouvelables entre autres ) avec création d’un Comité de pilotage chargé de surveiller l’intégration de cette économie dans l’ensemble des structures départementales,%%% – et surtout conserver sa finalité agricole et nourricière en développant véritablement l’agriculture biologique pour tendre vers la satisfaction des besoins locaux grandissants ( consommer local ).%%% Voici le communiqué de presse d’Annabelle qui fait parfaitement le tour de la question. « Un centre d’exposition de 80000 m², un nouveau quartier d’affaire de 370 000 m², la création de 10000 emplois… ». Tout est à prendre tel quel dans l’Eco-vallée. Sans discussion, sans explication, sans concertation. Comme le remarque l’association Les Perdigones,__ il y a des grands absents dans ce projet : les populations, jamais concertées ; la nature, qui n’est pas évoquée au niveau de la richesse exceptionnelle de ce lieu, et surtout le fleuve Var__ (car n’en doutons pas, comme l’ont proclamé responsables de l’Etat et élus locaux, le fleuve va certainement devenir « dés inondable » et donc constructible…) Pour que l’OIN soit l’affaire de tous les citoyens et pas seulement de certains élus ou experts. Elus, associations, citoyens s’impatientent et comptent « les coups partis » : grand stade, déplacement du MIN, opérations d’aménagement, etc. A leurs côtés les élus EELV dénoncent le __manque de concertation à chacune des étapes du processus__. Outre les maires, les forces vives du territoire : les entreprises, les syndicats de salariés, les associations, les acteurs de la formation et socioprofessionnels, ne sont pas associés à l’élaboration des projets de l’OIN. Sans parler des citoyens qui sont purement et simplement écartés du processus d’aménagement de « leur territoire ». Il est urgent que les citoyens soient consultés.
A quand des États généraux de l’O.I.N. pour construire un projet collectif ? La lettre de mission du directeur général de l’EPA pose pourtant clairement « une démarche d’échanges et de concertation avec les acteurs du territoire afin d’emporter l’adhésion de tous sur ces principes. Différentes demandes en parallèle, avec un même objectif : que les citoyens et autres acteurs du territoire puissent se saisir du projet de leur territoire : * Des Etats Généraux pour la plaine du Var, Comme il en a été organisé dans le cadre de l’OIN de Rungis –où les communes du périmètre sont d’ailleurs membre du CA-, j’ai demandé en décembre dernier au Conseil d’Administration de l’EPA l’organisation d’Etats généraux. Je n’ai pas de réponse claire à ce jour, si ce n’est des « Ateliers d’experts ». J’ai également demandé à Michel Vauzelle que la Région pèse en ce sens, notamment à l’occasion de la signature du prochain contrat de développement entre l’EPA et les collectivités, en l’imposant comme condition de notre soutien régional. Cf lettre du 9 février 2011 co-signée par le groupe EELV Il faut rappeler que les élus écologistes régionaux sont les seuls à s’être opposés à un blanc seing régional et avoir voté contre les délibérations de soutien à l’EPA pour faire entendre leurs exigences en la matière. * __Les Fabriques de la démocratie__ Dans cette même lettre, j’ai demandé au Président Vauzelle que les Etats généraux de la démocratie permettent l’échange citoyen autour de l’OIN. Je suis heureuse d’avoir été entendue. Les Fabriques peuvent être une partie de la réponse surtout si elles peuvent aboutir à un conseil de développement. * __La mise en place d’un Conseil de développement.__ Dans cet esprit, à l’occasion du prochain CA, je proposerai la mise en place d’un conseil de développement composé de membres de la société civile et qui envoie l’un d’entre eux au CA : je proposerai donc des représentants de la société civile au sein du CA. * __Aller plus loin : Droit de pétition, votation citoyenne pour aboutir à un référendum décisionnel local ?__ Nous étudierons toutes les possibilités et accompagnerons les citoyens pour qu’ils puissent s’emparer de ce projet de territoire avant qu’il ne soit défini sans eux. __Quelle cohérence ? pas d’approche, ni de vision globale !__ Pour la bonne compréhension des opérations d’aménagement proposées par l’EPA, et surtout la lecture de leur cohérence dans un projet de territoire, il manque clairement une approche et une vision globales, ou pour le dire avec les mots de la lettre de mission du nouveau Directeur général, Monsieur Pons de Vincent, « un projet de territoire structuré et ambitieux ». Les études de définition et de stratégie urbaine sont abouties mais non partagées en dehors du CA. Certains rendus d’étude sont imminents : référencement environnemental pour le patrimoine bâti, Trame verte et bleue… Ces documents avaient pour ambition d’encadrer les opérations afin de s’assurer de leur exemplarité. Les résultats se font attendre et les opérations d’aménagement se déclinent. Nous manquons cruellement de documents à l’échelle du territoire de l’OIN qui permettraient d’inscrire ces opérations dans un ensemble plus large comme la carte de la desserte des transports, mais également une vision d’ensemble des potentiels de créations d’emploi et des logements qui les accompagnent, du schéma de déplacement domicile-travail d’un pôle à l’autre… C’est pourquoi, nous nous devrons d’être particulièrement exigeants pour que l’Eco-vallée ne soit pas un alibi, un paravent pour bétonner derrière. A noter d’ailleurs que l’appellation Eco-vallée tend à disparaitre des documents…Nous devons mettre en place un projet de territoire cohérent qui lie transports, logements et activités afin de garantir un meilleur cadre de vie. __Les élus EELV travaillent à un projet alternatif__ La situation stratégique de la plaine du Var est remarquable et la pression foncière considérable. Il ne suffit pas de peindre en vert les projets de l’OIN avec de la Haute Qualité Environnementale, pour construire un véritable projet de territoire durable. Les élus EELV travaillent à un projet alternatif avec les postulats suivants : – __concilier l’économie et l’écologie dans cette plaine.__ Dédier des espaces pour des entreprises innovantes de l’économie verte, et les services qui vont avec (pépinière, université et labo…) – __Insister sur la création systématique de production d’énergie par la biomasse, les petites éoliennes horizontales, de toitures, le solaire, la géothermie.__ – __recentrer le projet sur du développement local et ne pas tout miser sur un positionnement international.__ – __mailler l’espace, et non le miter__. La Trame verte et bleue peut être l’occasion de repenser l’aménagement de ce territoire pour que nature et biodiversité participent à aménager l’espace, en apportant mieux vivre et bien être dans la plaine. (Encore faudrait-il que cette étude alimente les projets d’aménagements et non l’inverse !). – Préserver la biodiversité en en faisant un atout en termes de mieux vivre mais aussi en lien avec le tourisme. Il y a des atouts naturels à ne pas gâcher ! – définir d’urgence des espaces agricoles inamovibles et ne pas transiger sur les espaces cultivables. Des espaces agricoles qui ne soient pas seulement symboliques pour alimenter les azuréens de produits de qualité et de proximité. – Préserver la ressource en eau et la nappe phréatique. – Arrêter de jouer les apprentis sorciers avec des digues qui ne sont pas adaptées au régime torrentiel du Var, une solution à court terme pour récupérer des terres à construire. Le coût de cette domestication « supposée » est énorme… – mettre en avant les Chemins de fer de Provence en valorisant les activités connexes et économiques…