((/images/190px-Flag_of_Europe.svg.png))%%% ((/images/Unknown.gif))%%% Lu dans Eurotopics:%%% Le parlement français a adopté une large réforme des institutions. Les nouvelles dispositions, qui ont été votées à une séance à Versailles, vont conférer plus de pouvoirs au Parlement mais aussi au président. Quelles répercussions implique cette modification constitutionnelle pour l’avenir de la « Grande Nation » ? __Polityka – Pologne__%%% __Sarkozy zmienia konstytucję__ …
[http://www.polityka.pl/prawie-jak-krol/Lead121,1335,262223,18/|http://www.polityka.pl/prawie-jak-krol/Lead121,1335,262223,18/|fr] D’après la réforme constitutionnelle, le président français a le droit de prononcer une sorte de « discours sur l’état de la nation » devant un Congrès réunissant les deux chambres du Parlement. Le magazine d’information libéral Polityka estime que cela confère de tels pouvoirs au président que la fonction de Premier ministre pourrait devenir superflue. « La prise de parole du président devant le Parlement réuni en Congrès est une grande innovation. Cela lui permet d’élever son rang et lui confère un privilège royal, puisqu’il expose son point de vue avant … de quitter la salle. Le débat a lieu pendant son absence. … Il apparaît rapidement que dans un tel système, le Premier ministre devient inutile si le président veut lui-même diriger le travail du gouvernement.%%%`C’est pourquoi ces changements mènent simplement à l’instauration d’un nouveau système politique en France. Lorsque cette modification constitutionnelle aura été effectuée, la balance va clairement pencher en faveur du pouvoir du président. La transition progressive vers une VIe République dotée d’un simple système présidentiel, sans Premier ministre, est assurément en marche. Ce n’est pas pour rien que Nicolas Sarkozy cite les Etats-Unis comme modèle. » (23.07.2008) __Berliner Zeitung – Allemagne__%%% __Abkehr von der Allmacht eines Charles de Gaulle__%%% [http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/archiv/.bin/dump.fcgi/2008/0723/meinung/0017/index.html|http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/archiv/.bin/dump.fcgi/2008/0723/meinung/0017/index.html|fr] %%% Pour le quotidien Berliner Zeitung, la reforme des institutions françaises place de nouveau plus de pouvoir dans les mains du peuple. « La France … se risque à plus de démocratie parlementaire. Cette entreprise hasardeuse n’apparait qu’au deuxième coup d’œil. Au premier abord, les attaques portées par les députés et les sénateurs sur la façon d’agir de Nicolas Sarkozy n’ont même pas semblé audacieuses. Certes, les députés réunis lundi soir au château de Versailles ont repris près de la moitié des articles de la Constitution. … Mais si l’on se penche sur les innovations âprement disputées, on n’observe rien de spectaculaire. … Les dispositions sont celles que l’on retrouve dans les constitutions d’autres Etats européens. Elles ne constituent une réforme audacieuse que si l’on prend en compte le contexte de l’histoire française. … La Constitution du pays que l’on doit à Charles de Gaulle était jusque là empreinte d’une profonde méfiance à l’encontre du peuple et de ses représentants. De l’avis de certains néogaullistes, … Sarkozy a [donc] encouragé un retour à une époque ancienne et instable. » (23.07.2008)%%% __Le Monde – France__%%% __Occasion manquée pour le Parti socialiste__%%% [http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/07/22/occasion-manquee-pour-le-parti-socialiste_1075939_3232.html|http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/07/22/occasion-manquee-pour-le-parti-socialiste_1075939_3232.html|fr] %%% %%% Quatre députés socialistes, Christophe Caresche, Jean-Marie Le Guen, Gaëtan Gorce et Manuel Valls critiquent dans Le Monde le rejet de la réforme constitutionnelle par leur parti : « L’adoption de la réforme constitutionnelle conduit à s’interroger sur la pertinence de la stratégie du Parti socialiste. Au final, il n’aura été ni en capacité de faire échec à cette réforme ni en situation de l’infléchir. … En réalité, cette réforme s’est attelée à revaloriser les pouvoirs du Parlement et à donner des droits nouveaux aux citoyens. … Il n’en reste pas moins que le PS doit s’interroger sur sa stratégie de parti d’opposition. Sa disqualification résulte de son incapacité à s’abstraire d’une forme d’anti-sarkozysme pavlovien qui le conduit à s’opposer systématiquement à tout projet émanant du président de la République. Cette ligne de conduite est dangereuse … Elle nous éloigne des Français qui n’écoutent plus un parti réfugié dans une opposition caricaturale. » %%% (22.07.2008) %%%