C’est bien connu, les technologies d’énergie renouvelable ont moins d’impacts sur l’environnement que les combustibles fossiles qui restent pourtant les plus utilisés. Et de plus ils nous auraient permis d’acquérir une certaine indépendance énergétique et un savoir faire si les sommes englouties dans les énergies fossiles, mais aussi dans l’énergie nucléaire, avaient été investies dans la Recherche et le Développement de ces énergies « propres ». Notre géostratégie européenne vis à vis de la Russie et de la Chine, pour ne citer que ces deux là, aurait eu aussi une autre gueule.%%% Mais là encore certains intérêts privés ( politiques et industriels ) ont faussé la donne, comme dans la gestion de la finance internationale, en crise là encore à cause de pratiques égoïstes et irresponsables.
L’intérêt particulier a primé sur l’intérêt du plus grand nombre et l’infime minorité qui s’est enrichie a fait payer et fait toujours payer une addition très lourde à des milliards d’individus. Et la note est inversement proportionnelle à la richesse du pays et dans une moindre mesure de celle des citoyens lésés.%%%%%% Il est indispensable que les Alpes Maritimes rattrapent l’énorme retard pris. Mais la question est: que fait-on dès aujourd’hui ? 2015, 2020 c’est loin, trop loin !%%% C’est aujourd’hui que nous devrions avoir dans les Alpes Maritimes:%%% – un plan d’économie énergétique annoncé, %%% – un plan de suppression des gaspillages, %%% – un guide simplifié dans les domaines électriques, autres chauffages, carburants, avec un chiffre de baisse de la consommation planifiée mois après mois et avec avec une campagne médiatique massive, %%% – une aide aux citoyens pour passer aux énergies renouvelables dans l’ancien qui constitue le logement ou le local professionnel le plus répandu.%%% Cela contribuerait aussi à redonner un peu de pouvoir d’achat, actuellement bien malade. %%% Tout cela en parallèle avec une campagne d’information auprès de ceux qui vont nous aider, syndics, architectes, artisans, commerçants … et de ceux qui nous entravaient jusqu’à présent involontairement, je pense, maires, élus divers, administratifs des communes ou des ministères. %%% Tous ceux qui n’ont pas encore compris l’urgence de changement, technocrates qui restent quand les ministres changent, ministres restreignant les mesures fiscales prises et donc les aides financières, comme les parties externes des pompes à chaleur par exemple, où les personnes sont obligées de rembourser à cause de la divergence d’interprétation du texte légal.%%% Il faut donc de nouvelles mesures afin d’atteindre les objectifs ambitieux, vu les mauvais résultats précédents, proposés pour 2020.%%% __ Mais on est très mal parti, après de très belles promesses de Christian Estrosi, il faut bien vite déchanter: les subventions pour les installations photovoltaïques ou les chaudières à bois s’effondrent subitement depuis quelques jours dans les Alpes Maritimes.__ %%% __ Quelle incohérence et quelle volte face après les belles promesses faites au Grenelle de l’Energie local par notre Président du Conseil Général des A.M. ! On passe brutalement de subvention de 9900 € à 1000 € ! C’est n’importe quoi.__ %%% On soupoudre au lieu d’aider véritablement les familles courageuses et soucieuses des générations futures. Et ceci du jour au lendemain compromettant cette filière économique. %%% __ C’est la même absurdité qui avait sabré le GPL en France il y a quelques années, alors qu’il est de plus en plus utilisé dans beaucoup de pays, Italie, Pays Bas, Pologne, Turquie, Grèce, Californie, Corée, Japon … et que l’utilisant moi-même depuis plus de 10 ans, j’en suis fort content dans les domaines techniques, écologiques et sécuritaires notamment. De plus, il coûte la moitié du prix du DIESEL et n’a pas l’action fortement CANCEROGENE et ALLERGISANTE de ce dernier __ %%% Quand la volonté politique réelle manque, rien ne va !En Europe l’énergie renouvelable a le taux de croissance annuel le plus important dans la consommation d’énergie primaire, avec une moyenne de 3,4 % entre 1990 et 2005. %%% En 2005, l’énergie renouvelable représentait 6,7 % du total de la consommation d’énergie primaire dans l’UE-27, par rapport à 4,4 % en 1990. Sur cette période, la part de l’énergie renouvelable dans la consommation finale a également augmenté, passant de 6,3 % en 1991, à 8,6 % en 2005. %%% On le voit, pas de quoi pavoiser, surtout que ce ne sont que des moyennes tirées vers le haut par quelques rares bons élèves, principalement du Nord qui trustent toutes les places du podium.%%% L’énergie éolienne reste dominante, représentant 75 % de la capacité totale d’énergie renouvelable en place en 2006, mis à part l’électricité produite par les grandes centrales hydroélectriques et la biomasse. %%% Les plus fortes croissances ont été observées en Allemagne, en Espagne et au Danemark, qui représentaient 74 % de la capacité éolienne en place dans l’UE-27 en 2006. %%% Cette même année, l’Allemagne possédait à elle seule 89 % des cellules photovoltaïques et 42 % des systèmes solaires thermiques. %%% La part de l’énergie renouvelable dans la consommation d’énergie finale varie de façon significative d’un pays à l’autre: de plus de 25 % en Suède, en Lettonie et en Finlande, à moins de 2 % au Royaume-Uni, au Luxembourg et à Malte. Les nouveaux États membres ont observé les taux de croissance les plus rapides, avec des augmentations de plus de 10 points en Estonie, en Roumanie, en Lituanie et en Lettonie.%%% De 1990 à 2005, la production d’électricité à partir d’énergie renouvelable a augmenté en termes absolus (d’une moyenne annuelle de 2,7 %), mais la croissance de la consommation électrique a partiellement contrebalancé ces réalisations, limitant au final la part des sources d’énergie renouvelable à seulement 14 % en 2005. %%% Les scénarios de référence, établis à partir des modèles POLES, WEM et PRIMES, indiquent des prévisions de croissance de la __part de l’énergie renouvelable dans la consommation d’énergie primaire, à une valeur comprise entre 10 % en 2020 et 18 % en 2030__. Pour les scénarios qui envisagent des politiques strictes de réduction des émissions de GES, ainsi que la promotion de l’énergie renouvelable et du rendement énergétique, les prévisions de la part de l’énergie renouvelable dans la consommation d’énergie primaire vont de 13 % en 2020 à plus de 24 % en 2030. L’augmentation de la proportion est également soutenue par des améliorations plus rapides du rendement énergétique, qui réduit le niveau absolu de la consommation énergétique. Ces estimations varient beaucoup selon le modèle utilisé et le scénario particulier choisi, dans la mesure où les différents scénarios contiennent des hypothèses différentes sur le coût des différentes technologies, sur le coût du carbone, la vitesse des progrès en rendement énergétique … %%% Rappelons par exemple que les rendement de la production d’électricité et de chaleur dans les centrales thermiques conventionnelles s’est amélioré entre 1990–2005 de 4,2 points, atteignant 46,9 % ( seulement ! ) en 2005.%%% Enfin, la géopolitique et l’entente entre gros pollueur est primordiale. Entre 1990 et 2005, l’UE-27 a connu un taux moyen de croissance du PIB de 2,1 %, tout en réduisant ses émissions de CO 2 liées à l’énergie d’environ 3 % au total. Lors de cette même période, les émissions de CO 2 ont augmenté de 20 % aux États-Unis pour augmenter la production d’énergie renouvelable. Donc des efforts à faire par tous. Barack Hussein Obama devrait permettre d’améliorer le résultat des USA dans ce domaine, ce qui ne sera pas difficile de diminuer les près de 40% de polution mondiale générée par son pays. Les Big Three n’ont pas réagi assez vite comparés aux constructeurs japonais et ils vont le payer très chers. Il ne restera plus qu’à la Chine à entreprendre des modifications de modes de consommations énergétiques avec développement des énergies renouvelables.