Lu dans Le Point du 10 juin 2008:%%% » __Christian Estrosi ne veut plus être « un facteur de désunion » à l’UMP__%%% Un article de Charlotte Chaffanjon%%% Christian Estrosi ne critique plus. Finies les remarques acerbes sur la direction de l’UMP, qu’il considérait récemment comme « ni utile à la vie politique française ni à Nicolas Sarkozy ». L’ancien secrétaire d’État à l’Outre-Mer du gouvernement Fillon a regagné son poste de député des Alpes-Maritimes lors de législatives partielles le 25 mai.%%% Et cette fois, il l’affirme, il ne veut pas « être un facteur de désunion ». S’il déclarait au point.fr le 15 mai dernier être « perplexe » sur le travail de Jean-François Copé à la direction du groupe majoritaire à l’Assemblée nationale, Christian Estrosi a mis de l’eau dans son vin. « Je n’ai aucun reproche à faire au groupe. Il y a aujourd’hui un président, des députés, qui ont fait face, avec beaucoup de sens des responsabilités, à des épreuves difficiles », lance-t-il mercredi dans une interview au Parisien . %%%
« Sarkozyste à 100 % » %%% Ce proche de Nicolas Sarkozy se défend d’avoir l’intention de former un groupe de dévoués au chef de l’État à l’Assemblée nationale. « Je compte un certain nombre de fidèles de la première heure de Sarkozy que j’ai l’intention de réunir régulièrement », avoue-t-il pourtant. Le but est sans doute de contrebalancer avec le carré de villepinistes qui donne de la voix dans la salle des quatre colonnes. Ceux-là mêmes qui s’opposent, entre autres, à la réforme des institutions, très chère au chef de l’État. %%% Leur visibilité est d’autant plus grande que les élus UMP les plus médiatiques ont quitté le Palais-Bourbon récemment pour faire leur entrée au gouvernement, à l’image d’Yves Jégo ou de Nadine Morano. Par ailleurs, Christian Estrosi assure ne pas avoir l’ambition de diriger l’UMP, jurant que sa seule envie « est de veiller à ce qu’à aucun moment nous ne trahissions nos engagements ». Pour ce faire, il clame que « la vocation du groupe UMP, c’est d’être sarkozyste à 100 % ». »