((/images/Bové pict_20100901PHT80864.jpg))%%% J’ai souvent dénoncé cette situation désastreuse au niveau production alimentaire où agriculteurs et consommateurs sont pénalisés ou pris en otage par des industriels ( souvent des multinationales ) et des hypermarchés. Sans parler des semanciers qui tirent aussi les ficelles dans le mauvais sens.%%% Voici un bon résumé du travail accompli par un député européen, José Bové.%%% A lire en entier sur le site du Parlement Européen :%%% [http://www.europarl.europa.eu/news/public/focus_page/008-80686-195-07-29-901-20100714FCS78876-14-07-2010-2010/default_p001c002_fr.htm|http://www.europarl.europa.eu/news/public/focus_page/008-80686-195-07-29-901-20100714FCS78876-14-07-2010-2010/default_p001c002_fr.htm|fr] L’essentiel%%% Un rapport de José Bové vise à instaurer plus de transparence dans la chaîne alimentaire pour mieux rémunérer les agriculteurs.%%% José Bové a été élu député européen en 2009 sur la liste d’Europe Ecologie en France.%%% Le prix des denrées alimentaires augmente. Cela ne ravit ni les consommateurs, ni les agriculteurs qui n’en profitent pas.
Où disparaît donc cet argent ? %%% Un rapport du Français José Bové (Verts) appelle à plus de transparence dans la chaîne alimentaire afin de faire cesser les pratiques abusives des grandes surfaces et de l’industrie de la transformation. Il sera débattu lundi 6 septembre et voté le lendemain en séance plénière. D’un côté, les consommateurs voient les prix alimentaires augmenter, de l’autre les agriculteurs souffrent de prix trop bas. Les grandes surfaces sont accusées de faire de trop grosses marges. Qu’en est-il exactement ? José Bové : La situation est dramatique. Quand les prix baissent à la production, les consommateurs ne voient pas de différence. Par contre, quand les prix des matières premières montent de manière spéculative, la hausse est répercutée sur les consommateurs. Aujourd’hui, la Commission européenne dit de façon très claire que la part qui revient aux agriculteurs dans la plus-value de la chaîne alimentaire est passée de 31 % à 20 % depuis 1995. Les agriculteurs vivent de plus en plus mal de la vente de leurs produits et la différence est accaparée soit par les grands transformateurs, soit par la grande distribution. Des chiffres révélateurs Augmentation des prix alimentaires de 3,3 % par an depuis 1996 Dans le même temps, les prix perçus par les agriculteurs n’ont augmenté que de 2,1 % Baisse de 12 % du revenu moyen des agriculteurs en 2009 Concrètement, que propose votre rapport pour remédier à cela ? … «