((/images/6261e62e-00f6-11de-ac9a-2a7ad7493ba6.jpg)) Angela Merkel a notamment prôné des «sanctions» contre les paradis fiscaux. Crédits photo : AFP La crise financière et économique prévisible depuis 2 ans oblige les dirigeants politiques à enfin réagir et ceux de l’UE à essayer de parler d’une même voix même si cela est encore difficile. Cela permet aussi à certains, pays puissants sur le plan économique, une participation plus concrète dans la gouvernance mondiale: les pays du G20 n’appartenant pas au G 7 + 1 (avec la Russie). Ce G7 + 1 qui se considérait jusque là comme seul responsable du monde cherche à partager le poids de la crise du capitalisme ultra-libéral. La Suisse regrette de ne pas faire partie de la réunion prévue à Londres en avril alors qu’elle lorgne de plus en plus sur l’UE et l’Euro. Cela va peut être la pousser à franchir la porte de l’UE, ce qui serait une bonne chose pour la cohésion européenne et la cohérence de notre union. Voici un article du Figaro: « Lors d’une réunion préparatoire au sommet de Londres, les principaux dirigeants européens ont plaidé pour une régulation et un contrôle des marchés financiers. Ils souhaitent aussi des sanctions à l’égard des paradis fiscaux. Au terme d’une réunion préparatoire au sommet du G20, fixé le 2 avril prochain à Londres, la chancelière allemande Angela Merkel a souhaité dimanche à Berlin que la rencontre britannique débouche sur un «résultat ambitieux». Elle avait convié ses homologues européens et les ministres des Finances européens du G20 (Royaume-Uni, Italie, France), de même que l’Espagne et les Pays-Bas afin de définir une ligne commune sur la réforme de la finance internationale. Angela Merkel a notamment prôné des «sanctions» contre les paradis fiscaux.
Elle a souhaité que, «d’ici le 2 avril au plus tard» soit dressées «des listes» pour «montrer qui concrètement a refusé cette coopération internationale». Le président français Nicolas Sarkozy a également souligné la «nécessité de prévoir des sanctions à la clé de la nouvelle réglementation». Car «une nouvelle régulation sans sanctions, ça n’existerait pas». «Nous voulons en finir avec les paradis fiscaux», a martelé le président français. «500 milliards de dollars» pour les institutions internationales Il faut également selon Merkel «renforcer le rôle du FMI», le Fonds monétaire international. «Un doublement des ressources du FMI serait nécessaire pour pouvoir aider les pays qui en ont besoin», a-t-elle dit. Plus généralement, les pays européens du G20 ont décidé qu’il fallait «500 milliards de dollars» pour les institutions internationales, selon les termes employés par le premier ministre britannique Gordon Brown. «Nous avons décidé que les institutions internationales devraient avoir 500 milliards de dollars pour leur permettre non seulement de faire face aux crises mais aussi pour leur permettre de prévenir les crises», a déclaré Brown lors d’une conférence de presse commune. Sur le doublement des ressources du FMI, un expert gouvernemental européen a toutefois indiqué qu’au-delà de cette promesse, des divergences existaient encore entre Européens sur «comment on renforce (les) moyens» du Fonds. Le FMI a souligné plusieurs fois ces dernières semaines que ses ressources disponibles, et donc sa capacité à prêter aux pays membres en difficulté, risquaient de s’épuiser si la crise économique perdurait. Le Japon a d’ores et déjà annoncé son intention de prêter jusqu’à 100 milliards de dollars à l’institution multilatérale. La chancelière allemande a enfin souhaité que les marchés financiers, y compris les ‘hedge funds’ et les agences de notation, fassent «l’objet d’une régulation et d’un contrôle». «Pour ceux qui ne sont pas coopératifs, il faut développer des mécanismes de sanction», a-t-elle ajouté. Les Britanniques, considérés comme réticents à ce sujet, semblent donc s’être rangés à l’avis de leurs pairs. Ces fonds dont la seule motivation est la recherche coûte que coûte du profit agissent en toute opacité et sont considérés comme partiellement responsables de la crise financière qui secoue la planète. Mais il est trop tôt pour évoquer les moyens envisagés. «Les détails doivent encore être définis», a reconnu Merkel. «Berlin est une étape importante entre Washington et Londres», a estimé le président français Nicolas Sarkozy. Les Etats du G20 (G7, Russie, 12 pays émergents dont la Chine, le Brésil ou l’Arabie saoudite) s’étaient mis d’accord à Washington sur un catalogue de 47 points, visant globalement à instaurer plus de transparence et de régulation. «Nous voulons tous que Londres soit un succès et nous sommes tous conscients que c’est une chance ultime», a déclaré Nicolas Sarkozy. «Nous ne pouvons pas nous permettre un échec à Londres». Après les critiques sur les aides à l’industrie automobile engagées dans plusieurs pays, Angela Merkel a annoncé que les dirigeants européens discuteraient de la filière automobile la semaine prochaine. » [http://www.lefigaro.fr/economie/2009/02/22/04001-20090222ARTFIG00127-g20-l-europe-veut-renforcer-le-role-du-fmi-.php|http://www.lefigaro.fr/economie/2009/02/22/04001-20090222ARTFIG00127-g20-l-europe-veut-renforcer-le-role-du-fmi-.php|fr] «