((/images/2009-07-02T151759Z_01_APAE56116I200_RTROPTP_3_OFRTP-ZONE-EURO-CHOMAGE-20090702.JPG)) %%% Selon des statistiques officielles publiées jeudi, le taux de chômage dans les 16 pays qui composent l’espace économique a grimpé à 9,5%, contre 9,3% le mois précédent. Au total, 273.000 personnes ont perdu leur emploi portant le nombre de chômeurs à 15,013 millions, précise Eurostat. « Pour la zone euro, il s’agit du taux le plus élevé depuis mai 1999″, indique l’institut communautaire de statistiques.%%% Actuellement, le consommateur, le chef de PME, l’artisan ou le professionnel libéral a rarement le choix de l’énergie qu’il consomme. %%% Un exemple. Vous cherchez un véhicule le moins polluant possible. Et pas seulement pour le CO2, mais aussi pour tous les polluants cancérogènes qui pullulent notamment sur les véhicules diesels courants. Ceux qui sont stupidement plébiscités par le bonus-malus français, contrairement au système allemand, par exemple.%%% Sur le marché national, les véhicules au GPL correspondaient à la meilleure offre pour répondre aux différentes exigences. Il y a près d’une dizaine d’années, une campagne perverse les a discrédités, et coulé le marché. Ceci alors que dans les autres pays d’Europe, en Californie, au Japon, en Corée … ils rendent leur excellent service. J’en suis à mon troisième en 12 ans. %%% Actuellement l’offre ne se bouscule pas pour éviter des véhicules au diesel, à l’essence, ou aux agrocarburants, fausse bonne idée, hélas. Quelques rares véhicules hybrides japonais de qualité mais assez chers, excellents véhicules de luxe monégasques tout électrique à un prix exorbitant, véhicules à air comprimés conçus à Carros, mais dont le brevet et la production sont partis en Inde car été achetés par Tata ( grand groupe indien qui vient de racheter Jaguar ), … Le choix est infime et le prix de départ élevé, par rapport au GPL. %%% Difficultés aussi si vous voulez vous équiper en solaire ( ou autre énergie renouvelable), dans les bâtiments, interdiction ( Menton … ), difficultés lors des Assemblée générales de copropriétaires, pire pour les locataires, coût important, aides publiques qui diminuent, quid de la qualité de l’installateur … etc. %%% Avant de pondre une taxe, il faut préparer un choix pour un marché qui existerait dans tous ces domaines; et avec des incitations et pas des punitions. Au Japon, tel véhicule électrique bénéficie d’une aide de 10 000 euros ! Comme pour le bio où nous importons 75% de notre consommation alors que des jeunes agriculteurs n’arrivent pas à s’installer dans notre département par exemple ! On a encore l’impression qu’on fait les choses à l’envers !%%% Ceci alors que Le chômage au plus haut depuis dix ans en mai dans la zone euro !%%% __Corinne Lepage, députée européenne, a raison de dire que à CAP21, __ %%% __ »Nous ne sommes pas là pour promouvoir une écologie de punition mais une écologie de solutions. » __ %%% Revenons à notre Taxe carbone. %%%
Le ministre de l’Ecologie a donné samedi un coup de pouce à l’idée du chèque vert pour redistribuer aux ménages le produit de la taxe carbone… Jean-Louis Borloo « gêne » en parlant « trop tôt », selon Michel Rocard, président de la « Conférence des experts » sur la taxe carbone.%%% Voici un article sur » comment ça marche » la taxe carbone sur L’Expansion.com :%%% « Une conférence d’experts sur la taxe carbone s’est ouverte ce jeudi à Paris. De nombreuses inconnues subsistent sur les modalités d’application de cette idée, poussée par Nicolas Sarkozy. LExpansion.com fait le point.%%% Pourquoi la taxe carbone revient-elle sur le devant de la scène ?%%% L’idée d’une taxe carbone est ancienne, et si on en reparle aujourd’hui, c’est qu’une conférence des experts s’ouvre ce jeudi à Paris sur le sujet. Elle regroupe des économistes, des industriels, des syndicalistes et des représentants du monde associatif. Le but : dessiner les contours de la « contribution climat énergie », un concept validé lors du Grenelle de l’environnement, un processus engagé en octobre 2007. Il y a dix jours, lors de son discours devant le Congrès à Versailles, Nicolas Sarkozy avait relancé l’idée en assurant qu’il fallait « aller le plus loin possible ». Le groupe d’experts se réunira ensuite une deuxième fois, la semaine prochaine, en comité plus restreint, pour essayer de dégager des pistes de consensus. Quel est l’objectif de cette taxe ?%%% L’idée est basée sur un principe simple, celui du « pollueur-payeur ». Plus les énergies polluantes seront chères, moins on en consommera et plus on cherchera des alternatives écologiques. Les particuliers, les entreprises, et les administrations seront donc incitées à utiliser moins de pétrole, de gaz ou de charbon, afin que les émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement climatique, soient réduites. Mais au delà de cet objectif, tout reste à définir, et le débat sur le champs d’application de la taxe, et sur son mode de collecte, est ouvert. Comment elle va fonctionner ?%%% C’est beaucoup trop tôt pour le dire. D’après les Echos, Bercy a pris en compte trois hypothèses. La première revient à taxer la consommation d’énergies fossiles des ménages et des entreprises, en facturant le coût de la tonne de CO2 émise. Compte tenu des comportements actuels, la contribution serait acquittée à 55% par les ménages et à 45% par les entreprises. Deuxième scénario, surtaxer les importations des pays qui ne respectent les normes environnementales. Troisième possibilité, une taxe spécifique à chaque produit. Mais même s’il existe des méthodes de calcul pour déterminer le contenu carbone d’un yaourt, d’un steak ou d’un ordinateur, elles ne font pas référence et cette troisième hypothèse n’est réellement défendue par personne. Le scénario le plus réaliste aujourd’hui reste celui d’une taxe sur le gaz, le charbon, le fioul et les carburants, qui serait ensuite répercutée sur les consommateurs.%%% Est-ce que la taxe carbone va être efficace ?%%% L’objectif principal est de changer les comportements. Sur ce point, le dispositif a déjà fait ses preuves en Suède, comme l’explique cet article du Monde. Pour les écologistes, on n’a de toutes façons pas le choix. « Ne rien faire n’est pas une option, assure Jean-Marc Jancovici, consultant spécialiste du climat, brandir les raisons pour lesquelles le système n’est pas parfait, c’est un peu comme si les gens disaient ‘je ne veux pas me soigner contre le cancer parce que le médicament a mauvais goût ». La hantise de ce proche de Nicolas Hulot, c’est que l’objectif réel de la taxe ne soit pas de changer les comportements, mais de trouver des recettes fiscales supplémentaires, à l’heure où les finances publiques sont particulièrement mal en point. « Cela voudrait dire qu’on fixe le niveau de la taxe en fonction du trou à boucher et non pas en fonction des comportements qu’on cherche à orienter : on prend le débat à l’envers ». %%% Mais le changement des comportements, certains n’y croient pas. L’UFC Que Choisir souligne que « les ménages sont en fait très largement captifs de l’énergie et [que] la hausse du prix a très peu d’impact sur le niveau de consommation ». L’association estime que le consommateur sera donc « le grand perdant ». Plusieurs autres organisations, comme Force ouvrière, partagent cette inquiétude. Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, a tenté de les rassurer en assurant que la taxe carbone est « faite pour changer la société et ne se fera pas contre les personnes ». Et d’assurer: « on trouvera des compensation » à cette taxe qui, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), pourrait générer jusqu’à 8 milliards d’euros par an. Pour éviter de pénaliser la croissance, le gouvernement s’engage donc à reverser le produit de la taxe aux ménages et aux entreprises, sous une forme ou sous une autre – baisse de certains impôts, baisse des cotisations sociales, etc. Bercy veut même croire que l’impact de la taxe carbone sur la croissance pourra être positif. Une note du ministère, publiée par Les Echos, chiffre entre 0,2 et 0,6 point les gains potentiels.%%% __Quand la taxe sera-t-elle mise en place ?__%%% Certains poussent pour qu’elle soit adoptée au plus vite. Dans le budget 2010, par exemple, celui qui sera examiné au Parlement à l’automne. C’est l’espoir de Jean-Marc Jancovici, selon qui « plus on est loin de l’échéance présidentielle, plus ça a de chances de passer ». Mais cette date paraît un peu trop proche. Le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, table plutôt sur 2011. Michel Rocard, qui préside la conférence d’experts qui s’ouvre ce jeudi, préfère quant à lui ne pas donner de délai. »