((/images/france-combien-ca-vaut-lepage.jpg))%%% La dégradation de la situation financière de certains Etats européens dans un premier temps, mais d’autres pourraient suivre, démontre que : – la crise n’est évidemment pas terminée, au contraire – la puissance des banques est plus grande qu’avant la crise – les Etats et donc les citoyens sont désormais en première ligne et ce pour deux raisons : d’une part, les mesures d’austérité réclamées vont se faire sur le dos des politiques sociales, d’autre part, les citoyens et les économies locales vont être les premières victimes des spéculateurs. Cette situation impose de revenir aux fondamentaux en ce qui concerne le rôle du politique et à s’interroger sur ce que les sociétés civiles peuvent faire pour n’être pas éternellement spectatrices d’une descente aux enfers annoncée… Sur le rôle du politique, force est de constater que les réformes en profondeur n’ont pas été engagées, que les Etats n’ont pas su utiliser ce moment unique qu’a été le renflouement du système bancaire pour changer les règles du jeu, imposer une nouvelle régulation, changer les méthodes de rémunération, encadrer les agences de notation, réglementer voire interdire les ventes à découvert. Cette faiblesse très coupable fait que les Etats ne sont non seulement plus en mesure d’agir sauf collectivement, car ils dépendent des banques pour leur dette, mais encore sont victimes des spéculations auxquelles les banques renflouées contribuent au moins indirectement (voir l’exemple de la Grèce). Le sujet est donc celui de savoir comment, aujourd’hui les Etats à supposer qu’ils aient la volonté politique de le faire, pourraient agir. Cette question est particulièrement posée pour l’Europe qui accumule les difficultés. __Or, l’orientation très libérale actuelle ne prédispose guère à prendre des mesures drastiques à l’égard du marché financier__ …. A lire en entier sur [http://www.pauljorion.com/blog/?p=7695|http://www.pauljorion.com/blog/?p=7695|fr]