Comment concrètement permettre aux agriculteurs de choisir leur façon de cultiver en leur apportant des solutions concrètes. Et ne plus être totalement dépendant financièrement et endettés gravement pour plaire aux industries chimiques ( ou demain génétiques avec les OGM ). Ceci aux dépends de leur santé et de la notre !%%% Il ne restera plus qu’à libérer du foncier pour que les jeunes qui veulent s’installer puissent le faire dans notre région, notamment en « bio », puisque des jeunes volontaires ne trouvent pas de terrain à acquérir à des tarifs raisonnables. Afin que nous redevenions aussi une zone de production agricole nourricière pour sa population. On ne peut pas dire qu’il faut consommer local et continuer à bétonner ou à faire des golfs comme celui en projet à Grangeneuve à coté de Grasse ! %%% __Consommer local sans tomber dans l’intégrisme et l’excès de quelques rares extrémistes. La France étant un exportateur massif notamment dans le domaine agricole ( 3ème exportateur agroalimentaire mondial, le 1er pour les produits transformés et le premier producteur et exportateur agricole européen ) il ne s’agit pas bien sûr de vouloir consommer uniquement « Français », ou régional, ce qui serait une inepsie gravissime sur le plan économique, donc avec des conséquences sociales énormes qui en découleraient..__%%% ((/images/atanka-logo2.jpg)) Voici le communiqué d’Atanka.%%% » Dans le cadre du festival de films documentaires « FESTIVALEURE » qui se déroulera au Havre du 28 au 30 avril, consacré cette année à l’alimentation, Atanka est invitée à participer à une table ronde sur le thème « Productivité, alimentation saine : compatibilité ? ». Quelques idées fortes auxquelles nous vous proposons de réagir. Vous pouvez nous adresser vos réactions, contributions ou documents par mail à contact@atanka.com, ou sur notre page Facebook. Ces idées fortes sont :%%% __OUI, c’est POSSIBLE !__%%% __C’est une LUTTE !__%%% __C’est INCONTOURNABLE !__%%% __Chacun peut AGIR !__%%%%%% __1ère idée forte : OUI, c’est possible !__ La « bio » n’est qu’une étape, mais déjà la FAO affirme qu’elle pourrait nourrir la planète (rapport à la conférence internationale de Rome, mai 2007). Pour aller plus loin, la voie à suivre est l’agriculture naturelle (ou permaculture). Ouverte par le Japonais Masanobu Fukuoka, cette voie est aujourd’hui tracée par des paysans-agronomes tels que Pierre Rabhi, ou des spécialistes du sol tels que Claude Bourguignon. Ils ont montré qu’elle permettait d’obtenir des rendements équivalents à l’agriculture industrielle, avec une bien meilleure productivité grâce à des coûts inférieurs : coûts directs (pas d’intrants dérivés du pétrole, etc.), coûts indirects (santé publique, préservation des sols et de la biodiversité, etc.). Pour passer à la vitesse supérieure, il faut soutenir les agriculteurs qui s’avancent dans cette voie (c’est ce que nous essayons de faire avec la Coopérative Atanka), et la rendre plus compétitive en corrigeant les distorsions de concurrence que représentent les subventions, qui profitent aujourd’hui à l’agro-business :
subventions directes aux exploitations (PAC, etc.), subventions indirectes par le financement de la recherche (aujourd’hui quasi exclusivement dédiée à l’agro-business). __2ème idée forte : c’est une lutte !__ Si l’humanité à tout à y gagner, les industriels de la pétrochimie et de l’agro-business ont beaucoup à perdre. L’enjeu pour eux est aujourd’hui de cacher leur échec et leur inefficacité. Pour nous, il est de briser ce mythe de la meilleure productivité de l’agriculture industrielle, qui constitue une scandaleuse imposture. Il ne s’agit pas seulement de discussions de salon, mais de luttes extrêmement dures et concrètes (dont les OGM ne sont que l’exemple le plus médiatisé). Les agriculteurs mènent ce combat en notre nom, en première ligne, en prenant des risques importants pour eux-mêmes et leur exploitation. C’est notamment le cas en ce moment avec l’obligation de vaccination contre la FCO : les agriculteurs qui s’y opposent sont menacés de poursuites et de lourdes amendes. Pour les soutenir, la Coopérative Atanka a lancé une pétition qui a déjà recueilli plus de 6000 signatures. Ces initiatives sont essentielles pour rompre l’isolement des agriculteurs en lutte, et recréer des liens entre paysans et consommateurs urbains. __3ème idée forte : c’est incontournable !__ Cette question va bien au-delà du simple problème de l’alimentation. Elle s’inscrit dans une perspective plus vaste, celle de l’irruption d’un nouvel acteur majeur sur la scène géopolitique mondiale : la planète Terre. Longtemps ignorée, considérée comme une simple ressource corvéable et exploitable à volonté, notre planète se rappelle durement à nous. Bouleversements climatiques, épuisement des sols, pollution environnementale : il devient difficile d’ignorer les conséquences de notre mode de développement économique sur les conditions mêmes de notre existence. En ce sens, au-delà d’une simple analyse de « productivité », c’est bien de survie de notre espèce dont il est aujourd’hui question. Il est urgent de lever la tête, de reconsidérer notre rapport à la nature qui doit devenir un partenaire, et non plus une simple ressource. Cette prise de conscience est profondément politique, car elle va nous obliger à imaginer un nouveau modèle de développement économique fondé sur l’équilibre et la coopération, qui ne pourra que remettre en cause l’essence même du capitalisme. __4ème idée forte : chacun peut agir !__ L’une des principales forces de « ceux d’en face », c’est leur capacité à instrumentaliser le monde politique et les médias pour nous convaincre qu’il n’y a pas d’alternative, que tout ça nous dépasse et que l’on ne peut rien faire. C’est faux ! Aucun système, aucune civilisation n’est éternel. L’Histoire ne s’est pas arrêtée. Des initiatives se multiplient pour se réapproprier « par en bas » la production et l’organisation des échanges, c’est-à-dire l’économie… et donc la politique. Des paysans produisent autrement, des coopératives se constituent, des médias alternatifs se développent pour relayer ces initiatives. La création de la Coopérative Atanka s’inscrit dans cette perspective : elle distribue des produits bio & paysans, sélectionnés pour leur goût, leur originalité et leurs qualités, proposés par des producteurs passionnés qui expérimentent et réinventent une autre agriculture, respectueuse des sols, de la nature et de l’Homme. Elle organise des commandes groupées à partir de son site www.atanka.com, sur lequel sont présentés tous les producteurs participants et leurs produits. Quotidiennement, à travers son mode de vie et de consommation, chacun d’entre nous peut faire le choix de soutenir et relayer ces initiatives à la mesure de ses possibilités.