((/images/Moustique-tigre-vecteur-du-chikungunya-et.jpg))%%% AFP/RICHARD BOUHET – Le moustique-tigre, vecteur du chikungunya et de la dengue%%% Ceci alors qu’à Nice nous venons d’avoir un deuxième cas de dengue d’origine locale, les premiers en Europe. Maladie qui, rappelons-le, ne se transmet pas entre humains. Et qui disparaîtra dès que les moustiques ne seront plus actifs ( courant novembre ). Notons que la présence de ces moustiques est effectives depuis plusieurs années dans les jardins niçois, aussi bien à l’Ouest qu’à l’Est de la ville. Donc les risques de nouveaux cas de dengue ( ou de Chikungunya, par exemple ) sont possibles mais il n’y a pas d’épidémie pour l’instant.%%% __Voici quelques pistes__%%% Il y a __la prévention__. Qui est très peu utilisée à Nice. Et qui, au regard de l’enjeu sanitaire très important, devrait avoir une unité d’ambassadeurs lancés dans la ville avec informations, conseils précis et incitation en directions des citoyens mais aussi des services et entreprises publiques ( et privés ) locaux ou nationaux pour apprendre à ne pas créer ou laisser se créer naturellement des » couveuses » involontaires à moustiques ( bacs jaunes, zones diverses sur les pelouses ou terrains plus ou moins vague de la ville ou privés, creusés par endroits et gardant l’eau d’arrosage ou de pluie quelques jours, barrières de chantier en plastique ( rouge ou blanches creuses et trouées, mais pas en bas ), eau stagnante, … etc. %%% __L’usage d’insectes__ pour chasser les moustiques à risques est aussi le deuxième volet d’un plan de lutte possible qui soit non toxique pour les animaux et les humains. %%% Et ensuite __l’utilisation de produits végétaux__ naturels comme insecticides, et pas des pesticides toxiques comme ceux utilisés actuellement à Nice sans trop de précaution, parfois le jour ( catastrophique pour les abeilles déjà malmenées par les ( mauvaises ) activités humaines ) et sans prévenir des risques réels de toxicité des substances utilisées sur les animaux et les fruits et légumes notamment ( et en définitive pour les humains, comme tout pesticide ); et sans demander de laisser les fenêtres fermées ! Ainsi le chrysanthème, bientôt de saison dans nos cimetières est aussi un végétal très intéressant pour ses propriétés.%%%% En effet, c’est la Cérathrine® ( mélange de deltaméthrine et d’esbiothrine ) qui a été utilisée. Et qui a été pulvérisée à plusieurs reprises dans différents endroits à l’Ouest de Nice, pulvérisation réalisées par les techniciens de l’Entente Interdépartementale de Démoustication Méditerranée (EID), organisme privé, après arrété préfectoral et délégation donnée par la Mairie. Suite à ces pulvérisations, oiseaux et insectes ont fui ( ou on été détruits ? ) alors qu’il restait des moustiques par endroit ! Qu’en est-il des abeilles, hérissons, écureuils ou autres animaux sauvages habituels de nos jardins niçois ?%% ((/images/Hérisson bébé.jpg))%%% Bébé Hérisson : une espèce en danger à cause des pesticides ( photo : Achim Gertz CAP21 13 )%%% A lire en entier dans » __ Le Monde __ » :%%% Le moustique-tigre, vecteur irrésistible de virus tropicaux en métropole%%%
La métropole va devoir s’habituer à vivre avec des maladies tropicales. » L’entomologiste Didier Fontenille, de l’Institut de recherche en développement (IRD), constate que ce que les spécialistes annonçaient depuis plusieurs années s’est réalisé : le moustique-tigre, Aedes albopictus, favorise la transmission dans l’Hexagone de virus venus des tropiques, contre lesquels traitements et vaccins n’existent pas encore.%%% Jusqu’alors, les cas de dengue ou de chikungunya diagnostiqués en métropole – respectivement 693 et 86 en 2008 et 2009, selon l’Institut de veille sanitaire – concernaient des personnes ayant contracté les virus en outre-mer ou à l’étranger. Mais voici que deux cas de dengue « autochtones » ont été signalés les 13 et 18 septembre dans les Alpes-Maritimes, et que deux enfants résidant à Fréjus (Var) se sont révélées porteuses du virus du chikungunya, alors qu’elles n’ont pas voyagé dans les zones où la maladie sévit habituellement.%%% Les deux fillettes de 12 ans sont amies : « Elles sont à leur domicile et leur état n’inspire aucune inquiétude », a précisé la préfecture. Une recherche, à partir des signalements de cas importés de chikungunya, maladie à déclaration obligatoire, a permis d’identifier une autre fillette de 7 ans ayant présenté les symptômes du « chik » à son retour d’Asie, fin août. Ce cas, confirmé depuis, pourrait être à l’origine du foyer identifié.%%% Une vaste opération de démoustication a été menée samedi et dimanche par l’Entente interdépartementale pour la démoustication (EID) du littoral méditerranéen. Des traitements ont été effectués au quartier de la Tour-de-Mare, à Fréjus, dans un rayon de 200 m autour du quartier concerné.%%% Le scénario, calqué sur celui d’une épidémie de chikungunya survenue en Italie en 2007 dans la région de Ravenne (204 cas), était écrit d’avance : il suffit en effet à une femelle moustique de se gorger du sang d’un humain porteur du virus pour que le cycle puisse s’enclencher. Comme en Italie il y a trois ans, seule une intervention rapide peut l’enrayer.%%% __EAU STAGNANTE__%%% « Le risque augmente d’année en année, parce que la répartition et la densité des populations d’albopictus augmentent », confirme Didier Fontenille, qui cite des zones de Nice, Fréjus ou Marseille où « il n’y a plus moyen de manger dehors », tant l’insecte est incommodant. « Il progresse en tache d’huile de 50 à 100 km par an », indique l’entomologiste.%%% Il est arrivé en France par l’Italie, elle-même envahie par l’intermédaire du commerce international de pneus usagés, qui offrent un milieu de ponte idéal avec l’eau stagnante. Jusqu’en 2005, ses incursions dans le Sud-Est ont pu être combattues. Mais depuis, même si l’EID lutte pied à pied pour ralentir sa progression, on considère qu’il n’est plus possible de le repousser. Des modèles statistiques prédisent qu’il finira par s’installer en Ile-de-France et au-delà, jusqu’en Irlande.%%% Aedes albopictus est un vecteur redoutablement diligent. L’équipe d’Anna-Bella Failloux (Institut Pasteur) a montré, en 2009, qu’en deux jours seulement, le virus passe du tube digestif aux glandes salivaires de l’insecte, qui est alors prêt à infecter une autre personne. « Il faudrait donc moins de deux jours entre le diagnostic chez l’homme et l’intervention contre le moustique, ce qui est très difficile à mettre en œuvre, indique la chercheuse. Il faut donc penser à d’autres façons de lutter, avec un travail en amont de sensibilisation des populations aux risques, en mettant l’accent sur l’élimination des gîtes potentiels. »%%% Une recommandation reprise par Jean-Jacques Coiplet, directeur de la santé publique et environnementale à l’Agence régionale de santé de PACA : « Il ne faut pas laisser stagner l’eau, même en petite quantité. » Seule bonne nouvelle face à cet envahisseur : il ne semble pas capable de transmettre le virus « verticalement », à travers ses œufs. « En laboratoire, à partir de 200 femelles infectées, nous avons analysé plus de 3 000 descendants : aucun n’était infecté », indique Mme Failloux. Cela signifie que l’hiver constitue une barrière à la transmission du virus. Pour qu’un foyer émerge, il faut nécessairement des cas importés. Didier Fontenille pense donc que la situation actuelle ne devrait pas donner lieu à une épidémie – trente cas minimum.%%% … » [http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/09/27/le-moustique-tigre-vecteur-irresistible-de-virus-tropicaux-en-metropole_1416361_3244.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20100927-%5Bzonea%5D&ens_id=1401655|http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/09/27/le-moustique-tigre-vecteur-irresistible-de-virus-tropicaux-en-metropole_1416361_3244.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20100927-%5Bzonea%5D&ens_id=1401655|fr]]