((/images/200px-Flag_of_Eastern_Turkistan.svg.png))%%% Drapeau du Turkestan oriental %%% Voir mes articles précédents :%%% du 29/03/2008%%% « Combat pour les Droits de l’Homme dans toute la Chine »%%% du 22/03/2008 %%% Les Chinois « ont fait des progrès formidables » en matière de Droits de l’Homme !!!%%% Que ce soient les Turcs, les Tibétains ou d’autres populations de Chine écrasées par ce régime, nous devons aider ce pays à aller véritablement et rapidement vers la démocratie et être ferme avec ses dirigeants dictatoriaux.%%% Condamner la répression des Ouïghours : c’est ce qu’ont fait de nombreuses manifestations dans le monde. %%%
En Turquie, la solidarité joue particulièrement car les Ouïghours sont musulmans et turcophones. %%% __A Istanbul__, près de 5.000 personnes se sont rassemblées sur le parvis d’une mosquée à la sortie de la prière du vendredi. Même chose à Ankara mais en moins grand nombre.%%% Le Premier ministre turc a durci le ton: “J’avais utilisé le mot atrocités mercredi dernier. Je dois oublier cela car __aucun mot ne peut décrire la situation qui s’apparente à un génocide__”. Recep Tayyip Erdoğan a appelé les autorités chinoises à “juger les coupables des violences”.%%% __A Berlin__, plusieurs centaines de personnes ont manifesté devant l’ambassade de Chine, en brandissant des drapeaux ouïghours. L’Allemagne compte la plus forte communauté ouïghoure d’Europe. Et jusqu‘à Canberra, en Australie, le peuple ouïghour a reçu le soutien de quelques centaines de personnes.Les Ouïghours manifestent à nouveau leur colère.%%% Voici l’extrait d’un article du 07/07/2009 sur « rfi.fr » :%%% Malgré la répression et l’important dispositif policier, les Ouïghours ont encore exprimé leur colère mardi matin : 200 personnes environ ont manifesté à Urumqi, la capitale du Xinjiang, une région du nord-ouest de la Chine. Cette mobilisation n’est pas comparable avec celle de dimanche dernier, mais elle témoigne de la détermination des Ouïghours.%%% La manifestation de ce mardi à Urumqi n’a pas eu l’ampleur de ce qui s’est passé le week-end dernier, ni en nombre, ni en intensité.%%% Quelques centaines de personnes sont apparemment allés au-devant d’un groupe de journalistes étrangers en voyage de presse dans un quartier industriel de la capitale provinciale.%%% « Ratissage systématique »%%% Les manifestants réclamaient la libération de leurs proches interpellés au cours de ces derniers jours par les autorités. Officiellement, plus de 1 400 personnes ont été arrêtées. Les témoignages font état de « ratissage systématique ».%%% A l’évidence, le face-à-face a été tendu. Il y a pour l’instant aucun bilan précis sur les violences. Le phénomène s’est étendu à la province et il y a eu des incidents à Kashgar où la police serait intervenue pour disperser quelques centaines de personnes réunies devant une mosquée, ainsi qu’à Aksu où il y avait déjà eu des affrontements de même nature dans les années 1990.%%% L’élément déclencheur serait apparemment une rixe qui a eu lieu très loin de là, dans la province côtière du Guangdong. Cela remonte au 26 juin dernier. Des Hans et des Ouïghours ont eu une forte altercation après une agression sexuelle présumée. Résultat : deux morts et près de 120 blessé. Les autorités privilégient la piste du séparatisme et du terrorisme dans cette affaire.%%% Des réactions embarrassées et inquiètes %%% Aujourd’hui, l’étranger commence à s’en mêler et c’est des commentaires prudents pour le moment que l’on peut entendre.%%% __Le Japon__ déclare son inquiétude et appelle Pékin à faciliter le travail des journalistes. Le porte-parole du gouvernement juge les émeutes « très regrettables » et espère une « résolution pacifique ».%%% __A Washington__, la présidence a publié un rapide communiqué lundi dans lequel elle exprime sa « profonde inquiétude » et appelle à la « retenue ». Les parlementaires, eux, sont un peu plus virulents : ils réclament une condamnation forte de la part de l’exécutif. Une lettre a été adressée à la secrétaire d’Etat dans laquelle l’idée qui circule est de ne pas autoriser le régime chinois à se livrer à un « nouveau Tiananmen ».