((/images/1253574609-la-georgie-et-la-russie.jpg))%%% C’est un thème que j’ai déjà traité dans des articles précédents:%%% Le 30 août 2008:%%% « Et si l’Europe surprenait Moscou ? Ou comment l’Union Européenne pourrait enfin peser sur la géopolitique et sur la géostratégie ! »%%% 19 août 2008:%%% « Choses vues dans la Géorgie en guerre, par Bernard-Henri Lévy. Jusqu’où descendrons-nous dans lâcheté, l’improvisation et l’aveuglement, nous Européens de l’U.E. »%%% 11 août 2008:%%% « Géorgie – Russie: après les Chinois, les Russes ont compris que l’U.E. est tout juste un chaton de papier ! Et ils en profitent. Revue de presse européenne » %%% Le 2 avril 2008, sur le refus de la France de laisser entrer la Géorgie dans l’OTAN entre autre:%%% « OTAN: 3 occasions ratées par la France pour le sommet de Bucarest du 2 au 4 avril 2008 ? » %%% __Et l’UE tétanisée, et dépendante énergétiquement, s’apprête à abandonner aussi le peuple moldave et à commettre la même erreur géostratégique ! Alors que la Moldavie est un morceau de Roumanie arraché par les Russes au début du XIXème siècle. Et la Transnistrie a fait sécession en 1992.__ %%% Rappels en Géorgie:%%%
7 au 12 août 2008: guerre russo-géorgienne. Invasion partielle de la Géorgie par les troupes russes.%%% 8 septembre: accord sur l’application du cessez-le-feu, négocié à Moscou par Nicolas Sarkozy, prévoyant le déploiement d’au moins 200 observateurs européens dans les zones adjacentes à l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie.%%% 8 octobre: retrait des troupes russes de ces zones. Elles occupent toujours la région d’Akhalgori, le village de Perevi et les Gorges de Kodori, en Abkhazie. %%% 9 avril 2009: début des manifestations de l’opposition géorgienne contre le président Saakachvili. %%% Depuis six mois, des gendarmes français, au sein d’un groupe d’observateurs de l’UE, patrouillent sur cette ligne de front qui longe les limites de l’Ossétie du Sud, territoire séparatiste de Géorgie dont Moscou a reconnu l’indépendance après la sale guerre d’août.%%% Huit mois après l’invasion russe à l’intérieur de la Géorgie, un face-à-face tendu se poursuit. Et le pays meurtri est fortement déstabilisé. %%% Les observateurs européens qui inspectent chaque jour ces lieux, au titre de la Mission de monitoring de l’Union européenne (UE), appellent cela « la bunkerisation ». D’ailleurs, la ligne administrative, longue de 130 kilomètres, séparant l’Ossétie du Sud du reste de la Géorgie est devenue une véritable frontière, avec des postes armés voulus par le régime russe. Et ce creusement de tranchées le long de ce tracé imposé par par Staline dans les années 1930, achève la balkanisation du pays. Ceci contrairement à l’affirmation du Président Français le 8 septembre 2008, artisan de cet accord de dupe, et qui avait assuré, devant la presse, que les observateurs européens avaient « vocation à entrer » dans ces territoires. Alors que nous savions qu’aucune garantie n’avait été obtenue des Russes sur ce point.%%% « L’Union européenne est tombée dans un piège russe », estime, dans la capitale géorgienne, Tbilissi, un expert occidental, vieux connaisseur du Caucase. « Elle patrouille sur une ligne qu’elle n’est pas censée reconnaître comme une frontière ». En effet, depuis plus de six mois, les 240 observateurs de l’UE, envoyés de toute urgence à l’époque, se voient empêcher par Moscou d’entrer dans ces territoires séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, comme nous le craignions à l’époque. %%% « Avec les Ossètes, ça ne cesse de se dégrader », confie un des gendarmes français de la mission, qui rassemble en tout 26 nationalités européennes. « Les Ossètes refusent même de communiquer avec nous. » Ils disent : “Si vous voulez pénétrer sur notre territoire, vous devez reconnaître notre indépendance”, « ce que l’Europe ne peut pas faire, évidemment! ». Remarquons qu’une fois de plus, nos observateurs circulent en véhicules blindés, mais ne sont pas armés. Ils évitent de s’aventurer jusqu’aux points de contrôle ossètes. Alors que les équipements militaires géorgiens restent « défensifs », sans artillerie, mortiers ni tanks, l’armée russe consolide ses campements en Ossétie du Sud et en Abkhazie, où plus de 10 000 soldats occupent ce trritoire, loin de toute inspection internationale ! Et les Russes occupent toujours plusieurs poches de territoire tenues, en dehors des zones Abkhazes et Osséte. Remarquons l’implication de Barack Hussein Obama puisque le 3 avril, à Strasbourg, il évoqué ces manquements, lors d’une conférence de presse aux côtés du Président français. Cela va peut-être modifier cette situation inadmissible. Ceci alors que l’UE Bruxelles a trop souventf laiisé faire lors de violations répétées des accords de cessez-le-feu ( 12 morts du côté géorgien ) et des provocations scandaleuses.%%% N’oublions pas aussi que le mandat de nos soldats européens se termine en septembre alors que la situation est catastrophique et s’aggrave et que les Russes vont chasser la mission de l’OSCE en juin. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, regroupe 56 Etats situés en Europe, en Asie centrale et en Amérique.