((/images/comolet.jpg)) %%%%%% Bernard Comolet, président du directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne %%% %%% Un article très intéressant qui montre que l’intégration économique dans la région Euro-Méditerranéenne continue à avancer. Etonnant de voir le dynamisme des banques qui n’ont pas peur d’investir le Sud et l’Est de la Méditerranée suite à la crise financière qu’elles ont subie ? %%% Non, car la croissance et le dynamisme dus à des populations actives et jeunes se situent dans cette zone géographique. A condition de les laisser vivre et travailler en PAIX ! %%% La paix au Moyen Orirent doit être notre première préoccupation géopolitique pour nous Européens de l’UE. Ainsi que la démocratisation complète, à l’image de ce nous avons fait naguère pour l’Europe orientale et que nous faisons encore pour la Biélorussie. Ou de ce qui a été fait dans les Balkans par les USA ( surtout ) et l’UE, pour y amener la paix et la démocratie.%%% Voici l’article lu sur » Les Afriques – Le journal de la finance africaine » ( Lien à la fin ):%%% __ » La Méditerranée des banques prend une longueur d’avance__ A l’heure où la Méditerranée politique subit le ressac du conflit de Gaza, les banquiers passent à l’acte. Le protocole d’intention conclu le 7 juillet 2008 a été signé le 30 janvier dernier à Paris par 7 établissements financiers européens, deux banques marocaines, une libanaise, et, pour le moment, aucune institution tunisienne ou algérienne.
La Banque Africaine de Développement devrait les rejoindre prochainement. Contrairement à l’UPM, la Méditerranée des Banques démarre sur la mise en place de 20 projets concrets. A la tête du comité stratégique, Bernard Comolet, président du directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, institution présente en Tunisie (BTK) et au Maroc (CIH) veillera à la consolidation de ces chantiers qui concerne la facilitation de l’épargne des migrants, l’abaissement des coûts des transferts, le financement des PME et des infrastructures. L’année 2009 verra la mise en place d’une structure permanente inspirée du modèle aérien et dont les pourtours juridiques ne sont pas encore définis. C’est le vœu de la présidence de l’Union pour la Méditerranée, assurée présentement par la France et l’Egypte. Le conseiller spécial du président de la République Française, Henri Guaino et son excellence Nassel Kamel, ambassadeur d’Egypte à Paris, présents lors de la conférence de presse, ont salué l’initiative. Reste à faire taire la concurrence vive entre les banquiers méditerranéens sur l’épargne des travailleurs immigrés. Il est envisagé d’adopter l’exemple de la plateforme Bravo de la Confédération espagnole des caisses d’épargne (CECA). Parmi les innovations envisagées par ce pool bancaire, signalons le couplage d’un produit d’épargne du Nord avec un produit d’épargne du Sud, avec les mêmes avantages en monnaie locale convertible. De même, le cobranding des produits immobiliers incluant un plan d’épargne et des solutions de crédits transfrontaliers est envisagé. 20 projets à concrétiser pour dix banques En tout, le Comité stratégique a défini 20 projets portant sur les transferts financiers, les produits bancaires, d’assurance et l’immobilier ; le support et l’assistance des PME ; le financement de grands projets et d’infrastructures. Chacun des cinq groupes de travail qui ont été mis en place depuis cet été et qui ont proposé les projets était présidé par une banque : Attijariwafa bank (Maroc) pour les produits de crédit, d’immobilier, d’assurance, de services ; la BIAT (Tunisie) pour les comptes de dépôt et les produits d’épargne ; la CECA (Espagne) pour les transferts ; le Groupe Caisse d’Epargne (France) pour le financement d’infrastructures et de projets ; Intesa Sanpaolo (Italie) pour le support et l’assistance des entreprises. Le Groupe Caisse d’Epargne français, qui a joué un rôle pivot dans l’initiation de ce groupe bancaire, assurait également le management global des travaux. Concernant les PME, il est prévu la création de desk pour accompagner les migrants souhaitant créer leurs entreprises ou investir dans les micro entreprises dans leur pays d’origine. La garantie des institutions multilatérales (type BEI) et des agences de développement (AFD) servirait à limiter les risques des banques commerciales dans un modèle qui rappelle les initiatives françaises du plan d’épargne codéveloppement et qui n’ont pas été couronnées de succès pour le moment. Pour rappel, les dix établissements financiers signataires sont Al Amana (Egypte), Attijariwafa Bank (Maroc), Bank of Alexandria (Egypte), CECA (Espagne), CIH (Maroc), Fransabank Sal (Liban), Groupe Caisse d’Epargne/Financière Océor, Intesa Sanpaolo (Italie), AFD (France), BEI (Union Européenne) . ADAMA WADE » [http://www.lesafriques.com/actualite/la-mediterranee-des-banques-prend-une-longueur-d-avance.html?Itemid=89?article=13026|http://www.lesafriques.com/actualite/la-mediterranee-des-banques-prend-une-longueur-d-avance.html?Itemid=89?article=13026|fr]