__C’est là que Vivre Autrement prend un sens complet ! Ce que l’on semble perdre d’un côté est largement compensé par le gain réalisé ( gain au sens général bien sûr, on sort de la logique financière ! ). C’est pour cela qu’il faut déjà s’extirper de l’engrenage infernal entraîné par l’état de consommateurs décérébrés où on essaie de nous enfermer. Et se débarrasser de la désinformation qui va avec et dont on nous accable de plus en plus dans de trop nombreux médias. Puis rejeter cet individualisme ( et même égoïsme ) qui s’installe insidieusement dans nos sociétés occidentales ou occidentalisées. Mais aussi ne pas s’endetter et se ruiner pour acheter des choses dont nous n’avons pas besoin. Et enfin ne plus imposer ce mode de « vie » à d’autres peuples non consentants est aussi vital pour la paix mondiale et pour notre sérénité ( si on reste dans une logique égoïste ! ). RESISTONS !__ Encourageons nos sociétés à faire le bon choix entre logique sociale et logique marchande. Entre l’intérêt général et le petit intérêt particulier d’une infime poignée d’individus dans le monde. Pour sauver les générations futures, c’est surtout en changeant tous de paradygme ( vivre autrement, dès aujourd’hui, oeuvre collective et individuelle ) et pas uniquement en créant des taxes en plus ( surtout si les produits ou types de consommations taxés n’ont pas de remplaçants à prix équivalents ) ou en monnayant des droits à polluer ! RESISTONS ! Pour revenir aux retraites en France, il faut avoir TOUS les éléments mis sur la table au lieu de faire une présentation tronquée et orientée pour satisfaire aux désirs du MEDEF; par exemple, le gain énorme de productivité qui va avoir lieu dans les 10 ans qui viennent ( autant que dans les 30 années précédentes qui ont déjà vu un sacré bon en avant ) est un élément du dossier; de même que le transfert en dehors du travail humain qui va s’accélérer ( dans les pays riches ). RESISTONS !%%% Enfin je rappelle que la durée moyenne de vie qu’on nous agite sous le nez n’a aucun intérêt. C’est la QUALITÉ de cette vie gagnée en plus qui importe et c’est dans ce sens que doivent porter nos efforts de recherche. Car vivre plus mais handicapé, diminué, dépendant ou autre, surmédicalisé et chirugicalisé à outrance, n’a que peu d’intérêt.%%% Cela passe donc par la prévention afin d’éliminer le plus possible ce qui nous rend malade AVANT. Bisphénol A, phtalate, nanoéléments, métaux toxiques, OGM et autres substances CMR ( cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques ) que des industriels ajoutent à leur produits en catimini en niant ensuite la toxicité réelle, et que nous avalons ou respirons tous les jours, ou les vapeurs de diesel, d’incinérateurs et autres sources de polluants divers et variés très toxiques issus de nos activités humaines qui nous arrosent abondamment. RESISTONS !%%% Patrick Mignard est professeur d’économie à l’IUT de Toulouse (Université Toulouse III). Il est également chercheur au LERASS (Laboratoire d’Etudes et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales). On a là un avis capital d’un spécialiste et qui détonne dans le politiquement correct ambiant ! Un peu de fraîcheur et une vision réaliste de la vie et de la sociologie humaine. Sommes nous faits pour travailler tout le temps ? Doit-on OBLIGER les citoyens à travailler très longtemps ( 67 ans et plus ). Alors que le chômage rode toujours de façon massive dans certaines tranches d’âge. __Et que la moyenne de vie DE QUALITÉ est de 63 ANS !__%%% Surtout maintenant que l’esclavage, le servage, le bagne, les galères ou la période coloniale ne sont plus qu’un douloureux souvenirs ( bon, pas encore pour tous les peuples du monde hélas, et même pour une minorité d’habitants de la planète ), __est-ce décent de proposer comme idéal d’une société de MOURIR AU TRAVAIL ?__%%% A lire en entier dans __MILLESABORDS__%%% __Vie active et durée de vie__%%%
Patrick Mignard%%% » Mais où a-t-on trouvé cette idée, qu’il faille « travailler plus longtemps parce que l’on vit plus longtemps » ? Cette idée qui semble faire l’unanimité chez les politiciens – de droite comme de gauche –, ne se fonde sur rien,… c’est une pure invention idéologique qui se donne des apparences d’évidence. « Depuis 1983, le PIB par personne a augmenté de 45%. L’augmentation de l’espérance de vie est très faible en comparaison. Le nombre de travailleurs par retraité est passé de 4,4 en 1983 à 3,5 en 2010, mais la croissance du revenu national a été bien plus que suffisante pour compenser l’évolution démographique, y compris l’évolution de l’espérance de vie. » L’économiste Mark Weisbrot, qui dirige avec Dean Baker le Center for Economic and Policy Research, met l’accent sur une dimension généralement absente du débat et salue la mobilisation française contre la régression sociale. (The Guardian, 20 octobre 2010 – extrait ») LE TEMPS DE VIVRE … Vivre plus longtemps ne veut pas dire travailler plus longtemps. Si l’homme a, par son intelligence, réussi à se procurer ce dont il avait besoin pour vivre en se fatigant le moins possible,… ce qui est à la base de tout le progrès technique : les outils, la roue, les énergies (domestication des animaux, énergie du vent, de l’eau,…),… c’est justement pour éviter de passer sa vie au travail. Une amélioration des conditions de vie, et toutes celles et tous ceux qui, au cours de l’Histoire étaient contraints de travailler ont lutté pour, consiste à réduire au maximum le temps de travail. Et ce d’autant plus que l’acte de travail n’a jamais été libre… demandez aux esclaves, aux serfs et aux salariés ! La revendication du temps de repos, du temps libre, du temps de loisirs, bref, la réduction du temps de travail, est générale et universelle. Et il se trouve que cette revendication n’est pas absurde, dans l’absolu, puisque, justement, l’amélioration des conditions de production, de la productivité du travail humain, a été en constante progression. Le discours officiel qui proclame hautement qu’il faut « travailler plus longtemps parce que l’on vit plus longtemps » est donc parfaitement absurde, infondé, contraire à toute logique. Par contre il répond à une autre logique parfaitement inavouable pour celles et ceux qui en profitent, les exploiteurs. … ET LE TEMPS DE PAYER La question des retraites n’est pas, à la base, une question financière et/ou comptable,… elle est une question philosophique,… Elle pose, en effet, la question existentielle du sens de la vie. De la finalité et du sens de l’activité humaine et du partage des richesses – biens et services – produits collectivement. C’est un fait acquis et incontestable qu’il y a suffisamment de biens et services produits pour satisfaire l’ensemble de la population… Reste la question de la répartition,… et c’est là qu’est le problème. C’est la seule vraie question qui se pose,… et qui n’est jamais posée. Pourquoi ? Pour une raison fort simple, c’est que le système salarial est fondé, non pas sur la satisfaction des besoins de l’individu mais sur l’objectif de réaliser un profit privé – pour quelques uns – en faisant travailler les salariés. De plus ce profit est d’autant plus élevé que l’on rentabilise le travail des salariés employés, autrement dit qu’on les remplace par des machines. Conséquences : on a tendance à peu payer ceux qui ont un travail,… aujourd’hui avec la mondialisation les profits peuvent se réaliser à l’exportation, et l’on utilise le moins possible de force de travail – de salariés – que l’on remplace par de la technologie. … » [http://www.millebabords.org/spip.php?article15545|http://www.millebabords.org/spip.php?article15545|fr]