Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG), vient d’estimer que l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne était « une priorité si on souhaite que la démocratie se fortifie dans ce grand pays musulman et moderne ». « La position de la France et de l’Allemagne doit évoluer si on ne veut pas que le peuple turc se tourne vers des choix politiques qui l’éloigneraient de nous », écrit-il dans un communiqué, soulignant que le PRG s’était prononcé dès 2004 « pour une adhésion de la Turquie dans un délai de dix ans ». Le sénateur de Tarn-et-Garonne s’est également « félicité de la vigueur du courant laïque en Turquie qui a encore démontré sa vivacité en organisant une grande manifestation à Ankara » un dimanche, mi mai.