((/images/190px-Flag_of_Europe.svg.png)) ((/images/225px-Flag_of_Sweden.svg.png))%%% Till våra svenska vänner, lycka Till !%%% ( traduction : Bonne chance à nos amis Suédois ! )%%% Après la Présidence difficile de nos amis tchèques pour cause de problèmes politiques intérieurs avec, cerise sur le gâteau un Président du pays, eurosceptique, espérons que la Présidence suédoise soit plus calme et puisse remettre l’UE sur les rails de l’Europe politique tout en préparant les derniers élargissements ( Islande, Croatie et autres pays des Balkans de l’Ouest, Suisse (?) et Turquie ).%%% La Suède a pris les rênes de l’Union européenne mercredi 1er juillet, pour une durée de six mois. Une présidence courte – les deux mois d’été étant marqués par une inactivité quasi-totale à Bruxelles – et marquée par les changements institutionnels (nouveau Parlement européen, nouvelle Commission, et ratification possible du traité de Lisbonne par tous les Etats), la crise économique et la conférence internationale de Copenhague sur le changement climatique.%%% __Priorités de la présidence :__ %%% __gestion de la crise économique et du chômage, la lutte contre le changement climatique, élargissement ( Islande, Turquie, Croatie … ), mer Baltique, procédures d’asile et coopération internationale.__%%% Rencontre avec l’Ambassadeur suédois Gunnar Lund
Lutte contre la crise, environnement, traité de Lisbonne, négociations avec la Turquie, immigration… l’Ambassadeur détaille les grandes priorités de la présidence suédoise, et revient sur le succès du parti des pirates aux élections européennes. Au cours de ses six mois de présidence européenne, la Suède se concentrera sur deux « défis » principaux : la gestion de la crise économique et du chômage d’une part, la lutte contre le changement climatique d’autre part. La présidence insiste cependant sur la conjugaison des deux axes pour progresser vers une « économie éco performante ». « Sortir renforcé de la crise économique »%%% Tout comme les présidences française et tchèque de l’Union, la présidence suédoise s’efforcera de gérer les conséquences de la crise économique qui touche l’ensemble de l’Europe. Il s’agit même, pour la Suède, que l’UE sorte « renforcée » de la crise économique, en créant des solutions à long terme pour une croissance durable, pour l’emploi et pour des marchés ouverts. En particulier, la Suède tentera de parvenir à un accord sur la mise en place d’une nouvelle structure de surveillance financière, ainsi qu’à une position européenne commune lors du G20 prévu à l’automne. Une discussion sur la transition vers une économie « éco-performante » devrait également être lancée, pour que le renforcement de la croissance prenne en compte le respect de l’environnement et du climat. La question de l’efficacité énergétique est au centre de ce débat, sur lequel une feuille de route pour l’avenir pourrait être adoptée lors du Conseil européen de décembre. Concernant l’emploi, la présidence suédoise souhaite limiter le chômage, minimiser l’exclusion et réintégrer les gens dans le marché du travail à travers une politique axée sur la reconversion et la mobilité sur le marché du travail (dont l’adoption souhaitée d’une directive sur le traitement équitable des personnes à l’automne), sur l’accès simplifié au capital et la simplification des réglementations pour les petites entreprises, sur la recherche et l’innovation et enfin sur le maintien de systèmes modernes de protection sociale (adoption souhaitée d’une directive sur la mobilité des patients et propositions sur le vieillissement dans la santé et la dignité). « Réunir tous les pays du monde pour lutter contre les changements climatiques »%%% La Conférence de Copenhague réunira les pays du monde du 7 au 18 décembre 2009. Elle a pour objectif d’aboutir à un accord mondial pour lutter contre le changement climatique qui remplacerait le protocole de Kyoto à partir de 2012. L’accord doit permettre une réduction des émissions de manière à ce que le réchauffement climatique ne dépasse pas 2°C d’ici à 2020.Afin de parvenir à un nouvel accord sur le climat lors de la Conférence internationale sur les changements climatiques de Copenhague, la Suède devra auparavant faire en sorte que les 27 adoptent une position commune et continuer les discussions avec les grands pays industrialisés (Etats-Unis, Russie, Chine, Inde, Brésil). Or ces négociations doivent encore résoudre un certain nombre de questions épineuses, à savoir la manière dont les pays industrialisés vont s’y prendre pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de 25 à 40 pour cent, pour limiter les émissions dans les économies émergentes et pour financer les mesures d’adaptation et de réduction des émissions dans les pays en développement et transferer des technologies vers ces mêmes pays, particulièrement exposés et vulnérables aux changements climatiques. La Commission sur les changements climatiques et le développement, instaurée par le gouvernement suédois, constitue en l’occurrence une contribution importante à ces questions centrales. Les autres priorités de la présidence : élargissement, mer Baltique, procédures d’asile et coopération internationale%%% « L’élargissement est le moyen le plus efficace pour promouvoir la paix, la démocratie et la prospérité au sein de l’Europe » Bien que l’Union européenne n’ait pas prévu d’accueillir de nouveaux membres d’ici 2010, la présidence suédoise souhaite avancer dans les discussions auprès des pays candidats et des candidats potentiels. Favorable à l’entrée de la Turquie dans l’Union, la Suède souhaite ouvrir un nouveau chapitre de négociations avec ce pays, malgré les réticences de plusieurs Etats membres. Le dossier turc achoppe jusqu’ici sur la question des droits de l’Homme et sur le refus d’Ankara de reconnaître Chypre, membre de l’UE. Le rapprochement avec les Balkans occidentaux, dont l’ancienne République yougoslave de Macédoine, devrait se concrétiser. Cependant, les négociations avec la Croatie seront probablement retardées du fait d’un différend frontalier avec la Slovénie. « Adopter une stratégie européenne pour la Mer Baltique » Conformément aux propositions formulées par la Commission européenne au début du mois de juin, une stratégie spécifique pour la mer Baltique pourrait être adoptée lors du Conseil européen d’octobre. Le projet devra permettre d’obtenir une mer plus propre (interdiction des détergents contenant des phosphates, réduction des effets néfastes des engrais et de la contamination par les nutriments, contrôle plus efficace de la pêche) et de rendre la région plus dynamique du point de vue économique (renforcement des activités des petites entreprises, suppression des barrières commerciales, développement des infrastructures et systèmes de transport, investissement dans les Technologies d’information et les communications électroniques) au travers d’une coopération macro-régionale de pays européens et hors UE (y compris la Russie). « Développer et renforcer la coopération européenne autour des questions de justice et d’affaires intérieures » En termes de liberté, de sécurité et de justice (anciennement Justice et affaires intérieures – JAI), la Suède s’est fixée comme objectif l’adoption d’un nouveau programme de travail intitulé le « Programme de Stockholm ». Celui-ci devra fixer le cadre et les orientations de la politique européenne pour la période 2010-2014, en ce qui concerne les questions policières, frontalières et douanières, la justice, ainsi que la politique d’asile, de migration et de visa. La vision qui sous-tend ainsi le Programme de Stockholm est celle d’une Europe plus sûre et plus ouverte, dans laquelle les droits des personnes sont garantis. Le renforcement de la coopération entre Etats membres sur ces questions, souhaité par la Suède, pourrait alors permettre de faciliter la libre circulation des personnes mais aussi la lutte contre la criminalité et la traite des être humains, la mise en place d’un système commun d’asile juste, transparent et plus équitable, et une immigration accrue de main d’œuvre. Enfin, un projet important en matière de droit concerne l’e-justice européenne, dont l’objectif est de lancer un portail Internet européen d’information sur les lois et les procédures judiciaires dans les différents Etats membres. « Un agenda très clair pour la paix, le développement, la démocratie et les droits de l’homme » Le partenariat oriental vise à renforcer et à approfondir les relations de l’UE avec six voisins orientaux, à savoir l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie, l’Ukraine et le Belarus, ainsi qu’à promouvoir l’intégration européenne de ces pays dans des domaines importants comme le commerce, les migrations et la législation.L’action extérieure de l’Union sera, selon la présidence suédoise, marquée par les principes de paix, de développement, de démocratie et de droits de l’homme. L’élargissement constitue l’un des axes mis en avant, mais également le renforcement de la politique étrangère de sécurité et de défense, qui verrait le développement de la capacité d’action de l’UE en cas de crises internationales (en particulier en Afrique via la mise en œuvre d’une stratégie européenne pour l’Afrique) et le renforcement de la coopération avec des partenaires importants, notamment les Etats-Unis. Une attention particulière sera accordée à la mise en oeuvre du Partenariat oriental dans le cadre de la politique de voisinage, aux pays méditerranéens dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée, ainsi qu’aux relations avec l’Afghanistan et le Pakistan, dans lesquels l’UE pourrait davantage renforcer son engagement. Pendant la présidence, des sommets sont prévus avec l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, la Russie et l’Ukraine. La présidence accordera en outre la priorité aux négociations commerciales, avec la conclusion du Cycle de Doha et l’évolution du commerce international vers plus de libre-échange. Les négociations relatives aux accords de libre-échange avec la Corée du Sud, l’Inde, l’Ukraine, le Conseil de coopération du Golfe, la Communauté andine de Nations et l’Amérique centrale pourraient être achevées au cours de ces six mois.