Depuis quelques décennies, dans les Alpes Maritimes et en France en particulier et dans certains pays d’Europe en général nous avons été aveugles et lâches. %%% Il nous fallait des bras et des hommes pour reconstruire et créer des richesses que nous aurions été incapables de créer nous seuls, Français ou Européens. Sans parler des trente glorieuses où le travail pénible et souvent manuel faisait de moins en moins recettes. Mais voilà, comme le Professeur Marc Dufumier nous l’expliquait à Mouans Sartoux le samedi 22 novembre 2008 pour certains pays la seule ressource que nous leur ayons autorisé à exporter et qui leur rapporte, c’est leur force de travail ! Plus la situation qui se dégrade de notre fait dans certains pays à cause notamment des aides agricoles dans le nord ou de guerre très mal menées en Irak, Afghanistan … etc, et les hommes fuient et vont fuir de plus en plus par millions … au départ. %%% On n’arrivera à une solution qu’à l’échelon européen au minimum et en ayant la volonté de prendre enfin en compte les demandes des citoyens du Sud de « vivre au pays ». Tiens, ça ne vous rappelle rien . %%% Voir mon article: » Le commerce équitable et les rapports Nord – Sud » __Maintenant, sur ce thème de l’immigration, il va falloir en finir avec cette discrimination débile et ce rejet imbécile et dangereux !__ D’autant plus qu’un trafic d’êtres humains de masse se développe depuis un moment, à travers des réseaux de prostitutions, et qu’il va enfin falloir réagir en bloc, et enfin se mobiliser. Voici un article d’un quotidien slovaque, lucide et humain sur l’immigration. L’Europe va devoir très vite changer son fusil d’épaule et résoudre ce grave problème sans démagogie, sans populisme et sans fuite en avant.%%% Max Frich, essayiste suisse de langue allemande avait résumé à sa manière une situation humaine gravissime.%%% ((/images/logo4.jpg)) __Sme – Slovaquie__%%% __Od bitých k bijúcim je len skok__%%% Katarína Mallok sur les immigrés en temps de crise %%%
Toute l’Europe occidentale a attiré une main d’œuvre bon marché qui devient la première victime en temps de crise, constate la politologue Katarína Mallok dans le quotidien progressiste Sme. « Les immigrants avaient de nombreux avantages en tant que main d’œuvre. Ils ne travaillaient pas seulement pour des salaires bien inférieurs à ceux des locaux, mais aussi sans se plaindre et dans de mauvaises conditions. … Aujourd’hui, la crise financière frappe le marché européen de l’emploi de plein fouet. Ainsi, par exemple, le travail qu’effectuaient les Africains en Espagne, attire désormais les Espagnols eux-mêmes. Le gouvernement essaye d’inciter les Africains à regagner leur pays avec des primes au retour. Mais ils ne veulent pas retourner en Afrique. Des problèmes semblables attendent aussi l’Allemagne. En Autriche, aux Pays-Bas ou en France, on ne sait pas quoi faire de ce nouveau groupe de chômeurs. Les immigrés, de leur côté, se sentent traités injustement et estiment avoir servi de ‘sales robots’ à une époque plus favorabl__e. L’Europe est donc assise sur un baril de poudre qu’elle a elle-même rempli. Il se peut que Max Frisch avait raison en disant : ‘Nous cherchions de la main d’oeuvre, des êtres humains sont venus.' »__