__Face aux multiples agitations et élucubrations « sécuritaristes » des Sarkozy et Estrosi qui accumulent des lois inefficaces ou inapplicables, alors que l’insécurité s’aggrave régulièrement en France depuis des décennies, l’Europe avance intelligemment, mais en fonction des moyens qu’ils lui sont donnés, même dans ce domaine grave et peu médiatisé. La sécurité devrait être, rappelons-le inlassablement, LA première obligation de l’Etat. En actes concrets et pas avec des déclarations tonitruantes, compassionnelles ou purement démagogiques; surtout quand elles sont resservies en période électorale.__%%% __Car la situation est grave. En France, en plus du bon en avant des chiffres sur les indicateurs de l’insécurité depuis 25 ans, le ministre de l’Intérieur a établi que 50 banlieues étaient considérées comme perdues pour la République ( article de La stampa du 11/5/2009 : Giochi di parole ). Et pour l’insécurité ambiante qui s’accroît, son prédécesseur et actuel Président, a fait voter 14 lois, procéder à 116 modifications du Code pénal, alors que les violences physiques non crapuleuses par exemple, ont crû de plus de 46 % depuis 2003. Notons qu’en Italie, une situation semblable est constatée sur le recul de l’Etat dans son domaine vital et obligatoire d’assurer la sécurité des citoyens. Et dans ce domaine, comme c’est le cas dans de plus en plus de domaines d’ailleurs, la notion obsolète de « frontière » frise le ridicule par sa puérilité ! C’est une nouvelle ligne Maginot que nous ressortent les anti-européens primaires.__%%% Nous avons vu dans un article précédent que les enlèvements d’enfants augmentait en Inde. Il en est aussi de même en Europe, hélas. Le dispositif d’alerte existant actuellement est aujourd’hui complété par un numéro de téléphone unique. __116 000__ C’est le numéro de téléphone unique européen a été activé hier à l’occasion de la journée internationale des enfants disparus.
Sa mise en place, qui était réclamée depuis plusieurs années par des associations de parents notamment se heurtait à un problème de financement. En 2008, le nombre de disparitions d’enfants a progressé de 6,35 % par rapport à 2007. L’association SOS enfants disparus annonce ainsi avoir ouvert 907 dossiers en France en 2008, dont 286 concernaient des enlèvements parentaux ( en augmentation de 49% sur un an). 225 concernaient des fugues, 115 des disparitions inquiétantes et 241 étant constitués de «demandes diverses». Ces chiffres ont été donnés hier par la Fondation de France et L’Inavem(*) qui chapeautent le centre d’appel 116 000 pour les disparitions d’enfants. Ce nouveau dispositif, entièrement gratuit, accessible 24 heures sur 24 et qui sera identique dans les 27 pays de l’Union européenne, permet d’accompagner les proches d’enfants disparus dans leurs démarches, de les orienter et de leur apporter un soutien psychologique. Ce numéro de téléphone unique trouve son origine dans une directive de l’Union européenne de 2002. Il était déjà en activité dans huit pays. La Commission européenne en a salué hier l’activation dans cinq nouveaux pays, dont la France, et a pressé les autres pays de l’UE de le rendre disponible. La France, la Belgique, l’Italie, la Pologne et la Slovaquie ont ainsi rejoint les cinq pionniers: Grèce, Hongrie, Portugal, Pays-Bas et Roumanie. «C’est une très bonne nouvelle, mais cela ne suffit pas», a souligné le porte-parole de Jacques Barrot, le commissaire européen en charge de la Justice. «M. Barrot demande que ce numéro soit activé dans les 27 pays». Les gouvernements de l’UE doivent par ailleurs se prononcer sur deux autres propositions de M. Barrot pour renforcer la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants et la pornographie impliquant des enfants.