((/images/cap21.jpg)) Communiqué de presse du 16 avril 2008 CAP21, parti écologiste présidé par l’ancienne Ministre Corinne LEPAGE, fondateur du MODEM, demande à l’Etat français de rendre publiques les études toxicologiques réalisées par MONSANTO sur le maïs Mon 810 et pour lequel le gouvernement sollicite l’application de la clause de sauvegarde. Alors que ces études révèlent des effets biologiques significatifs sur les foies et reins de rats alimentés pendant trois mois par le Mon 810 et conduisent à s’interroger sur leur impact pour la santé publique, on peut s’interroger sur les raisons qui motivent l’Etat à maintenir la confidentialité de ces données. Pour Corinne LEPAGE, il est inadmissible de poursuivre cette dissimulation tout comme il est scandaleux que le projet de loi n’apporte aucune garantie sur la transparence des études toxicologiques et environnementales réalisées par les firmes sur les semences transgéniques avant leur mise sur le marché. Le secret industriel ne peut ni ne doit être opposé à la santé publique et à la protection de l’environnement. Par ailleurs, pour Eric DELHAYE, porte-parole de CAP21, la réécriture de l’amendement Chassaigne exigée par la majorité parlementaire pourrait bien sonner le glas du droit à produire et à consommer sans OGM en France. Le gouvernement et le Président de la République ne doivent pas tourner le dos à leurs engagements pris à l’issue du Grenelle et doivent inscrire dans le projet de loi la responsabilité des producteurs, la publication des études sanitaires et environnementales, la limitation du seuil de contamination au seuil de détection (0,1% et non 0 ,9 %) au nom de l’intérêt général.
OGM : CAP21 demande à l’Etat de rendre publiques les études de toxicité sur le maïs Mon 810 réalisées par Monsanto