((/images/Logo_Modem.jpg))%%% %%% ((/images/p1010298-copie-212×300.jpg))%%% Jean Luc Benhamias à l’Université de rentrée du MoDem à Cap Estérel%%% La convocation d’un grenelle de l’environnement et du développement durable était particulièrement bienvenue. Elle a été saluée comme telle. La nature des enjeux mérite le dépassement de chacun. Unir autour de la table un « G5 » composé des représentants de l’Etat, des collectivités locales, d’organisations non gouvernementales, des employés et des salariés pour instaurer un véritable processus de négociation relevait bien d’une intention judicieuse.%%%
Un an après, les parlementaires se doivent de refléter au plus prêt les 268 engagements du grenelle élaborés et patiemment construits au prix de précieux compromis. C’est pourtant préjuger bien vite du résultat ultime. Le premier texte aujourd’hui proposé est en deçà des ambitions du grenelle sur la taxe carbone, sur la gestion des déchets ou encore sur la pollution des sols. La question de l’interdiction des lampes à incandescence à horizon 2010 passe également aux oubliettes. De surcroit, ce texte est maintenant la cible de plusieurs amendements rétrogrades portant sur la réglementation des produits phytosanitaires ou sur l’isolation des bâtiments. On cherche comme souvent à ajourner, édulcorer ou faire disparaitre des dispositions qui ne sont pourtant que le regroupement de mesures consensuelles. %%% Revenir sur les engagements du grenelle, c’est prendre le risque de se couper des partenaires environnementaux et de l’expertise des différentes entités qui se sont investis avec détermination dans ces discussions. %%% Une vigilance maximale est donc requise à la veille de la loi grenelle 1. Si nous échouons sur la loi d’orientation (grenelle1), cela condamne également la loi grenelle 2 qui doit traduire dans la législation les mesures les plus techniques et concrètes astreintes à davantage de polémiques. C’est donc un devoir de rester tenace et soucieux des engagements pris.